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"Corse ancienne", le blog à découvrir


Marilyne SANTI le Vendredi 29 Décembre 2017 à 20:17

En cherchant quelques contes et légendes de notre île sur internet, nous tombons parfois sur des pages offrant des trésors photographiques ou d'écriture racontant son histoire. Un extraordinaire voyage nous y attend.



"Corse ancienne", le blog à découvrir
La toile a ça d'extraordinaire, que de lien en lien, les recherches effectuées nous font autant voyager qu'une machine à remonter le temps. « Corse ancienne » est un blog, découvert au hasard d'une errance sur le net, qui, sans avoir le contenu d'une médiathèque ou d'une photothèque apporte son lot de souvenirs et de poésie.
Légende et contes y ont leur place. En voici des extraits, illustrés de magnifiques photos, dont la lecture est à poursuivre en suivant ce lien : https://lacorsedantan.com/ 
   
Piana : la légende de ses calanche
«Les calanques de Piana sont si remarquables qu’on ne pouvait pas laisser ce site sans explication. Il y a donc une légende élégante qui explique la formation de celles-ci : Satan, en enfer, observait une bergère durant des semaines et son amour pour elle grandissait de jour en jour. Il fallait donc qu’il la rencontcoeur-des-calanchere, et c’est ce que Satan fait un matin en surgissant sur terre. Il entreprit alors de conquérir le cœur de cette bergère, mais celle-ci, n’ayant bien entendu aucun sentiment pour lui, pour s’en débarrasser le couvrit d’insultes, lui infligea des coups avec ses pieds et ses mains pour le chasser, et appela à son mari à la rescousse pour l’aider. Ce dernier devint alors furieux et tabassa le maître des ténèbres qui repartit bredouille la queue entre les jambes...»
http://corse-cpa.over-blog.com/2016/07/29/piana-la-legende-des-ses-calanches/  
Légende : Le général Montecatini
«Le général Montecatini fort, grand, robuste et beau parleur, Parfait Montecatini, fut très jeune, célèbre non seulement dans son village de Palasca mais aussi dans toute la Balagne, pour ses talents de bon tireur.
Il avait seize ans, ce jour, où il s'exerçait dans la campagne avec un vieux pistolet à coup appelé "catana", il tua accidentellement un paysan. Il s'exila donc pour le Vénézuela.Au Venezuela Montecatini s'y imposa très vite par sa force et son intelligence.
Il chassa le serpent qui terrorisait le pays et découvrit une mine d'or. Il devint ainsi très riche, et surtout célèbre dans toute l'Amérique du sud.
Un jour, il arriva que le président de la République vénézuélienne soit renversé, Montecatini le remis en place en moins de deux semaines, voilà pourquoi le président le nomma général de l'armée.
Riche et couvert d'honneurs, il quitta Caracas et rentra en Corse...»
http://corse-cpa.over-blog.com/2016/07/31/legende-le-general-montecatini/  
Catarinella, monte plus haut
"Catarinella et ses deux sœurs allaient chercher du bois au pied du Monte Incudine (i), et tous les jours une voix disait à la plus jeune :
« Catarinella, monte plus haut. » (i) Monte Incudine, la plus haute montagne du sud de la Corse, située au-dessus des sources du Rizzanese et du Travo. L'In- cudine est une masse énorme de granit, terminée par une plate-forme en pierre grise, lisse et polie, qui ressemble à une immense enclume. De cette forme étrange du rocher est venu le nom de la montagne.
Les jeunes filles curent d'abord bien peur, mais à force d'entendre cette voix qui l'appelait, Catarinella finit par s'y familiariser.

Un jour elle dit à ses sœurs :

« Voulons-nous monter voir ce que veut cette voix?

Oh ! La sotte ! veux-tu nous faire tuer ?

Il faut que je sache ce que l'on me veut.

Tu ferais bien mieux de ramasser ta charge de bois et de retourner à la maison » Mais la jeune fille, qui était courageuse, ne voulut rien entendre. Elle embrassa ses sœurs et partit du côté d'où la voix semblait venir. A mesure qu'elle avançait vers le sommet du Monte IiiciuUne, la voix disait toujours ..."

http://corse-cpa.over-blog.com/2016/07/21/catarinella-monte-plus-haut/
 
La dot de Maria
«Maria était heureuse, certes, mais son bonheur était mitigé par l'humiliation qu'elle éprouvait de n'apporter en dot à son époux que sa personne et les quelques misérables hardes qu'elle possédait.  
Joanna Ambiegna était fière du mariage de sa fille, mais bien triste aussi. Elle sentait qu'elle la perdait à jamais. Loin de compatir à la peine de la vieille femme et de chercher à l'adoucir, la jeune fille passait ses derniers jours à la gourmander, l'accusant d'avoir mal géré son héritage, - si l'on peut appeler héritage deux chèvres, une cahute croulante et quatre meubles, - déclarant que le peu qui restait était à elle et qu'elle entendait l'emporter.  
>Tout ce qui se trouvait dans la cahute, jusqu'aux ustensiles de ménage, jusqu'aux couvertures, jusqu'aux assiettes d'étain, tout fut entassé dans des paniers. Ce n'est pas que Maria pensât que cela pût servir en aucune façon dans la riche demeure de son futur époux, dans ce château d'Orcino dont on vantait partout le luxe et les commodités, mais, comme elle le disait, elle ne voulait pas y entrer les mains vides...»
http://corse-cpa.over-blog.com/2016/07/27/la-sposata-ou-la-fille-au-coeur-dur/