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Tocc'à voi : "Je suis soignante depuis 25 ans. Aujourd’hui, j’attends mon exécution car c’est comme ça que je ressens l’obligation vaccinale"


Une soignante de Bastia le Dimanche 12 Septembre 2021 à 16:37

Aujourd’hui CNI veut aller encore plus loin pour répondre à la demande toujours plus croissante des ses lecteurs et invite les internautes à participer à l'élaboration du journal avec leurs "contributions". Les articles retenus seront mis en page d'accueil, tout comme les articles, rédigés par les journalistes. On les distingue de ces derniers par la mention «Tocc'à voi ». Comment devenir contributeur? Dans cette première phase pour devenir contributeur il suffira juste de nous adresser un mail à corsenetinfos@gmail.com avec en objet Tocc'à Voi.
Aujourd'hui on publie une lettre d'une soignante bastiaise opposée à l'obligation vaccinale



Photo illustration
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La lettre


Je suis mariée et mère de 3 enfants . 
Je suis née citoyenne de ce pays. Je ne suis pas venue au monde avec une blouse blanche ni une seringue à la main. Et oui, je suis soignante depuis 25 ans.  Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être dans le couloir de la mort, j’attends mon exécution car c’est comme ça que je ressens l’obligation vaccinale. Je ne tue personne en portant mon masque.
Quelles études, d’ailleurs, prouvent que les soignants tuent les patients avec la COVID ? 
Aujourd’hui, il faut choisir malgré tout entre un besoin primaire, celui de se nourrir et nourrir sa famille et, se faire empoisonner par une injection que je refuse dans tout mon être et de toute mon âme. 
Il semble que nous soignants, nous devons servir d’exemple à la population. Une fois tout le corps médical vacciné, la population devrait avoir confiance en ce produit miraculeux qui on le voit à travers le monde est en grande partie inefficace. 
Alors j’ai choisi de me battre, de me battre avec mon époux contre cette dictature non pas sanitaire mais économique. Je ne veux pas servir d’exemple. Je veux tout simplement exercer ma profession comme je le fais depuis 25 ans, avec droiture, justesse et équité. Je le fais pour les patients qui n’ont pas demandé à être dans un lit d’hôpital, parce qu’ils souffrent et ils ont besoin de soins et parce que j’aime les gens, profondément. Je mets du coeur à l’ouvrage tous les jours pour mes équipes parce que sans eux il n’y a pas de soins, de soutien et d’empathie. Et ça me réchauffe le coeur et l’esprit de voir encore aujourd’hui de l’humanité dans ce monde. 

Je dois me battre contre l’état qui m’impose une vaccination que je ne veux pas recevoir
Alors me direz vous j’en ai déjà eu mais celle-ci je ne la veux pas. 
Différentes institutions françaises ont pourtant défendu un joli mot « le consentement ». D’ailleurs, nous soignants, nous devons le recueillir auprès des patients avant tout acte de soins. Et aujourd’hui, je ne suis pas une patiente mais une citoyenne française qui ne consent pas à recevoir un traitement qui plus est, est expérimental. Je suis libre de me faire vacciner ou non. 
Alors oui, on m’a déjà dit que nous les « antivax » (ce que nous ne sommes pas au fait ! ) nous utilisions le mot liberté n’importe comment. Et bien non !  Dans un pays comme la France, à l’histoire on ne peut plus mouvementée et symbolique, sous la V ème République, je suis contrainte et menacée de perdre mon salaire si je ne reçois pas cette injection et ce par deux fois. Mais où en sommes nous rendus !  Alors oui, les personnes qui savent mieux que les autres me disent que non ce n’est pas une dictature. Si je ne prends qu’une partie de la définition, c’est un « régime politique dans lequel le pouvoir … s’exerce(nt)… de façon autoritaire… ». Mais moi citoyenne française, je ne demande pas à vivre comme ça.  L’état fait du chantage tous les jours, tout le temps, sans relâche. En effet, je ne peux plus aller au restaurant, au cinéma, aller voir un spectacle, aller en salle de sport, voyager, aller dans certains magasins et bientôt plus aller au travail si je n’ai pas le précieux QR Code grâce au vaccin. 
Alors je conteste autant pour le pass sanitaire et encore plus contre l’obligation vaccinale. J’ai choisi de manifester et de payer un avocat. Est-ce que quelqu’un se rend compte ? Je dois prendre un avocat parce que je veux continuer à travailler ! C’est du jamais vu, de l’impensable. Mais à partir du moment où on ne se résigne pas à avoir cette satanée piqûre  on vit dans le stress permanent. Parce que se battre contre l’état et les institutions, pour moi, le système hospitalier, et bien là c’est difficile, fatiguant, stressant et épuisant . 

Aujourd’hui, « j’accuse » comme d’autres l’ont déjà fait
J’accuse les élus d’abord, ceux qui sont au plus près de la population, puis nos députés qui ne se sont pas déplacés à l’assemblée pour voter contre cette loi, puis les sénateurs… J’accuse le gouvernement et enfin le président de ce pays qui sont sourds à ce qu’une partie de son peuple tente de lui dire. Il n’y a pas d’échange pas de démocratie. 
Je suis profondément déçue aussi des personnes, qui, sur mon lieu de travail se permettent de dénigrer mon combat, en me parlant avec un air dédaigneux « c’est quoi votre histoire à vous les antivax ? ». La tolérance n’existe plus, on ne peut plus penser différemment de la pensée unique d’état, des personnes dogmatiques qui croient détenir la vérité. Ça aussi je le vis au quotidien. Un médecin a même osé dire avant le pass et l’obligation vaccinale : « les gens qui n’ont pas voulu se faire vacciner on les laissera crever devant l’hôpital ». Mais dans quel monde je vis, dans quelle structure je travaille, avec des médecins qui ont prêté serment d’hypocrite ! Mais finalement il n’avait pas tort, c’est ce qui nous attend bientôt. Je n’aurais plus de salaire donc plus les moyens de nourrir ma famille, plus les moyens d’envoyer mes enfants à l’université, je vendrais ma maison et … je crèverais de faim devant ces gens fous. 

