Retour sur les tempêtes qui ont touché la Corse ces 6 dernières années

Parmi les intempéries marquantes de ces six dernières années, on se souvient du 14 octobre 2016 où une mini-tornade avait frappé les installations de la Marie-Do sur la place Miot à Ajaccio. Une partie du chapiteau avait été arrachée, un camion semi-remorque s’était allongé, les tables et les chaises volaient. Au total, 28 personnes avaient été blessées dont deux bénévoles de l’association qui avait été hospitalisés dans un état grave.

Un peu plus d’un mois plus tard, les 23 et 24 novembre 2016, c’est la Haute-Corse qui a été touchée par d’importantes intempéries. Dans la matinée, Météo France a déclenché l’alerte rouge pour « pluie-inondation ». Les fortes précipitations qui s’étaient abattues dans le Nord de l’île avaient fait sortir de leur lit le Golo et le Tavignanu. Le centre commercial du Géant Furiani avait été submergé par les eaux. Les routes avaient été coupées. Durant la journée du 23 novembre, les services de secours dont 350 hommes et femmes avaient été mobilisés, sont intervenus 195 fois. Trente personnes avaient été mises en sécurité et une dizaine avait même été secourue par hélitreuillage. Aucun mort n’était à déplorer.

Le quai des martyrs à Bastia sous l’eau, les marines du Cap Corse détruites, les bateaux projetés sur les rochers...tout le monde a toujours en tête les images de la tempête Adrian qui a sévi en octobre 2018 dans toute la Corse. Cet épisode climatique avait d’ailleurs donné lieu à l’une des deux seules alertes rouge de Météo France pour « Vents violents, pluie et inondations ». Et pour cause, des rafales avaient atteint 230 km/heures. Un homme était décédé en chutant du toit de sa maison lors de la tempête. Sur le plan matériel, les lignes électriques et téléphoniques avaient été arrachées privant ainsi près de 20 000 personnes de courant.

Le 11 juin 2020, plusieurs quartiers d’Ajaccio sont inondés à la suite d’un épisode de pluies torrentielles. Dans les rues du Maréchal Juin et sur l’avenue Noël Franchi les voitures ont flotté. L’eau est montée à 1,5 mètre de haut. Personne n’a été blessé. Un mois plus tard, l’état de catastrophe naturelle a été décrété.

 Les 14 et 15 novembre 2021, la plaine orientale a connu des inondations et coulées de boue importante. Les routes menant à Ghisonaccia ont été coupées et de nombreux agriculteurs ont eu leurs champs submergés. Bien heureusement, aucun blessé ou mort n’était à déplorer. En mars 2022, un arrêté ministériel reconnaissant l’état de catastrophe naturelle sur la commune de Talasani a été pris.