Photos grand format, supports légendés, création d’un clip à partir de photos et de témoignages récupérés durant les ateliers auprès des habitants et acteurs sociaux, c’est une grande rétrospective qui a été réalisée une année durant et qui nous fera découvrir ce quartier d’Ajaccio depuis la période Génoise jusqu’au développement de l’urbanisme des années soixante à nos jours : « Cette action a permis d’accompagner les habitants des Salines pendant toute la période des travaux et a favorisé une projection dans le futur. L’exposition a également permis de développer bien des échanges intergénérationnels et inter culturels. En bclair, les habitants s’approprient une histoire commune, vecteur du lien social » a expliqué le député-maire qui assistait à la conférence de presse.
L’âme d’un quartier
Il a d’ailleurs salué l’initiative et le travail réalisé par cette dynamique équipe et évoqué ce quartier de la ville et le voyage dans le temps raconté avec cette exposition : « Il faut savoir d’où l’on vient, surtout les plus jeunes, vivement intéressés par l’histoire des Salines, quartier qui a une âme, une histoire, une identité. »
Marie-Noëlle Nadal a également expliqué cette grande aventure humaine avec les habitants des Salines, le travail réalisé surtout : « Cela permettra d’accompagner les habitants vers le futur, les jeunes à mieux comprendre la naissance du grand Ajaccio et aussi l’histoire de cette partie de la ville que les « anciens » apprécient beaucoup. »
Le temple du foot…
Les Salines, c’était la campagne, le prolongement naturel du Finosello avec ses jardins dont les maraîchers traversaient la ville pour se rendre place du marché. C’était également la sortie à la campagne pour bon nombre d’établissements scolaires lors de la sortie hebdomadaire, mais c’est surtout le stade Jean-Lluis de l’ACA où se déplaçait les nombreux supporters le dimanche pour des derbies qui ont marqué l’histoire et qui font remonter bien des histoires à la surface entre 1954 et 1971. Les Salines c’était aussi et surtout la plage, « Hollywood-chez Tony…» l’ancienne jetée aujourd’hui disparue, les retrouvailles l’été venu et l’ambiance qui y régnait. C’est tout cela les Salines avec la naissance des premières résidences dont Marc Paoli en a fait une célèbre chanson…
Un peu d’histoire
Bien avant, les Salines c’était 60 000 M² de marécages et d’étangs situés sous le niveau de la mer. On y aurait même exploité le sel mais c’était un lieu particulièrement insalubre qui a poussé les Génois à construire les premières habitations d’Ajaccio dans l’actuel centre historique. Vers la fin des années mille sept-cent, l’assèchement des salines entre dans le cadre de la mise en valeur de la ville et le quartier Salines-Candia sont donnés par l’Empereur à son cousin André Ramolino. Il deviendra un immense jardin botanique par décret Impérial mais il redeviendra un foyer de paludisme quelques années plus tard. Les salines deviennent ensuite un jardin d’acclimatation, une pépinière départementale, une plantation d’arbres fruitiers, de coton, de thé et même de cannes à sucre mais les échecs s’accumulent et la pépinière tourne au ralenti.
Peu après, elle est cédée à la colonie pénitentiaire de St Antoine.
Elle sera plus tard transformée en école d’agriculture mais la menace des eaux est trop importante et l’école est transférée vers Castelluccio. Les chasseurs fréquentaient les lieux pour la bécasse notamment mais aussi les merles et les cols verts.
Au début des années cinquante, un plan d’aménagement du quartier est adopté pour résoudre la crise du logement et du mal logement ! Le quartier des Salines prend alors son envol avec la construction de logements sociaux.
Le vernissage de l’exposition aura lieu samedi 13 mai à partir de 15 heures.
L’âme d’un quartier
Il a d’ailleurs salué l’initiative et le travail réalisé par cette dynamique équipe et évoqué ce quartier de la ville et le voyage dans le temps raconté avec cette exposition : « Il faut savoir d’où l’on vient, surtout les plus jeunes, vivement intéressés par l’histoire des Salines, quartier qui a une âme, une histoire, une identité. »
Marie-Noëlle Nadal a également expliqué cette grande aventure humaine avec les habitants des Salines, le travail réalisé surtout : « Cela permettra d’accompagner les habitants vers le futur, les jeunes à mieux comprendre la naissance du grand Ajaccio et aussi l’histoire de cette partie de la ville que les « anciens » apprécient beaucoup. »
Le temple du foot…
Les Salines, c’était la campagne, le prolongement naturel du Finosello avec ses jardins dont les maraîchers traversaient la ville pour se rendre place du marché. C’était également la sortie à la campagne pour bon nombre d’établissements scolaires lors de la sortie hebdomadaire, mais c’est surtout le stade Jean-Lluis de l’ACA où se déplaçait les nombreux supporters le dimanche pour des derbies qui ont marqué l’histoire et qui font remonter bien des histoires à la surface entre 1954 et 1971. Les Salines c’était aussi et surtout la plage, « Hollywood-chez Tony…» l’ancienne jetée aujourd’hui disparue, les retrouvailles l’été venu et l’ambiance qui y régnait. C’est tout cela les Salines avec la naissance des premières résidences dont Marc Paoli en a fait une célèbre chanson…
Un peu d’histoire
Bien avant, les Salines c’était 60 000 M² de marécages et d’étangs situés sous le niveau de la mer. On y aurait même exploité le sel mais c’était un lieu particulièrement insalubre qui a poussé les Génois à construire les premières habitations d’Ajaccio dans l’actuel centre historique. Vers la fin des années mille sept-cent, l’assèchement des salines entre dans le cadre de la mise en valeur de la ville et le quartier Salines-Candia sont donnés par l’Empereur à son cousin André Ramolino. Il deviendra un immense jardin botanique par décret Impérial mais il redeviendra un foyer de paludisme quelques années plus tard. Les salines deviennent ensuite un jardin d’acclimatation, une pépinière départementale, une plantation d’arbres fruitiers, de coton, de thé et même de cannes à sucre mais les échecs s’accumulent et la pépinière tourne au ralenti.
Peu après, elle est cédée à la colonie pénitentiaire de St Antoine.
Elle sera plus tard transformée en école d’agriculture mais la menace des eaux est trop importante et l’école est transférée vers Castelluccio. Les chasseurs fréquentaient les lieux pour la bécasse notamment mais aussi les merles et les cols verts.
Au début des années cinquante, un plan d’aménagement du quartier est adopté pour résoudre la crise du logement et du mal logement ! Le quartier des Salines prend alors son envol avec la construction de logements sociaux.
Le vernissage de l’exposition aura lieu samedi 13 mai à partir de 15 heures.
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