Corse Net Infos - Pure player corse

Le Bac 2022 au Lycée Laetitia d’Ajaccio : les élèves ont "planché" sur les épreuves de spécialités


Philippe Peraut le Mercredi 11 Mai 2022 à 17:04

Après deux années marquées par la crise sanitaire, 1 999 candidats de l’Académie de Corse planchent sur le Baccalauréat dans sa nouvelle mouture depuis la réforme. Au lycée Laetitia d’Ajaccio, l’un des deux centres où s’est rendu le Recteur Jean-Philippe Agresti, ils étaient 412 à se pencher sur les épreuves de spécialités (EDS).



Jean-Philippe Agresti, recteur de l’Académie de Corse et Sylvie Peraldi, proviseur (Photo Michel Luccioni)
Jean-Philippe Agresti, recteur de l’Académie de Corse et Sylvie Peraldi, proviseur (Photo Michel Luccioni)
Il est 13h30 en ce mercredi après-midi. Devant le lycée Laetitia d’Ajaccio, plusieurs centaines d’ados attendent, certains anxieux, d’autres plutôt sereins. Dans la demi-heure qui suit, les épreuves de spécialité du Bac 2022 vont débuter pour les 412 lycéens des classes de Terminale de l’établissement. Il faut dire que ce 11 mai est important à double titre. Il marque, d’un côté, le retour des épreuves du Baccalauréat après deux ans d’arrêt suite à la crise sanitaire, et d’un autre côté, la première mouture sous la nouvelle réforme.


En Corse, ils sont 1 999 à se présenter aux épreuves de spécialité : 1420 pour le Bac général et 579 pour le Bac technologique. Les candidats ont à choisir deux spécialités parmi les suivantes : Histoire-géographie, géopolitique et sciences politique, humanité, littérature et philosophie ; langues, littérature et cultures étrangères et régionales ; littérature, langue et culture de l’Antiquité ; Mathématiques ; numériques et sciences informatiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre ; sciences de l’ingénieur ; sciences économiques et sociales. Des épreuves étalées sur les deux jours.  
En montant les escaliers du lycée Laetitia,  qui conduisent aux salles, Lesia et Ilona sont quelque peu stressées. « On a un peu de pression, souligne la première, depuis deux ans, les cours ont été étalés, on a eu de nombreux enseignants absents, mais on va faire au mieux. » Un sentiment que partage Ilona. « On a eu cours un jour sur deux et cette période Covid n’a pas été facile pour réviser. On espère que ça va bien se passer. »  
Quelques instants plus tard, les élèves sont devant les classes et la tension est palpable. Pas pour tous... « Je n’ai rien préparé en particulier, précise Tom, mais ça devrait bien se passer car j’ai bossé depuis le début de l’année. Je n'ai pas de pression particulière et ce n'est pas dans mes habitudes de stresser... »

À l’entrée des élèves dans les salles, le brouhaha se dissipe. Les surveillants donnent les consignes puis Jean-Philippe Agresti, recteur de l’Académie de Corse et Sylvie Peraldi, proviseur de l’établissement donnent les dernières recommandations et encouragent les élèves. « Rangez toutes vos affaires devant, y compris les téléphones afin d’éviter toute suspicion de fraude. Bonne chance à toutes et tous. »  
Puis, les élèves sont laissés dans le calme. Les couloirs sont déserts. L'occasion, pour Sylvie Peraldi, d'analyser une situation bien particulière. « La problématique est surtout l’organisation précise-t-elle, les élèves vont composer sur deux spécialités ,une ce jour et l’autre jeudi. C’est beaucoup moins commode pour l’organisation dans les salles que lorsqu’un même sujet est donné pour tous les candidats... »

Le recteur de l’Académie de Corse se félicite, pour sa part, du retour du Baccalauréat. « Cette épreuve, commente-t-il, se déroule dans un très grand enthousiasme dans tous les centres de l’île. Toutes les équipes ont été mobilisées, les programmes ont été faits, les élèves sont prêts. »
Il est 14 heures, la sonnerie retentit. Le calme règne. Les épreuves commencent. On en aurait presque oublié l’atmosphère particulière inhérente au Baccalauréat  

Photo Michel Luccioni
Photo Michel Luccioni