Guillaume Trouillard en clôture de l’édition 2018 du festival de la BD de Bastia

C’est devant ses dessins, poétiquement apocalyptiques,  au deuxième étage du Centre Culturel Una Volta qu’on retrouve le talentueux auteur-dessinateur bordelais Guillaume Trouillard, à Bastia pour exposer quelques planches de son projet « Acquaviva » dans lequel il dresse un surprenant récit de notre monde.


- C’est votre première à Bastia ?
- Non c’est la deuxième fois que je viens. Il y a quatre ans, lors de ma première visite,  je présentais une exposition collective sur les migrants avec Amnistiy Internationale Cette fois j’expose une partie de mon « travail post-apocalyptique : Acquaviva. ».

 

- Il s’agit de votre dernier travail ? 
- Non, j’ai commencé à travailler à ces dessins il y a quelques années, c’est un projet au long cours qui a été entrecoupé par d’autres productions. La thématique et la technique de ces planches me demandent beaucoup d’énergie et parfois j’ai du mal à trouver le second souffle, alors j’ai décidé d’y travailler à doses homéopathiques.

 

- Sur quoi vous travaillez maintenant ?
- Actuellement je travaille sur un livre jeunesse, donc ce ne sera pas de la BD. Il y a aussi un autre projet : il s’agit d’un livre accordéon, une déambulation sur des montagnes chinoises avec des sages qui philosophent. 
J’aime m’ouvrir à d’autres univers, j’essaie de changer d’approche grâce aux collaborations avec d’autres créateurs 
J’aime l’idée de partir en plusieurs directions et d'expérimenter de nouvelles façons de raconter le monde qui nous entoure.