Le conseil municipal de ce jeudi 27 janvier a voté la poursuite du projet. Crédits Photo : Pierre-Manuel Pescetti
La municipalité de Bastia prévoit d’investir 3,8 millions d’euros hors taxes dans le quartier du Bon Pasteur situé dans la rue Sainte Elisabeth, d’ici fin 2024. La municipalité en est en majeur partie propriétaire depuis 2009. Objectif : développer une occupation transitoire d’une partie du site pour effectuer des tests de ce que pourrait être ce site à long terme, aujourd’hui presque désert.
Mais d’ici là, elle doit trouver les financements pour engager les premiers travaux de remise en état de 1 200 des 2 200 mètres carrés de bâti inoccupé. « L’état va déjà participer à hauteur de près de 680 000 euros au titre du fonds friche régional. Notre dossier a été retenu en novembre 2021 », précise Emmanuelle de Gentili, première adjointe et déléguée à la politique de la Ville, au renouvellement urbain et à la vie de quartiers.
Mais pour boucler le dossier et envisager de mettre en route cette première partie du projet, il en faudra plus. « Un million et demi d’euros manquent pour compléter la maquette », explique l’élue en pariant sur un financement de la collectivité de Corse pour plus d’un million d’euros et d’autres subventions d’Etat pour compléter.
Mais d’ici là, elle doit trouver les financements pour engager les premiers travaux de remise en état de 1 200 des 2 200 mètres carrés de bâti inoccupé. « L’état va déjà participer à hauteur de près de 680 000 euros au titre du fonds friche régional. Notre dossier a été retenu en novembre 2021 », précise Emmanuelle de Gentili, première adjointe et déléguée à la politique de la Ville, au renouvellement urbain et à la vie de quartiers.
🗳 #InVivu | Le Conseil municipal de #Bastia adopte le projet de restructuration et de réhabilitation du Bon Pasteur, un lieu dédié à l’artisanat et aux industries culturelles et créatives.
🤝 Lancement consultation AMO : 1er trimestre 2022
👷 Début des travaux : Printemps 2023 pic.twitter.com/gyd1ljX7FE
— Cità di Bastia (@Cita_Bastia) January 27, 2022
Mais pour boucler le dossier et envisager de mettre en route cette première partie du projet, il en faudra plus. « Un million et demi d’euros manquent pour compléter la maquette », explique l’élue en pariant sur un financement de la collectivité de Corse pour plus d’un million d’euros et d’autres subventions d’Etat pour compléter.
Un espace hybride entre habitations, locaux culturels et commerciaux
Le Bon Pasteur est un ensemble de bâtiments, de deux chapelles et de jardins en rouge sur la simulation 3D. Crédits Photo : Mairie de Bastia
Une première phase d’études et de consultations a été déjà été effectuée par l’assistant à maîtrise d’ouvrage Plateau Urbain, une coopérative d’urbanisme transitoire spécialisée dans l’accompagnement de projets d'utilisation temporaire de bâtiments et de sites vacants.
Sa mission ? Etudier le potentiel du quartier, proposer et mettre en place des solutions d’occupation en accord avec la politique de la ville. « Nous ne voulions pas faire uniquement des logements mais recréer une dynamique dans ce quartier », explique Emmanuelle de Gentili.
Lire aussi : Bastia-Corsica 2028 : « comment se présenter au Monde et se raconter à l’Europe ? »
Pour cela, si tous les financements sont débloqués et après rénovation, une partie de l’espace accueillera un tiers-lieu. Dans les locaux rénovés et mis à disposition, Plateau Urbain et la mairie effectueront des tests d’occupation pour envisager les implantations définitives. « On peut imaginer des locaux commerciaux, artisanaux, des espaces de création culturelle et artistique. C’est une phase de tests pour savoir ce qui colle le mieux au quartier », complète la première adjointe.
Lire aussi : Carrughju Santa Lisabetta
Si cette première phase de tests est concluante, la municipalité prévoit de relancer un appel à projets après le résultat non concluant de celui lancé en 2019.
Avant d’envisager la suite et la réhabilitation entière des 1 000 mètres carrés de bâti restants, de la deuxième chapelle et des 2 800 mètres carrés de jardins en friches et d’espaces de circulation du site. « Nous avançons prudemment pour construire un espace dynamique tout en respectant son caractère ancien et son histoire », conclut Emmanuelle de Gentili.
Sa mission ? Etudier le potentiel du quartier, proposer et mettre en place des solutions d’occupation en accord avec la politique de la ville. « Nous ne voulions pas faire uniquement des logements mais recréer une dynamique dans ce quartier », explique Emmanuelle de Gentili.
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Pour cela, si tous les financements sont débloqués et après rénovation, une partie de l’espace accueillera un tiers-lieu. Dans les locaux rénovés et mis à disposition, Plateau Urbain et la mairie effectueront des tests d’occupation pour envisager les implantations définitives. « On peut imaginer des locaux commerciaux, artisanaux, des espaces de création culturelle et artistique. C’est une phase de tests pour savoir ce qui colle le mieux au quartier », complète la première adjointe.
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Si cette première phase de tests est concluante, la municipalité prévoit de relancer un appel à projets après le résultat non concluant de celui lancé en 2019.
Avant d’envisager la suite et la réhabilitation entière des 1 000 mètres carrés de bâti restants, de la deuxième chapelle et des 2 800 mètres carrés de jardins en friches et d’espaces de circulation du site. « Nous avançons prudemment pour construire un espace dynamique tout en respectant son caractère ancien et son histoire », conclut Emmanuelle de Gentili.
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