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STC : les agents des centres de vacances du comité central du groupe public ferroviaire se mobilisent à Calvi


Maria-Serena Volpei-Aliotti le Vendredi 1 Avril 2022 à 14:56

Le STC, Syndicat des Travailleurs Corses, a organisé ce jeudi 31 mars, au camp de vacances Orizonte Novu de Calvi, une première conférence de presse intersyndicale pour appeler à la mobilisation nationale des agents, avant l'ouverture saisonnière des structures d'accueils et la NAO (Négociation annuelle obligatoire).



STC : les agents des centres de vacances du comité central du groupe public ferroviaire se mobilisent à Calvi
Le STC, associé à L’UNSA Ferroviaire et Sud Rail, a tenu ce jeudi 31 mars, une conférence de presse à Orizonte Novu de Calvi, le centre de vacances du comité central du groupe public ferroviaire (CCGPF),chargé d’assurer la gestion des activités sociales pour les cheminots actifs et retraités et leurs ayants droit.
 
 
" Nous tenons, aujourd'hui, cette conférence de presse à Calvi, avec Sud Rail et l'UNSA Ferroviaire, afin de faire valoir le droit des salariés en Corse comme ailleurs, qui aujourd'hui sont méprisés par leur direction. À l'heure actuelle, la situation au sein du CCGPF (Comité Central du Groupe Public Ferroviaire) est insupportable", indique Jean Brignole, secrétaire national  du STC. 
Ainsi, le Syndicat des Travailleurs corses, l’UNSA ferroviaire et Sud Rail (Solidaire, Unitaire et Démocratique Rail), syndicats nationaux, revendiquent ensemble, depuis Calvi pour défendre et faire valoir les droits des salariés. Une mobilisation qui s'étendra ces jours-ci, au plan national. 
" Cette conférence de presse est la première d'une longue série. Les prochaines actions se dérouleront au plan national pour dénoncer d'une part une situation inacceptable, mais aussi pour appeler à une large mobilisation"
 
Une action intersyndicale qui intervient avant la réunion de la NAO, (Négociation Annuelle Obligatoire) qui se déroulera le 7 avril, entre direction et syndicats, et avant l'ouverture des camps de vacances qui aura lieu le samedi 9 avril.
" C'est le moment que nous avons choisi pour nous faire entendre ici comme en France. Cette première prise de position médiatique n'est que le début d'une démarche collective qui va essaimer sur les jours et les semaines à venir dans l'ensemble des établissements gérés par le CCGPF", poursuit Jean Brignole, avant d'ajouter, " avant le 7 avril, nous voulons des réponses de la part de la direction nationale sur la volonté d'écouter nos revendications, mais également de les satisfaire en partie. Car il est inacceptable que depuis les négociations de 2021, la direction prenne des décisions unilatérales sans tenir compte des revendications du personnel". 

"Depuis des années, des actions locales et  nationales sont menées notamment par le STC. Primes de vie chère, maintien de contrats...  Mais aujourd'hui, la direction ne semble plus à l'écoute du personnel. "
Notre direction n’a nullement pris en considération notre pétition remise en décembre dernier et signée par un très grand nombre d’entre nous ! Même pas un signe de vie. Un total mépris ! Nous demandons également la régularisation des certaines situations, afin que chacun puisse faire valoir ses droits". 

Combien de temps encore allons-nous être humiliés par nos directions ? " interroge le secrétaire national du STC


Les syndicats assurent également que depuis de nombreuses années, les revendications auprès de la direction technique concernant les salaires et les  conditions de travail resteraient sans réponses. " Que se soit en réunions de pseudo-CSE ou lors des réunions de Négociations Annuelles obligatoires, ces dernières années, nos revendications sont systématiquement balayées d’un revers de main. Pas de compromis possible, pas de négociations. Elle impose tout simplement sa vision des choses sans tenir compte du bien-être de son personnel, de notre mission auprès des cheminots ! De plus, nous ne pouvons plus accepter que notre direction technique se réfugie derrière une commission paritaire qui nous méprise et qui ne se réunit plus qu'une fois par an".
 
Et la liste ne s'arrête pas là. Réductions budgétaires, un logiciel de travail non abouti, dénigrement et manque de respect du personnel par la direction élue : autant de points négatifs qui s'ajoutent à la liste dressée par les syndicats. 
Une lutte qui ne fait que commencer, comme le précise Jean Brignole 
" Mais elle prend aujourd'hui une autre tournure." prévient le secrétaire national du STC.