Des dizaines de restaurateurs, cafetiers et commerçants bastiais manifestaient devant les grilles de la préfecture
La pluie et les rafales de vent qui se sont abattues sur Bastia aux alentours de 15 heures ce lundi n'ont pas arrêté la soixantaine de personnes rassemblée ce lundi 26 octobre devant la préfecture. Cafetiers, restaurateurs et commerçants se sont rassemblés pour protester contre la mise en place du couvre-feu en Corse mais également contre la fermeture des bars, salles de sports et lieux culturels.
Les nouvelles mesures gouvernementales et le conséquent arrêté préfectoral passent mal sur l'Ile de Beauté. Vendredi dernier, à Ajaccio, les propriétaires de bars s'étaient déjà rassemblés pour crier à l'injustice. Ce lundi, c'est au tour des professionnels bastiais de s'indigner à l'image de Thibault Mathieu, jeune restaurateur qui a ouvert son établissement il y a tout juste 5 mois. Aujourd'hui, il s'est joint à ses confrères pour exprimer sa détresse. "On a pas de réponses, on ne sait pas où on va. On ne sait pas comment on doit faire pour travailler. On nous demande de mettre les gens dehors avant 21 heures".
De son côté, Filippo de Carlo, restaurateur à l'initiative de la manifestation se réjouit de voir que la mobilisation a prise. "On tape toujours sur la même catégorie. Ce n'est pas à nous de payer pour l'incompétence de l'Etat. Pour désengorger l'hôpital, il n'y avait qu'à mobiliser les cliniques de Corse il y a 4 ou 5 mois en arrière. Ce n'est pas à nous de payer les pots cassés", lance l'ancien candidat à la mairie de Bastia, à l'origine du rassemblement.
Les nouvelles mesures gouvernementales et le conséquent arrêté préfectoral passent mal sur l'Ile de Beauté. Vendredi dernier, à Ajaccio, les propriétaires de bars s'étaient déjà rassemblés pour crier à l'injustice. Ce lundi, c'est au tour des professionnels bastiais de s'indigner à l'image de Thibault Mathieu, jeune restaurateur qui a ouvert son établissement il y a tout juste 5 mois. Aujourd'hui, il s'est joint à ses confrères pour exprimer sa détresse. "On a pas de réponses, on ne sait pas où on va. On ne sait pas comment on doit faire pour travailler. On nous demande de mettre les gens dehors avant 21 heures".
De son côté, Filippo de Carlo, restaurateur à l'initiative de la manifestation se réjouit de voir que la mobilisation a prise. "On tape toujours sur la même catégorie. Ce n'est pas à nous de payer pour l'incompétence de l'Etat. Pour désengorger l'hôpital, il n'y avait qu'à mobiliser les cliniques de Corse il y a 4 ou 5 mois en arrière. Ce n'est pas à nous de payer les pots cassés", lance l'ancien candidat à la mairie de Bastia, à l'origine du rassemblement.
Après une vingtaine de minutes et toujours sous la pluie battante, plusieurs personnalités politiques ont rejoint la manifestation. Parmi elles, le président de l'exécutif, Gilles Simeoni, le conseiller territorial Hyacinthe Vanni ainsi que le président de la CAB, Louis Pozzo di Borgo qui rappelle, "l'équilibre est difficile entre crise sanitaire et crise économique, il faut entendre malgré tout l'inquiétude du corps médical et des urgentistes et trouver (...) Il faut que le corps préfectoral soit à l'écoute des restaurateurs et cafetiers mais que ces derniers soient aussi conscients du risque qu'encourent les populations."
On écoute Louis Pozzo di Borgo :
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