«Nous sommes réunis aujourd’hui devant cette stèle en hommage au grand résistant communiste corse Jean Nicoli dans un contexte particulier » déclare Didier Ramelet-Stuart un des créateurs ce réseau d’action. «Ce choix du 14 juillet nous renvoie à deux évènements majeurs qui s’inscrivent dans les luttes de celles et ceux qui se sont battus pour le genre humain. Il y a le 14 juillet 1755 date de l’accession au généralat de la Corse Indépendante de Pasquale Paoli, grande figure de la tradition démocratique corse, militant infatigable pour le droit à la liberté et au bonheur pour le peuple corse. Il y aussi le 14 juillet 1789, quand le peuple français s’est élevé contre le despotisme de droit divin ».
A l’origine de ce réseau « Reta Sucialismu o Barbaria », les militants de A Manca Naziunale et ceux de Ghjuventù Cumunista Haute-Corse. « Il s’agit bien d’un réseau et non d’un collectif ou d’un parti » précise Liviu Marini, lui aussi à la base de ce réseau. « C’est un réseau d’action, de communication et de solidarité qui a été monté par nos deux organisations révolutionnaires communistes. Ce réseau a pour but de briser l’atomisation géographique de certains militants qui ne peuvent plus ou ne savent plus où militer, un réseau sur le créneau de l’autodétermination du peuple corse et d’un front commun des fronts révolutionnaires des forces progressistes en Corse. On représente une classe, celle du prolétariat, composée de personnes de tous horizons et de tous les âges. Nos 1ères actions ont été un affichage en ville et ce rassemblement de ce jeudi 14 juillet »
Tout un symbole pour le réseau donc de se rassembler devant la stèle à la mémoire de Jean Nicoli. « On veut rétablir une vérité quand on dit que Jean Nicoli est mort pour la France» explique encore Didier Ramelet Stuart « Dans sa constance et son sacrifice dans la lutte antifasciste, Jean Nicoli incarne pour les nouvelles générations un repère important. Comme lui nous devons collectivement nous préparer à résister face à l’essor des courants néo-fascistes, en Corse comme ailleurs. Mais il incarne aussi un autre combat, celui de la lutte anticolonialiste. C’est en enseignant 9 ans durant l’ancienne Afrique Occidentale Française, que son sentiment anti-impérialiste et son attachement aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes s’est considérablement renforcé. Alors que le peuple corse se délivrait par lui-même du joug fasciste , la veille de son exécution Jean Nicoli a délivré un testament politique on ne peut plus clair. Il écrit notamment à ses enfants : - Tout à l’heure je partirai. Si vous saviez comme je suis calme, presque heureux de mourir pour la Corse et pour le parti. Ne pleurez pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. Il sait que vous pouvez l’être, la tête de Maure et la fleur rouge, c’est le seul deuil que je vous demande. Au seuil de la tombe, je vous dis que la seule idée qui, sur notre pauvre terre, me semble belle, c’est le communiste. Je meurs pour notre Corse et pour mon parti-. Pour nous c’est donc clair, Jean Nicoli n’est pas mort pour la France et nous sommes ici pour rétablir les dernières volontés de ce grand combattant antifasciste et anticolonialiste en apposant respectueusement sur sa plaque Una Testa Mora è un fiore rossu ».
A l’origine de ce réseau « Reta Sucialismu o Barbaria », les militants de A Manca Naziunale et ceux de Ghjuventù Cumunista Haute-Corse. « Il s’agit bien d’un réseau et non d’un collectif ou d’un parti » précise Liviu Marini, lui aussi à la base de ce réseau. « C’est un réseau d’action, de communication et de solidarité qui a été monté par nos deux organisations révolutionnaires communistes. Ce réseau a pour but de briser l’atomisation géographique de certains militants qui ne peuvent plus ou ne savent plus où militer, un réseau sur le créneau de l’autodétermination du peuple corse et d’un front commun des fronts révolutionnaires des forces progressistes en Corse. On représente une classe, celle du prolétariat, composée de personnes de tous horizons et de tous les âges. Nos 1ères actions ont été un affichage en ville et ce rassemblement de ce jeudi 14 juillet »
Tout un symbole pour le réseau donc de se rassembler devant la stèle à la mémoire de Jean Nicoli. « On veut rétablir une vérité quand on dit que Jean Nicoli est mort pour la France» explique encore Didier Ramelet Stuart « Dans sa constance et son sacrifice dans la lutte antifasciste, Jean Nicoli incarne pour les nouvelles générations un repère important. Comme lui nous devons collectivement nous préparer à résister face à l’essor des courants néo-fascistes, en Corse comme ailleurs. Mais il incarne aussi un autre combat, celui de la lutte anticolonialiste. C’est en enseignant 9 ans durant l’ancienne Afrique Occidentale Française, que son sentiment anti-impérialiste et son attachement aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes s’est considérablement renforcé. Alors que le peuple corse se délivrait par lui-même du joug fasciste , la veille de son exécution Jean Nicoli a délivré un testament politique on ne peut plus clair. Il écrit notamment à ses enfants : - Tout à l’heure je partirai. Si vous saviez comme je suis calme, presque heureux de mourir pour la Corse et pour le parti. Ne pleurez pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. Il sait que vous pouvez l’être, la tête de Maure et la fleur rouge, c’est le seul deuil que je vous demande. Au seuil de la tombe, je vous dis que la seule idée qui, sur notre pauvre terre, me semble belle, c’est le communiste. Je meurs pour notre Corse et pour mon parti-. Pour nous c’est donc clair, Jean Nicoli n’est pas mort pour la France et nous sommes ici pour rétablir les dernières volontés de ce grand combattant antifasciste et anticolonialiste en apposant respectueusement sur sa plaque Una Testa Mora è un fiore rossu ».