« Dans un contexte de flambée inflationniste historique, jusqu’à +16% pour les produits alimentaires, Emmanuel Macron et le ministère viennent de présenter leur plan de revalorisation pour les personnels de l’Education Nationale et la révision de la grille de salaire, tout est inacceptable pour la CGT Educ’action » gronde Charles Casabianca, secrétaire de l’UD CGT 2B. « Les AESH et AED sont partiellement exclus des annonces de revalorisation alors que, de plus en plus, ils voient leur rémunération stagner au niveau du SMIC ou s’en approcher du fait de l’inflation. Alors que le ministère prévoit de verser la prime Pouvoir d’achat de la fonction publique d’ici l’automne, il est fort probable que les AESH et AED soient proches du maximum prévu, soit 800 € brut et proratisés sur le temps de travail. Pour la CGT c’est la grille AESH qu’il faut revoir en urgence et obtenir une grille pour les AED. A terme c’est bien d’un statut de catégorie B qui sera une solution. AESH et AED sont des métiers à part entière dont les missions ne sont plus à prouver ».
Et Marie-Ange Sauli, représentante AESH à la CGT, d’enchaîner : « Nous exigeons la création d’un véritable statut de la fonction publique d’Etat, de catégorie B, pour reconnaitre le métier d’AESH. Autres revendications depuis longtemps l’augmentation réelle et significative de rémunérations, 400 € net immédiatement, la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures, l’abandon du projet PIAL (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisés) et de la politique de mutualisation des moyens et l’abandon du projet de fusion AED (Assistant d'Education à Domicile) /AESH ».
Des revendications qui se déclinent aussi au niveau académique. « La précarité est encore plus fortement ressentie en Corse où le coût de la vie est un des plus élevés de l’hexagone. Nous dénonçons aussi certaines problématiques administratives comme le fait d’être prévenus la veille de son lieu d’affection. Nous souhaitons que le passage de notre quotité de travail à 62% qui ne concerne que les AESH en CDI soit étendu à l’ensemble de nos collègues sans restriction aucune. Enfin nous demandons que les données dont dispose le rectorat ne soient pas uniquement réservées aux élus des diverses commissions administratives mais bénéficient à tous les syndicats ».
Ce mardi les manifestants avaient reçu le soutien de nombreux parents d’élèves, telle cette mère d’un collégien de 5ème en situation de handicap. «Cette précarité des AESH met nos enfants position de faiblesse car ils ne parviennent pas à faire leur travail correctement. Moi j’aimerais qu’on s’occupe de mon enfant. Comme d’autres il a vraiment besoin d’un suivi. Au quotidien on constate que les AESH sont totalement investis et du jour au lendemain on nous enlève la moitié des heures auxquelles on avait eu droit. Mon enfant aujourd’hui il ne veut plus aller à l’école, il commence à développer une phobie scolaire. Aujourd’hui dans le pays il y a une certaine forme d’exaspération. On ne sait même pas vers qui se tourner. On a un enfant différent et on a l’impression qu’on nous fait une fleur, qu’on devrait être content »
Et Marie-Ange Sauli, représentante AESH à la CGT, d’enchaîner : « Nous exigeons la création d’un véritable statut de la fonction publique d’Etat, de catégorie B, pour reconnaitre le métier d’AESH. Autres revendications depuis longtemps l’augmentation réelle et significative de rémunérations, 400 € net immédiatement, la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures, l’abandon du projet PIAL (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisés) et de la politique de mutualisation des moyens et l’abandon du projet de fusion AED (Assistant d'Education à Domicile) /AESH ».
Des revendications qui se déclinent aussi au niveau académique. « La précarité est encore plus fortement ressentie en Corse où le coût de la vie est un des plus élevés de l’hexagone. Nous dénonçons aussi certaines problématiques administratives comme le fait d’être prévenus la veille de son lieu d’affection. Nous souhaitons que le passage de notre quotité de travail à 62% qui ne concerne que les AESH en CDI soit étendu à l’ensemble de nos collègues sans restriction aucune. Enfin nous demandons que les données dont dispose le rectorat ne soient pas uniquement réservées aux élus des diverses commissions administratives mais bénéficient à tous les syndicats ».
Ce mardi les manifestants avaient reçu le soutien de nombreux parents d’élèves, telle cette mère d’un collégien de 5ème en situation de handicap. «Cette précarité des AESH met nos enfants position de faiblesse car ils ne parviennent pas à faire leur travail correctement. Moi j’aimerais qu’on s’occupe de mon enfant. Comme d’autres il a vraiment besoin d’un suivi. Au quotidien on constate que les AESH sont totalement investis et du jour au lendemain on nous enlève la moitié des heures auxquelles on avait eu droit. Mon enfant aujourd’hui il ne veut plus aller à l’école, il commence à développer une phobie scolaire. Aujourd’hui dans le pays il y a une certaine forme d’exaspération. On ne sait même pas vers qui se tourner. On a un enfant différent et on a l’impression qu’on nous fait une fleur, qu’on devrait être content »
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