Des collègues se permettent aussi de critiquer ceux qui ont déjà rendu les armes, fatigués par la pression et le chantage immonde qu’on nous fait subir. Aller voir son médecin pour avoir un arrêt maladie est indispensable voire une question de survie parce que oui certains pensent au pire et ne sont pas loin de sauter par la fenêtre du service. Mais ce n’est pas grave, ils seront considérés soit comme fous soit comme lâches. 
Mais bon sang personne ne va donc ouvrir les yeux ! C’est dans ce monde là que vous voulez vivre, moi non. 
Aujourd’hui, je vis dans un cauchemar, à pleurer, à faire comme si tout allait bien devant mes enfants et mes équipes.

Tic tac l’échéance approche, que va-t-il m’arriver ? 
Mais la bataille ne s’arrête pas là. Un autre combat va devoir être mené. Il concerne mes enfants. Les deux plus grands ont appris, il y a quelques années, en cours d’histoire, la première et la seconde guerre mondiale. Ils ont appris ce qu’est la propagande. L’histoire se répète et aujourd’hui ils comprennent sa portée et la manière dont elle s’opère. 
Une heure de présence au collège pour ma fille et paf 4 feuilles concernant la campagne vaccinale pour les adolescents de plus de 12 ans. Elle n’a pas encore ses livres mais en tout cas, elle a des feuilles qui lui rappellent que si elle n’est pas vaccinée elle ne pourra pas faire du sport ni aller au restaurant avec ses parents ni à aucune activité culturelle d’ailleurs. L’état a (tout) prévu également pour les cours. Il est prévu des séances de débat avec les enfants pour aborder la vaccination. L’objectif de ces débats est de « aid(ent)er les élèves à réfléchir aux problèmes et à reconsidérer leurs opinions. » 

Pour faire du sport il faut passer par la case piqure
Reconsidérer leurs opinions ! si ça ce n’est pas de la propagande et de l’endoctrinement ! 
Qui veut ça pour ses enfants et bien pas moi. Dans une classe de 5ème, un professeur a passé son premier cours à parler de COVID et a demandé aux enfants vaccinés de lever la main. Ca n’a pas de nom ! C’est scandaleux ! Les professeurs sont là pour enseigner une matière c’est tout ce qu’on leur demande. Nous élevons nos enfants et ce rôle nous revient.  A l’université, ce dispositif est encore plus sournois et utilise des biais cognitifs. Il y a de l’ affichage dans les cages d’escaliers des immeubles étudiants, dans les couloirs de  l’université… des photos de jeunes avec un message « Prépare ta rentrée en toute sérénité, fais-toi vacciner ! ». On voit les jeunes qui font du sport donc si tu veux faire du sport et bien passe par la case piqûre sinon tu ne pourras pas en faire ou encore des jeunes à la table d’un restaurant avec le message subliminal si pas de vaccin pas de restaurant pour toi.  Maintenant on lit dans les médias qu’il faut vacciner tout le monde ! Mais jusqu’où irons nous ? Ce monde est-il devenu fou ?  La lutte est difficile et elle prend le dessus sur le reste. Bon nombre de personnel n’a plus la tête au travail et les esprits ne sont plus concentrés tellement la pression est forte. Le travail des soignants nécessite de l’attention, de la concentration, de la disponibilité et de la réflexion. Mais aujourd’hui comment faire puisqu’au travail comme à l’extérieur, dans notre vie privée, on nous contraint.  J’en veux aux directeurs d’hôpitaux qui auraient pu s’insurger contre cette loi. Dans la vie, on est avant tout des hommes et des femmes. Nous disposons encore aujourd’hui de notre libre arbitre et c’est là que chacun aurait dû agir. Comment ne pas croire que parmi les directeurs il n’y en a pas qui sont contre cette loi qui n’a pas de sens. Pour ma part, travailler alors que les choses n’ont pas de sens est inconcevable.  Certains professionnels ont osé dire ce qu’il pensait sur la place publique et dans le cadre de leur activité professionnelle et ils ont été traités de charlatan, de savant fou et plus encore… 


J'accuse le système hospitalier
Alors oui, j’accuse le système hospitalier de contraindre son personnel quelque soit la catégorie professionnelle à se faire vacciner contre son gré, sans son consentement pour que celui-ci continue de vivre et pour remplir un besoin primaire : boire et manger. 
Je ne pensais pas qu’au XXI ème siècle nous vivrions cela compte tenu de notre histoire. 
Aujourd’hui, j’attends, à la boite aux lettres en espérant recevoir une réponse du courrier adressé au directeur et à la boite mail pour voir si j’ai des nouvelles des avocats. 
J’attends mon heure. J’attends de voir s’il faut réserver une place au vaccinodrome, qui ressemblera pour moi à la salle d’exécution et pourtant je n’ai rien fait d’autre que vouloir travailler.