Photo : GAP
Ce mardi 16 mars, des élèves de l'école Joseph-Pietri sont envoyés dans le bureau de Simon Orsatti, directeur de l'école, pour évoquer un "comportement inadmissible". Les enfants auraient malmené des camarades et les auraient même insultés ce qui aurait conduit le chef d'établissement à devoir "les recadrer", indique le STC éducation.
Dans la journée, les parents d'un des élèves qui était convoqué par Simon Orsatti, se seraient introduits à l'école Joseph-Pietri, sans masques, et auraient menacé le directeur de l'école dans son bureau. Les parents auraient également déposé une plainte contre Simon Orsatti à la gendarmerie de Porto-Vecchio.
Deux jours plus tard, le 18 mars, le chef d'établissement aurait été entendu à la gendarmerie.de Porto-Vecchio. Lors de sa convocation, selon le STC éducation, les gendarmes auraient parlé de relever les empreintes du directeur ainsi que son ADN. Des pratiques que Jean-Pierre Luciani, représentant STC éducation trouve "inappropriées et inconcevables".
Pour soutenir Simon Orsatti, le STC Educazione appelait à un débrayage sur l'ensemble des écoles primaires de la commune de Porti Vechju dès 8h30, ce lundi 22 mars. Un rassemblement initié par le syndicat s'est également tenu dans la matinée devant l'école élémentaire de Porto-Vecchio. Aux côtés de la communauté pédagogique, l'inspecteur d'académique, Stéphane Marchand, des anciens professeurs, des habitants de Porto-Vecchio, la municipalité ainsi que les parents d'élèves sont venus, montrer leur soutien au directeur qui officie depuis 41 ans.
Sur les réseaux sociaux, le maire de la ville, Jean-Christophe Angelini s'est indigné.
Dans la journée, les parents d'un des élèves qui était convoqué par Simon Orsatti, se seraient introduits à l'école Joseph-Pietri, sans masques, et auraient menacé le directeur de l'école dans son bureau. Les parents auraient également déposé une plainte contre Simon Orsatti à la gendarmerie de Porto-Vecchio.
Deux jours plus tard, le 18 mars, le chef d'établissement aurait été entendu à la gendarmerie.de Porto-Vecchio. Lors de sa convocation, selon le STC éducation, les gendarmes auraient parlé de relever les empreintes du directeur ainsi que son ADN. Des pratiques que Jean-Pierre Luciani, représentant STC éducation trouve "inappropriées et inconcevables".
Pour soutenir Simon Orsatti, le STC Educazione appelait à un débrayage sur l'ensemble des écoles primaires de la commune de Porti Vechju dès 8h30, ce lundi 22 mars. Un rassemblement initié par le syndicat s'est également tenu dans la matinée devant l'école élémentaire de Porto-Vecchio. Aux côtés de la communauté pédagogique, l'inspecteur d'académique, Stéphane Marchand, des anciens professeurs, des habitants de Porto-Vecchio, la municipalité ainsi que les parents d'élèves sont venus, montrer leur soutien au directeur qui officie depuis 41 ans.
Sur les réseaux sociaux, le maire de la ville, Jean-Christophe Angelini s'est indigné.
Simon Orsatti, le directeur de l'école.
Une rencontre prévue avec la directrice académique
Interrogée à ce sujet, Virginie Frantz , inspectrice d’académie et directrice académique des services de l'éducation nationale de Corse du Sud "appelle à l'apaisement et à la mesure, et ce dans l’intérêt de nos élèves". Elle rappelle aussi que "la communauté éducative doit pouvoir exercer sereinement l’ensemble de ses missions. Je continuerai d’accompagner personnellement chaque enseignant qui fait l’objet d’un dépôt de plainte ou de critiques de la part des usagers."
Le STC sera reçu ce mardi 23 mars à 14 heures par Virginie Frantz pour évoquer les suites du dossier.
Interrogée à ce sujet, Virginie Frantz , inspectrice d’académie et directrice académique des services de l'éducation nationale de Corse du Sud "appelle à l'apaisement et à la mesure, et ce dans l’intérêt de nos élèves". Elle rappelle aussi que "la communauté éducative doit pouvoir exercer sereinement l’ensemble de ses missions. Je continuerai d’accompagner personnellement chaque enseignant qui fait l’objet d’un dépôt de plainte ou de critiques de la part des usagers."
Le STC sera reçu ce mardi 23 mars à 14 heures par Virginie Frantz pour évoquer les suites du dossier.
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