Au lendemain des affrontements devant les casernes de CRS d’Aspretto et de Furian i, les trois syndicats étudiants, Ghjuventù Paolina, Ghjuventù indipendentista et a Cunsulta di a ghjuventu corsa ainsi que le PNC, Core in Fronte et Corsica Libera ont décidé de maintenir la mobilisation initiée après l’agression d’Yvan Colonna, à la maison centrale d'Arles le 2 mars dernier.
La poursuite du mouvement s’inscrit dans la lignée des revendications du Collectif du 9 mars. « Nous suivrons la voie de la mobilisation tant que nos trois demandes ne seront pas prises en compte : la vérité pour Yvan Colonna, la libération des prisonniers politiques via un régime de semi-liberté ainsi que la reconnaissance du peuple Corse dans le débat constitutionnel », indique, ce lundi 28 mars, Jean-Christophe Angelini, président du Partitu di a Nazione Corsa (PNC).
Les "provocations" des derniers jours passent mal chez Corsica Libera et Core in Fronte. Pour eux, la mobilisation doit se poursuivre. « L’absence de vérité sur ce qui est arrivé à Yvan va dans le sens de la poursuite de la mobilisation. On peut imaginer que cela prendra la forme d’une grande manifestation comme cela avait été acté lors de notre dernière réunion du Collectif (Ndlr ; le 18 mars), avant qu’Yvan Colonna ne décède », indique Petru Anto Tomasi pour Corsica Libera.
Le Collectif nationaliste réuni ce mercredi à Corte
Alors qu’une réunion de coordination du Collectif du 9 mars se tiendra ce mercredi 30 mars en fin de journée à Corte, les trois syndicats étudiants Ghjuventù Paolina, Ghjuventù indipendentista et a Cunsulta di a ghjuventu corsa se sont accordés pour aller dans le même sens et proposer la tenue « d’une grande mobilisation à Ajaccio ce dimanche 3 avril ». En attendant, ils souhaitent : « Maintenir la pression avec des mobilisations sur toute l’île », détaille Rachel Regetti de Ghjuventù indipendentista.
Présents sur tous les rassemblements depuis près d’un mois, les militants de Core in Fronte seront à leurs côtés ce mercredi à Corte. « On discutera de la suite et on avisera tous ensemble », assure Jean-Baptiste Arena.
Femu a Corsica dans le dialogue politique
Absent lors de la dernière réunion du Collectif du 9 mars à cause de la visite de Gérald Darmanin, le parti Femu a Corsica sera bien présent ce mercredi 30 mars à Corte. « Il faut travailler au processus de sortie de crise de façon commune », indique Jean-Félix Acquaviva. Le député de la seconde circonscription de Haute-Corse rappelle toutefois que de négociation avec l’Etat ont été entamées « Nous voulons construire l’apaisement qu’attendent les Corses. On ne veut pas que les jeunes prennent des risques démesurés », conclue-t-il.
Un nouveau rassemblement à l'appel des lycéens était prévu ce lundi 28 mars à 18h30 devant la préfecture de Bastia.
La poursuite du mouvement s’inscrit dans la lignée des revendications du Collectif du 9 mars. « Nous suivrons la voie de la mobilisation tant que nos trois demandes ne seront pas prises en compte : la vérité pour Yvan Colonna, la libération des prisonniers politiques via un régime de semi-liberté ainsi que la reconnaissance du peuple Corse dans le débat constitutionnel », indique, ce lundi 28 mars, Jean-Christophe Angelini, président du Partitu di a Nazione Corsa (PNC).
Les "provocations" des derniers jours passent mal chez Corsica Libera et Core in Fronte. Pour eux, la mobilisation doit se poursuivre. « L’absence de vérité sur ce qui est arrivé à Yvan va dans le sens de la poursuite de la mobilisation. On peut imaginer que cela prendra la forme d’une grande manifestation comme cela avait été acté lors de notre dernière réunion du Collectif (Ndlr ; le 18 mars), avant qu’Yvan Colonna ne décède », indique Petru Anto Tomasi pour Corsica Libera.
Le Collectif nationaliste réuni ce mercredi à Corte
Alors qu’une réunion de coordination du Collectif du 9 mars se tiendra ce mercredi 30 mars en fin de journée à Corte, les trois syndicats étudiants Ghjuventù Paolina, Ghjuventù indipendentista et a Cunsulta di a ghjuventu corsa se sont accordés pour aller dans le même sens et proposer la tenue « d’une grande mobilisation à Ajaccio ce dimanche 3 avril ». En attendant, ils souhaitent : « Maintenir la pression avec des mobilisations sur toute l’île », détaille Rachel Regetti de Ghjuventù indipendentista.
Présents sur tous les rassemblements depuis près d’un mois, les militants de Core in Fronte seront à leurs côtés ce mercredi à Corte. « On discutera de la suite et on avisera tous ensemble », assure Jean-Baptiste Arena.
Femu a Corsica dans le dialogue politique
Absent lors de la dernière réunion du Collectif du 9 mars à cause de la visite de Gérald Darmanin, le parti Femu a Corsica sera bien présent ce mercredi 30 mars à Corte. « Il faut travailler au processus de sortie de crise de façon commune », indique Jean-Félix Acquaviva. Le député de la seconde circonscription de Haute-Corse rappelle toutefois que de négociation avec l’Etat ont été entamées « Nous voulons construire l’apaisement qu’attendent les Corses. On ne veut pas que les jeunes prennent des risques démesurés », conclue-t-il.
Un nouveau rassemblement à l'appel des lycéens était prévu ce lundi 28 mars à 18h30 devant la préfecture de Bastia.