Julie Benetti. Photo Michel Luccioni
Ce mercredi 5 mai le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, qui se refuse à une annulation totale des épreuves du bac, est revenu sur l'organisation des épreuves et a annoncé un réaménagement de certaines épreuves.
Si à l'origine, le programme 2021 prévoyait une épreuve de Grand Oral et une épreuve de philosophie, selon les dernières annonces ministérielles, le contrôle continu pèse pour 82% de la note finale de baccalauréat. L'épreuve écrite de philosophie et celle du Grand Oral ne valent que pour 18% de la note finale.
Malgré ces aménagements les lycées corses ont poursuivi la mobilisation. Après le Fesch à Ajaccio, le lycée du Fiumorbu et le Laetitia, à Ajaccio également, ont mené eux aussi des opérations de blocage, plus ou moins symboliques, ce jeudi 6 mai. Les élèves campent donc sur leurs positions, et demandent l’annulation des épreuves.
Une réunion avec la rectrice de Corse
Pour exprimer leur mécontentement les représentants du conseil académique pour la vie lycéenne ont demandé une rencontre avec la rectrice de Corse. "Cette rencontre avait été prévue dès hier avant que le Ministre annonce les nouveaux aménagements de la session 2021 du baccalauréat. - précise après près de deux heures d'échange Julie Benetti - Elle a été maintenue et a permis aux lycéens d'exprimer leurs inquiétudes et de pouvoir y répondre."
Des modalités d'évaluation décidées par le ministre plus avantageuses que celles d'un contrôle continu intégral
Pour la rectrice il est important "que les épreuves de fin d'année soient maintenues pour les préparer les élèves à la suite de leur cursus dans l'enseignement supérieur dont la première exigence est l'expression maîtrisée d'une réflexion personnelle à l'écrit comme à l'oral."
Julie Benetti se veut rassurante " le temps restant d'ici à la mi-juin sera mobilisé de la meilleure façon possible par les chefs d'établissement et les équipes pédagogiques pour la préparation de nos élèves aux épreuves."
Les lycéens campent donc sur leurs positions
Après deux heures d’entretien en visioconférence, Chiara Mistre, élève de terminale au lycée Laetitia, est mitigée. Si elle ressenti de l’écoute de la part de la rectrice, elle avoue néanmoins que la réunion « tournait un peu en rond ». Les élèves entendent donc poursuivre le mouvement demain, vendredi 7 mai. Et pourquoi pas, initier une action en commun, du moins, entre lycées ajacciens.
Si à l'origine, le programme 2021 prévoyait une épreuve de Grand Oral et une épreuve de philosophie, selon les dernières annonces ministérielles, le contrôle continu pèse pour 82% de la note finale de baccalauréat. L'épreuve écrite de philosophie et celle du Grand Oral ne valent que pour 18% de la note finale.
Malgré ces aménagements les lycées corses ont poursuivi la mobilisation. Après le Fesch à Ajaccio, le lycée du Fiumorbu et le Laetitia, à Ajaccio également, ont mené eux aussi des opérations de blocage, plus ou moins symboliques, ce jeudi 6 mai. Les élèves campent donc sur leurs positions, et demandent l’annulation des épreuves.
Une réunion avec la rectrice de Corse
Pour exprimer leur mécontentement les représentants du conseil académique pour la vie lycéenne ont demandé une rencontre avec la rectrice de Corse. "Cette rencontre avait été prévue dès hier avant que le Ministre annonce les nouveaux aménagements de la session 2021 du baccalauréat. - précise après près de deux heures d'échange Julie Benetti - Elle a été maintenue et a permis aux lycéens d'exprimer leurs inquiétudes et de pouvoir y répondre."
Des modalités d'évaluation décidées par le ministre plus avantageuses que celles d'un contrôle continu intégral
Pour la rectrice il est important "que les épreuves de fin d'année soient maintenues pour les préparer les élèves à la suite de leur cursus dans l'enseignement supérieur dont la première exigence est l'expression maîtrisée d'une réflexion personnelle à l'écrit comme à l'oral."
Julie Benetti se veut rassurante " le temps restant d'ici à la mi-juin sera mobilisé de la meilleure façon possible par les chefs d'établissement et les équipes pédagogiques pour la préparation de nos élèves aux épreuves."
Les lycéens campent donc sur leurs positions
Après deux heures d’entretien en visioconférence, Chiara Mistre, élève de terminale au lycée Laetitia, est mitigée. Si elle ressenti de l’écoute de la part de la rectrice, elle avoue néanmoins que la réunion « tournait un peu en rond ». Les élèves entendent donc poursuivre le mouvement demain, vendredi 7 mai. Et pourquoi pas, initier une action en commun, du moins, entre lycées ajacciens.
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