Deux semaines après la tentative d'assassinat d'Yvan Colonna, agressé le 2 mars dernier dans la prison d’Arles, plusieurs établissements scolaires à travers l’île sont toujours concernés par des blocages ou tentatives de blocage menés par des élèves.
Au lycée Giocante de Casabianca de Bastia " afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel" les cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre et l'enseignement en distanciel, comme au temps du Covid, a été mis en place.
Face à ce long blocage les enseignants du Fangu ont pris la parole pour mettre en garde parents et élèves "sur les conséquences qu'auront ces nombreuses journées de cours perdues sur la scolarité et la formation de lycéens déjà perturbés par deux ans de Covid."
Malgré le maintient d'une forme de continuité pédagogique en assurant "autant que possible leur enseignement en distanciel jusqu’à nouvel ordre, ils affirment que "cette modalité, à laquelle nous avons eu recours pendant la pandémie, ne remplacera jamais de véritables cours et présente des limites pour les élèves comme pour les enseignants."
"Nous ne pouvons garantir que les programmes seraient achevés"
Inquiets de voir les élèves "privés de leur droit de suivre leur scolarité dans des conditions normales" ils alertent "si la situation devait durer, nous ne pouvons garantir que les programmes seraient achevés et les élèves préparés pour les épreuves du baccalauréat et les échéances en termes d’orientation dont les dates sont fixées au niveau national."
Le communique se conclut avec un appel à l'apaisement "nous devons pouvoir reprendre notre mission au service de nos élèves et de leur avenir."
Au lycée Giocante de Casabianca de Bastia " afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel" les cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre et l'enseignement en distanciel, comme au temps du Covid, a été mis en place.
Face à ce long blocage les enseignants du Fangu ont pris la parole pour mettre en garde parents et élèves "sur les conséquences qu'auront ces nombreuses journées de cours perdues sur la scolarité et la formation de lycéens déjà perturbés par deux ans de Covid."
Malgré le maintient d'une forme de continuité pédagogique en assurant "autant que possible leur enseignement en distanciel jusqu’à nouvel ordre, ils affirment que "cette modalité, à laquelle nous avons eu recours pendant la pandémie, ne remplacera jamais de véritables cours et présente des limites pour les élèves comme pour les enseignants."
"Nous ne pouvons garantir que les programmes seraient achevés"
Inquiets de voir les élèves "privés de leur droit de suivre leur scolarité dans des conditions normales" ils alertent "si la situation devait durer, nous ne pouvons garantir que les programmes seraient achevés et les élèves préparés pour les épreuves du baccalauréat et les échéances en termes d’orientation dont les dates sont fixées au niveau national."
Le communique se conclut avec un appel à l'apaisement "nous devons pouvoir reprendre notre mission au service de nos élèves et de leur avenir."