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Bonifacio : Jean-François, la mort à 24 ans


François Canonici le Mercredi 4 Janvier 2023 à 19:13

​À quelques heures du Nouvel An où tout incite à la joie, à la fête et à l’insouciance, il a été victime d’un mal aussi inattendu que foudroyant. Il n'avait que 24 ans.



Jean-François Denilauler, la mort à 24 ans
Jean-François Denilauler, la mort à 24 ans
Jean-François Denilauler, un jeune homme originaire de Vescovato (sa mère est Christelle Castelli), avait découvert Bonifacio il y a trois ans environ. Il y avait trouvé une gentille compagne prénommée Olivia, un travail qu’il aimait (employé à l’Hôtel « La Caravelle ») et un environnement familial des plus favorables. La ville millénaire lui avait plu. Sans hésitation, il y jeta son ancre.
De caractère enjoué, sympathique et cordial, toujours de bonne humeur, il ne devait pas tarder à s’y faire de nombreuses connaissances et de solides amitiés.


Jean-François avait été durant longtemps un joueur du club de football du Gallia Luciana. C’était aussi un supporter inconditionnel du Sporting Club de Bastia. À Bonifacio, il s‘était investi avec beaucoup de motivation dans différentes activités étant toujours très actif et disponible dans l’organisation de festivités.
Mais le destin aveugle n’aura pas permis que le jeune homme puisse poursuivre une vie qui s’annonçait pleine de perspectives heureuses auprès de celle qu’il aimait.


À quelques heures du Nouvel An où tout incite à la joie, à la  fête et à l’insouciance, il fut victime d’un mal aussi inattendu que foudroyant.
Transporté de toute urgence à Nice où il reçut les meilleurs soins, il devait, hélas, y rendre le dernier soupir alors que tous ceux qui l’aimaient espéraient
encore le revoir bientôt. Dès que la terrible nouvelle fut connue, la stupeur, voire même l’incrédulité devaient laisser la place à la peine, la tristesse, la
 douleur, l’incompréhension face à cette injustice qu’est la disparition d’un être aussi jeune si dynamique et plein de vitalité. Mais la mort, « cette traitresse » a
arraché brutalement un plant jeune et vigoureux qui ne demandait qu’à s’épanouir et à prospérer. Celui que l’on prénommait affectueusement « sempre qui » (« toujours là ») sera toujours présent dans la mémoire de ceux qui l’ont aimé et apprécié. Mais l’avenir auquel il croyait légitimement n’était que « ce fantôme aux mains vides qui promet tout mais qui n’a rien » comme
l’écrivait Victor Hugo.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa compagne, Olivia Poggi, à ses parents, ses sœurs et à toutes les familles de Vescovato et Bonifacio atteintes
par ce deuil.