Cent-cinquante personnes issues du monde culturel, associatif et des simples citoyens participaient à la fabrique de projet
Ce lundi 6 décembre, 150 artistes, acteurs du monde associatifs, politiciens, universitaires et citoyens étaient réunis à l’Alb’Oru pour définir ensemble les contours du projet culturel de la candidature de Bastia-Corsica à capitale européenne de la culture 2028. « Quels sont les atouts distinctifs de Bastia Corsica 2028 ? Qu’est-ce qui nous singularise ? » ces questions étaient au cœur de la réflexion "commune et participative" qui servira de base pour choisir le concept qui guidera la candidature de la ville.
« Se raconter en Europe », « bousculer, expérimenter » ou encore « devenir en Méditerranée », tout au long de la journée, les participants ont travaillé sur des ateliers dans le but de définir l'identité culturelle de l'ile et comment elle veut se raconter à l’Europe . « Marseille en 2013 avait pour thème cité radieuse, partage des midis, Galway en 2020 c’était wave makers. Cette fabrique du projet a pour but de choisir quel sera le nôtre », détaille Pierre Savelli, maire de Bastia « très satisfait des avancées et des idées proposées » lors des journées organisées la semaine dernière à Sartène et Corte.
Dominique Verdoni, professeure des universités et présidente du Conseil académique de l’Université de Corse, qui a participé aux fabriques du projet, partage le même constat. L'universitaire considère cette méthode de choix du thème comme « un vrai exercice citoyen ». « Pour devenir capitale européenne de la culture il faut se mettre en marche tous ensemble, donner de la cohérence à la démarche », lance-t-elle en se remémorant l’échange « constructif » de ce vendredi avec les étudiants de l’Université à Corte.
« Se raconter à l’Europe »
Si le projet final n’est pas encore connu, ce qui est sûr, c’est que la candidature de Bastia-Corsica à capitale européenne de la Culture ne s’appuiera pas sur du patrimoine matériel à construire. « Nous travaillons sur la question de l’identité, de comment se présenter au monde, se raconter à l’Europe, sur le devenir de l’île au sein de la Méditerranée. Nous allons valoriser des lieux déjà existants tout en prenant en compte l’aspect environnemental, ce qui fait également partie de notre culture », reprend Pierre Savelli. Ainsi, à la question « qu’est-ce qui nous singularise ? » posée ce lundi matin, les réponses dans la salle étaient bien diverses.
La directrice du conservatoire de danse et de musique Henri-Tomasi, Jennifer Gamet-Rossi, a tenu à souligner « la solidarité qui règne sur l’île ». Catherine Colombani, venue à la fabrique de projet en tant que simple citoyenne estime que c’est la notion de « Corsitude », ce sentiment d’appartenance propre aux insulaires qui les singularise. Philippe Peretti, adjoint au maire de Bastia au patrimoine, évoque un autre aspect : celui de la proximité avec l’Italie et de ses relations historiques pluriséculaires qui donneraient à la Corse toute sa singularité.
Dans les prochaines semaines, des synthèses de chaque atelier seront établies et les travaux serviront à constituer le dossier de candidature.
« Se raconter en Europe », « bousculer, expérimenter » ou encore « devenir en Méditerranée », tout au long de la journée, les participants ont travaillé sur des ateliers dans le but de définir l'identité culturelle de l'ile et comment elle veut se raconter à l’Europe . « Marseille en 2013 avait pour thème cité radieuse, partage des midis, Galway en 2020 c’était wave makers. Cette fabrique du projet a pour but de choisir quel sera le nôtre », détaille Pierre Savelli, maire de Bastia « très satisfait des avancées et des idées proposées » lors des journées organisées la semaine dernière à Sartène et Corte.
Dominique Verdoni, professeure des universités et présidente du Conseil académique de l’Université de Corse, qui a participé aux fabriques du projet, partage le même constat. L'universitaire considère cette méthode de choix du thème comme « un vrai exercice citoyen ». « Pour devenir capitale européenne de la culture il faut se mettre en marche tous ensemble, donner de la cohérence à la démarche », lance-t-elle en se remémorant l’échange « constructif » de ce vendredi avec les étudiants de l’Université à Corte.
« Se raconter à l’Europe »
Si le projet final n’est pas encore connu, ce qui est sûr, c’est que la candidature de Bastia-Corsica à capitale européenne de la Culture ne s’appuiera pas sur du patrimoine matériel à construire. « Nous travaillons sur la question de l’identité, de comment se présenter au monde, se raconter à l’Europe, sur le devenir de l’île au sein de la Méditerranée. Nous allons valoriser des lieux déjà existants tout en prenant en compte l’aspect environnemental, ce qui fait également partie de notre culture », reprend Pierre Savelli. Ainsi, à la question « qu’est-ce qui nous singularise ? » posée ce lundi matin, les réponses dans la salle étaient bien diverses.
La directrice du conservatoire de danse et de musique Henri-Tomasi, Jennifer Gamet-Rossi, a tenu à souligner « la solidarité qui règne sur l’île ». Catherine Colombani, venue à la fabrique de projet en tant que simple citoyenne estime que c’est la notion de « Corsitude », ce sentiment d’appartenance propre aux insulaires qui les singularise. Philippe Peretti, adjoint au maire de Bastia au patrimoine, évoque un autre aspect : celui de la proximité avec l’Italie et de ses relations historiques pluriséculaires qui donneraient à la Corse toute sa singularité.
Dans les prochaines semaines, des synthèses de chaque atelier seront établies et les travaux serviront à constituer le dossier de candidature.
Dominique Verdoni, professeure des universités et présidente du Conseil académique restreint de l’Université de Corse
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