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Elus et hôteliers ajacciens planchent sur un plan de relance économique post-Covid


MV le Samedi 30 Mai 2020 à 11:29

La réouverture des établissements se prépare activement dans l'hôtellerie corse, frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. À l’arrêt depuis le début du mois de mars, les professionnels de l’hôtellerie se sont entretenus ce vendredi 29 mai avec Stéphane Sbraggia, 1er adjoint de la Ville d’Ajaccio, Christelle Combette, nouvelle conseillère municipale en charge du tourisme, et Xavier Lacombe, en sa qualité de 1er Vice-président de la CAPA, dans l’espoir d’obtenir un soutien massif des pouvoirs publics.



Jean-Baptiste Pieri, propriétaire de l’hôtel « Les Mouettes » et Carole et Jean-François Ottavy, gérants de l’Hôtel le « San Carlu » à Ajaccio, ont alerté les élus sur les répercussions de la pandémie sur leur activité.
Jean-Baptiste Pieri, propriétaire de l’hôtel « Les Mouettes » et Carole et Jean-François Ottavy, gérants de l’Hôtel le « San Carlu » à Ajaccio, ont alerté les élus sur les répercussions de la pandémie sur leur activité.
Réunis et constitués en association 1901, « Les Hôteliers du Golfe d’Ajaccio » ont mis en exergue les difficultés pratiques qui s'annoncent à la reprise de leur activité. Une problématique prédomine pour ces professionnels : comment assurer l’équilibre financier, avec une activité dégradée et des contraintes sanitaires drastiques, sur un marché hyper concurrentiel (notamment depuis l’émergence des plateformes de location de logements en ligne) ?
Au-delà de l’indispensable accompagnement financier de l’État, des collectivités territoriales et des assureurs, les attentes de la filière au niveau local sont fortes.  Pour la saison 2020  ils demandent en effet le soutien de la Ville à la prorogation de l’arrêté préfectoral interdisant les locations à vocation touristiques, dans le viseur, le célèbre site Airbnb.
Dès 2021 la régulation du marché des locations meublées touristiques, par la mise en place d’un « Permis de louer », afin de reprendre le contrôle sur les locations frauduleuses. Ce dispositif limiterait à 120 jours par an les autorisations de locations de meublés touristiques, en imposant à tout loueurde s'enregistrer auprès de la mairie. L’objectif : vérifier que les propriétaires s'acquittent de la taxe de séjour et respectent les règles d’une concurrence loyale.

 
Très à l’écoute et satisfaits de la qualité de ces premiers échanges constructifs, élus et professionnels du secteur de l’hôtellerie se sont quittés sur un engagement :l’examen concerté de solutions rapides et efficaces pour soutenir leur activité et les protéger contre les pratiques commerciales abusives.