Comme il est de coutume depuis 2004, c’est le troisième jeudi du premier mois de l’année que sera lancée la campagne de recensement 2023. Ce jeudi 19 janvier, en partenariat avec l’Insee, les 200 agents censeurs engagés par les mairies de Corse vont ainsi entamer un mois de travail, afin de collecter des données dans 74 communes de l’île. Cette année, trois villes de plus de 10 000 habitants seront recensées (Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio), auxquelles s’ajouteront d’autres localités plus ou moins grandes, réparties sur l’ensemble du territoire.
Les statistiques obtenues seront ensuite exploitées dans deux buts bien définis : établir les nouvelles populations officielles, et actualiser les informations socio-démographiques de Corse. À terme, ces données permettront de répartir les subventions des mairies, ou encore de prévoir l’installation de nouveaux services, comme des pharmacies ou des bureaux de poste…
Les statistiques obtenues seront ensuite exploitées dans deux buts bien définis : établir les nouvelles populations officielles, et actualiser les informations socio-démographiques de Corse. À terme, ces données permettront de répartir les subventions des mairies, ou encore de prévoir l’installation de nouveaux services, comme des pharmacies ou des bureaux de poste…
« De manière générale, il y a une crainte, un repli des gens »
Au global, avec un taux de réponse de 97 % en 2022, la Corse fait figure de bon élève au niveau national (96%). « On doit beaucoup aux agents sur le terrain, qui redoublent d’efforts chaque année », note Thomas Dubuis, l’un des statisticiens basés à Ajaccio. « Les 3 % qui nous manquent, ce ne sont pas que des refus, ça représente aussi des gens qui sont momentanément absents, ou des gens difficiles à joindre. »
Toutefois, sur l’île comme sur le continent, les responsables du recensement font face à une difficulté grandissante d’accès aux ménages. « La crise sanitaire n’a pas aidé, mais de manière générale, il y a une crainte, un repli des gens. » À une époque où le porte-à-porte tend à disparaître, le recensement poursuit donc sa transition vers le numérique, entamée en 2014 via le site « Le recensement et moi ». Un axe de développement qui se montre très performant, puisqu’à ce jour, plus de la moitié des réponses (54% en 2022) sont enregistrées en ligne.
L’autre obstacle auquel sont confrontées les mairies depuis quelques années, c’est la difficulté de recruter des agents de terrain. Pour pallier ce problème, un partenariat a donc été noué avec La Poste en 2022, visant à déléguer aux facteurs les compétences des agents censeurs. Pour le moment, l’initiative n’a pas encore pris en Corse, mais devrait logiquement se développer à l’avenir.
Toutefois, sur l’île comme sur le continent, les responsables du recensement font face à une difficulté grandissante d’accès aux ménages. « La crise sanitaire n’a pas aidé, mais de manière générale, il y a une crainte, un repli des gens. » À une époque où le porte-à-porte tend à disparaître, le recensement poursuit donc sa transition vers le numérique, entamée en 2014 via le site « Le recensement et moi ». Un axe de développement qui se montre très performant, puisqu’à ce jour, plus de la moitié des réponses (54% en 2022) sont enregistrées en ligne.
L’autre obstacle auquel sont confrontées les mairies depuis quelques années, c’est la difficulté de recruter des agents de terrain. Pour pallier ce problème, un partenariat a donc été noué avec La Poste en 2022, visant à déléguer aux facteurs les compétences des agents censeurs. Pour le moment, l’initiative n’a pas encore pris en Corse, mais devrait logiquement se développer à l’avenir.