La tension est montée d’un cran dans le centre-ville d’Ajaccio ce mardi où jeunes manifestants et forces de l’ordre s’opposent depuis ce midi.
Les incidents se sont poursuivis après la manifestation des lycées et collégiens. Si de nombreux jeunes sont partis, certains sont restés et ont continué à invectiver et affronter les forces de l’ordre durant l’après-midi au milieu d’une foule de passants qui ont pris fait et cause pour les lycées. Parmi eux, Jean Biancucci, président du groupe « Fà populu inseme » à l’Assemblée de Corse qui s’est efforcé de faire barrage aux forces de l’ordre. Un peu plus tard, Jean-François Casalta, élu de l’opposition à la mairie d’Ajaccio est sous le choc. « Des jeunes viennent manifester par rapport à la situation dramatique vécue par un homme entre la vie et la mort, explique-t-il, et regardez la réponse de l’État ! Que voulez-vous que je vous dise. »
Non loin de là, une passante invective un garde mobile. « Vous n’avez pas honte ? Vous avez blessé un enfant ! »
Au cours de l’après-midi, la tension est encore montée. Certains jeunes viennent narguer les CRS. Alors qu’un rassemblement semble prévu en début de soirée devant la préfecture de région, les forces de l’ordre en ont bloqué l’accès et font face à des manifestant qui sont, eux, sur la route. Mais les jeunes sont rejoints par de nombreuses personnes, plus anciennes. De temps à autre, des grenades lacrymogènes s’opposent aux projectiles et cocktails molotov. Il est 18 heures . Des blessés sont à déplorer de part et d’autre. L ‘odeur des gaz lacrymogènes se fait encore sentir dans la rue Fesch où de nombreux commerces ont déjà fermé.
La nuit est tombée sur Ajaccio, pas la tension.
Les incidents ont pris fin vers 22 heures
"Pour l'instant nous sommes à neuf blessés comptabilisés dont deux forces de l'ordre", a indiqué en début de soirée à l'AFP Nicolas Septe, procureur de la République à Ajaccio, précisant qu'il s'agissait de blessés légers.
Les six manifestants ont été touchés par des tirs de lanceurs de balles de défense (LBD), a-t-il ajouté. "Il s'agit de tirs en réplique notamment à des jets de cocktails molotov sur la préfecture", a ajouté le procureur.
A Bastia, des heurts ont débuté vers 16H30 devant la préfecture avec des jets de projectiles sur les forces de l'ordre et ils ont fait un "blessé léger chez un CRS", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Bastia Arnaud Viornery.
Des heurts avaient déjà eu lieu lundi.
Les incidents se sont poursuivis après la manifestation des lycées et collégiens. Si de nombreux jeunes sont partis, certains sont restés et ont continué à invectiver et affronter les forces de l’ordre durant l’après-midi au milieu d’une foule de passants qui ont pris fait et cause pour les lycées. Parmi eux, Jean Biancucci, président du groupe « Fà populu inseme » à l’Assemblée de Corse qui s’est efforcé de faire barrage aux forces de l’ordre. Un peu plus tard, Jean-François Casalta, élu de l’opposition à la mairie d’Ajaccio est sous le choc. « Des jeunes viennent manifester par rapport à la situation dramatique vécue par un homme entre la vie et la mort, explique-t-il, et regardez la réponse de l’État ! Que voulez-vous que je vous dise. »
Non loin de là, une passante invective un garde mobile. « Vous n’avez pas honte ? Vous avez blessé un enfant ! »
Au cours de l’après-midi, la tension est encore montée. Certains jeunes viennent narguer les CRS. Alors qu’un rassemblement semble prévu en début de soirée devant la préfecture de région, les forces de l’ordre en ont bloqué l’accès et font face à des manifestant qui sont, eux, sur la route. Mais les jeunes sont rejoints par de nombreuses personnes, plus anciennes. De temps à autre, des grenades lacrymogènes s’opposent aux projectiles et cocktails molotov. Il est 18 heures . Des blessés sont à déplorer de part et d’autre. L ‘odeur des gaz lacrymogènes se fait encore sentir dans la rue Fesch où de nombreux commerces ont déjà fermé.
La nuit est tombée sur Ajaccio, pas la tension.
Les incidents ont pris fin vers 22 heures
"Pour l'instant nous sommes à neuf blessés comptabilisés dont deux forces de l'ordre", a indiqué en début de soirée à l'AFP Nicolas Septe, procureur de la République à Ajaccio, précisant qu'il s'agissait de blessés légers.
Les six manifestants ont été touchés par des tirs de lanceurs de balles de défense (LBD), a-t-il ajouté. "Il s'agit de tirs en réplique notamment à des jets de cocktails molotov sur la préfecture", a ajouté le procureur.
A Bastia, des heurts ont débuté vers 16H30 devant la préfecture avec des jets de projectiles sur les forces de l'ordre et ils ont fait un "blessé léger chez un CRS", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Bastia Arnaud Viornery.
Des heurts avaient déjà eu lieu lundi.