C’est un splendide objet d’une centaine de pages que l’association Musanostra, sous la direction de Kévin Petroni, nous propose. Réunissant des spécialistes de Dante comme l’artiste et écrivain Jean-Paul Marcheschi, l’artiste Bernard Filippi, la conservatrice du Musée Rodin Sophie Biass-Fabiani, les chercheurs Fabien Landron, Isabelle Casta et Francis Beretti ou encore Danièle Robert la traductrice de La Divine Comédie ; mais aussi de grands amateurs de l’œuvre dantesque. Ce numéro spécial permet de mieux connaître l’œuvre du poète florentin à travers sa postérité.
Peinture, littérature, cinéma, séries, tous les arts ont trouvé dans l’œuvre dantesque une source d’inspiration inépuisable. Ils ont aussi permis à Dante de devenir, selon les mots de Paul Turchi-Duriani, un véritable mythe littéraire, l’incarnation du génie national italien. L’incarnation également de la culture gothique, opposée au classicisme et au rationalisme français. Dante est la figure du romantisme. De Delacroix en passant par Hugo et Chateaubriand, tous ont fait de lui le pilier de leur cathédrale gothique.
En Corse, Dante représente surtout une mémoire, celle de la culture orale qui a trouvé dans ses chants l’expression d’une culture commune. Une culture que l’on pouvait parodier comme Natalellu de Rusiu afin de restituer la vie moderne avec les mots du poète florentin. Une culture à laquelle on rend hommage, comme pour A Riccuccata. Le groupe tente de restituer dans sa pureté les formes du chant sacré à l’époque de Dante.
Alors que la ville de Bastia et la Collectivité de Corse ont lancé la candidature de Bastia pour qu’elle devienne capitale européenne de la culturelle en 2028, ce hors série de Musanostra témoigne de l’ouverture de la culture insulaire sur la Méditerranée et sur l’Europe. Il montre combien parler de l’Europe revient à parler de la Corse ; mais aussi combien parler de la Corse revient à parler des cultures qui nous entourent et qui nous enrichissent.
Peinture, littérature, cinéma, séries, tous les arts ont trouvé dans l’œuvre dantesque une source d’inspiration inépuisable. Ils ont aussi permis à Dante de devenir, selon les mots de Paul Turchi-Duriani, un véritable mythe littéraire, l’incarnation du génie national italien. L’incarnation également de la culture gothique, opposée au classicisme et au rationalisme français. Dante est la figure du romantisme. De Delacroix en passant par Hugo et Chateaubriand, tous ont fait de lui le pilier de leur cathédrale gothique.
En Corse, Dante représente surtout une mémoire, celle de la culture orale qui a trouvé dans ses chants l’expression d’une culture commune. Une culture que l’on pouvait parodier comme Natalellu de Rusiu afin de restituer la vie moderne avec les mots du poète florentin. Une culture à laquelle on rend hommage, comme pour A Riccuccata. Le groupe tente de restituer dans sa pureté les formes du chant sacré à l’époque de Dante.
Alors que la ville de Bastia et la Collectivité de Corse ont lancé la candidature de Bastia pour qu’elle devienne capitale européenne de la culturelle en 2028, ce hors série de Musanostra témoigne de l’ouverture de la culture insulaire sur la Méditerranée et sur l’Europe. Il montre combien parler de l’Europe revient à parler de la Corse ; mais aussi combien parler de la Corse revient à parler des cultures qui nous entourent et qui nous enrichissent.