Photo : Michel Luccioni
Incarcéré à la maison centrale de Poissy, Alain Ferrandi pourrait se retrouver en semi-liberté, si la décision du tribunal d’application des peines était confirmée. Les élus nationalistes restent très prudents face à cette nouvelle, mais considèrent que ce serait "un geste positif de la part du gouvernement".
Première réaction à chaud de Jean-Baptiste Arena, élu de Core in Fronte : " C'est une décision favorable, même si dans les 48 heures, cela peut déboucher sur un appel, comme cela a été le cas pour Pierre Alessandri dans le passé. Cela prouve néanmoins qu'à Paris, il y a des contradictions dans les hautes sphères. C’est quand même la première fois qu’Alain Ferrandi obtient une telle décision. On sait que le chemin va être encore long."
Le tribunal a, comme il l’avait fait pour Pierre Alessandri, statué en droit. Mais le Parquet a, en effet, 48 heures pour faire appel de la décision. Pour Pierre Alessandri, l’appel n’avait pas été favorable. Les élus font aussi remarquer que le statut de DPS a été maintenu. Et la première euphorie passée, la prudence est restée de mise.
Le gouvernement aurait-il soudainement lâché du lest ? « Je ne crois pas ! », répond Jean-Christophe Angelini, président d’Avanzemu. « A l’aune de l’analyse de ces derniers jours, il est trop tôt pour interpréter politiquement et positivement cette décision. Elle est, d’une part, susceptible d’appel, et d’autre part, elle intervient dans un moment étrange, davantage marqué par les injustices répétées que par les souhaits et les expressions d’une volonté d’apaisement. Donc, on va juger sur pièces et attendre un peu davantage pour confirmer une analyse. Mais, en l’état, nous restons extrêmement prudents ». C’est, in fine, la décision même de faire appel ou pas qui symbolisera, pour eux, le geste de Paris qui envoie des signaux quelque peu embrouillés.
Première réaction à chaud de Jean-Baptiste Arena, élu de Core in Fronte : " C'est une décision favorable, même si dans les 48 heures, cela peut déboucher sur un appel, comme cela a été le cas pour Pierre Alessandri dans le passé. Cela prouve néanmoins qu'à Paris, il y a des contradictions dans les hautes sphères. C’est quand même la première fois qu’Alain Ferrandi obtient une telle décision. On sait que le chemin va être encore long."
Le tribunal a, comme il l’avait fait pour Pierre Alessandri, statué en droit. Mais le Parquet a, en effet, 48 heures pour faire appel de la décision. Pour Pierre Alessandri, l’appel n’avait pas été favorable. Les élus font aussi remarquer que le statut de DPS a été maintenu. Et la première euphorie passée, la prudence est restée de mise.
Le gouvernement aurait-il soudainement lâché du lest ? « Je ne crois pas ! », répond Jean-Christophe Angelini, président d’Avanzemu. « A l’aune de l’analyse de ces derniers jours, il est trop tôt pour interpréter politiquement et positivement cette décision. Elle est, d’une part, susceptible d’appel, et d’autre part, elle intervient dans un moment étrange, davantage marqué par les injustices répétées que par les souhaits et les expressions d’une volonté d’apaisement. Donc, on va juger sur pièces et attendre un peu davantage pour confirmer une analyse. Mais, en l’état, nous restons extrêmement prudents ». C’est, in fine, la décision même de faire appel ou pas qui symbolisera, pour eux, le geste de Paris qui envoie des signaux quelque peu embrouillés.