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Bastia : les élections consulaires du 2 décembre… 1934 vues par "l'Echo du commerce"


La rédaction le Mercredi 14 Juillet 2021 à 18:48

Les commerces et entreprises de Corse vont être amenés à élire au mois novembre prochain leurs représentants aux chambres locales d'Ajaccio et de la Corse-du-Sud, de Bastia et de la Haute-Corse ainsi qu'à la chambre de commerce de Corse. Cela se fera, progrès oblige, sur une plateforme de vote dédiée à partir d'un identifiant et d'un code d'accès. Il en allait tout autrement en décembre… 1934 si l'on en croit l'exemplaire, jauni par le temps,de "L'écho du commerce", journal du syndicat général des petits commerçants et magasiniers détaillants, sur lequel les candidats ne se ménageaient guère et sur lequel personne n'était épargné.
Autre temps, autres mœurs.
Consultez cet exemplaire où la publicité tenait aussi une grande place et dont la rubrique abondante nous permet de constater que bien des marques, qui existaient déjà il y à 87 ans, sont toujours bien présentes sur la place bastiaise.



Bastia : les élections consulaires du 2 décembre… 1934 vues par "l'Echo du commerce"
Le siège de l'Echo du commerce était situé au numéro 23 du boulevard Paoli, son rédacteur en chef était Joseph Antonini.
Et la plume de l'Echo était pour le moins acérée.
"Bastia, ville sans police". 
"Le coup de force de M. Le juge de paix de Borgo"
"La caste se réveille."

Les titres de l'Echo du commerce, qui s'adressaient avant tout aux commerçants, étaient cependant sans ménagement pour l'ensemble de la société bastiaise.

Mais parce que à l'époque aussi l'argent était le nerf de la guerre, les administrateurs du journal faisaient une large place à la publicité.
Des enseignes et des établissements qui existent toujours - Café des Palmiers, Concorde, Mattei etc - y avaient recours. 
Et certains slogans sont toujours dans la mémoire de nombreux insulaires comme le fameux "Fumez Job ou ne fumez pas", mais c'était à l'époque où la législation sur le tabac et l'alcool n'avait pas encore germé dans l'esprit de nos dirigeants.

Mais, on vous l'accorde, ce n'est plus mal qu'il en soit ainsi.