Photo illustration archives CNI
Au niveau national plus d'un salarié sur trois d'EDF était en grève ce mercredi 26 contre la demande de l'Etat de vendre davantage d'électricité à bas prix à ses concurrents et contenir ainsi la facture d'électricité des ménages et des entreprises. Un mouvement largement suivi en Corse. « ce mouvement d’envergure nationale fait suite aux décisions gouvernementales, commente Yannick Boutry, délégué syndical CGT Energie Corse, le marché va ainsi être ouvert et 120 terawat- heure de son énergie électrique nucléaire vont être vendus à ses concurrents au prix historique de 46 euros. De façon à spolier l’entreprise et enrichir la concurrence. L’usager sera le grand perdant.»
Des services en souffrance
En Corse, le mouvement de grève a été très largement relayé par l’ensemble des syndicats. La CGT EDF en ayant profité pour lancer un préavis et mettre sur la table des revendications locales. « Ce qui nous a permis de rencontrer la direction, ajoute le délégué syndical, nos revendications portent sur les mêmes thématiques que nous dénonçons depuis longtemps, cherté de la vie avec un indice INSEE qui ne suit pas forcément l’évolution des salaires de base, la prime d’insularité qui n’a plus été réévaluée sans oublier des services qui sont, aujourd’hui en grande souffrance mais ce sont les usagers qui en pâtissent. »
Une mobilisation qui, dans l’île, a été marquée par une action symbolique mais pas que « Nous avons coupé une grande partie des radars de l’île. On s’inscrit dans un mouvement « perlé » du 25 janvier au 25 février, ce n'est qu'une première action, d’autres seront menées d’ici-là. »
Les syndicats visent également à sensibiliser les usagers : « l’augmentation de l’électricité est garantie à 4 % à Ajaccio par M.le Maire, mais sera-t-il, à terme, en capacité de maintenir ce cap ? Rien n’est sûr, la facture risque d’exploser et ce sont les usagers qui vont la payer. Les salariés EDF sont, bien sûr mobilisés mais ces mesures sont aussi l’affaire de la population, ils peuvent venir grossir les rangs de ce mouvement et défendre leurs intérêts. »
D’autres décisions seront prises sous peu par le Syndicat, à la suite desquelles de nouvelles actions suivront.
Des services en souffrance
En Corse, le mouvement de grève a été très largement relayé par l’ensemble des syndicats. La CGT EDF en ayant profité pour lancer un préavis et mettre sur la table des revendications locales. « Ce qui nous a permis de rencontrer la direction, ajoute le délégué syndical, nos revendications portent sur les mêmes thématiques que nous dénonçons depuis longtemps, cherté de la vie avec un indice INSEE qui ne suit pas forcément l’évolution des salaires de base, la prime d’insularité qui n’a plus été réévaluée sans oublier des services qui sont, aujourd’hui en grande souffrance mais ce sont les usagers qui en pâtissent. »
Une mobilisation qui, dans l’île, a été marquée par une action symbolique mais pas que « Nous avons coupé une grande partie des radars de l’île. On s’inscrit dans un mouvement « perlé » du 25 janvier au 25 février, ce n'est qu'une première action, d’autres seront menées d’ici-là. »
Les syndicats visent également à sensibiliser les usagers : « l’augmentation de l’électricité est garantie à 4 % à Ajaccio par M.le Maire, mais sera-t-il, à terme, en capacité de maintenir ce cap ? Rien n’est sûr, la facture risque d’exploser et ce sont les usagers qui vont la payer. Les salariés EDF sont, bien sûr mobilisés mais ces mesures sont aussi l’affaire de la population, ils peuvent venir grossir les rangs de ce mouvement et défendre leurs intérêts. »
D’autres décisions seront prises sous peu par le Syndicat, à la suite desquelles de nouvelles actions suivront.
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