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Ajaccio… le Mouvement : "Ajaccio n’est pas nationaliste, pas de droite, pas de gauche, elle est Ajaccienne"


La rédaction le Dimanche 15 Septembre 2019 à 22:07

A 6 mois des élections municipales des 15 et 22 mars 2020, adhérents et membres du comité exécutif du "Mouvement" d'Ajaccio se sont retrouvés pour une réunion dans un format "questions-réponses" des plus directs, dans le cadre amical et convivial de la paillote du Scudo. Ce rassemblement au cours duquel la prochaine grande échéance électorale a été évoquée Laurent Marcangeli, entouré des membres du comité exécutif du Mouvement, a rappelé qu'Ajaccio " n’est pas nationaliste, elle n’est pas de droite, elle n’est pas de gauche, elle est Ajaccienne !"



(Photos Ajaccio… le Mouvement
(Photos Ajaccio… le Mouvement
Laurent Marcangeli, président du "Mouvement" et le comité exécutif ont répondu aux questions des adhérents désormais au nombre de 1.508.
Voici quelques-unes des réponses apportées par Laurent Marcangeli aux soucis de ses interlocuteurs.


Place du végétal en ville
« J’ai signé la pétition du Bistrot du Cours. mais nous avons un bilan : nous allons d'ailleurs faire un décompte précis du nombre d’arbres qui ont été plantés à Ajaccio depuis 2014 sous ma mandature. C’est sans précédent : aux Cannes, aux Salines, place Campinchi, au Casone. Mais il faut faire plus, dans nos espaces et bâtiments publics. Ce n’est pas une conversion de dernière seconde de ma part comme j’ai pu le lire : replongez-vous dans mes écrits et archives et voyez que, quand j’étais député, j’interpellais déjà le Gouvernement sur toutes les problématiques environnementales… En tant qu’homme de ma génération et depuis des années, j’ai pleinement conscience qu’il est indispensable de mettre la question climatique au fronton de tous nos projets. Ce "mieux-vivre" passe par un repositionnement de la végétation dans le projet d’aménagement urbain. Nous travaillons d’ailleurs depuis plus d’un an à la plantation d’arbres dans les cours d’écoles et dans les crèches. »


PLU
« Nous sortons de 45 jours de consultation publique : nous allons pouvoir pendre connaissance du compte-rendu des commissaires enquêteurs. Par ailleurs, l’accès à l’hôpital via le Mont-Thabor n’existera pas, j’y suis opposé et j’en ai fait la promesse. Notre projet apporte davantage de protections que le précédent (2013), il augmente les espaces non-constructibles, réduit l'extension vers l’est et se concentre sur la réhabilitation de l’habitat existant." Les critiques sont dans une démarche purement électorale : quoi de plus démocratique qu’une enquête publique où rien n'est figé ? Nous sommes désespérément en attente de voir un début de commencement de proposition d’alternative à ce que nous menons, nos opposants agitent des peurs et jettent l'opprobre sur mon équipe : nous allons aller à la rencontre des Ajacciens mais je ne répondrai pas à ce qui sont dans "le vide de la projection" pour Ajaccio et dans le dénigrement permanent. Ce n’est pas ma vision de la politique. Quant à ceux qui veulent s’adonner à ces méthodes, c'est leur responsabilité »


Caroline Cortichiato, Stéphane Sbraggia et David Frau  ont participé également à ce débat ouvert qui a abordé mille et une thématiques allant du social aux dangers de la route en passant par les dangers de la route

 

Ajaccio est ajaccienne !

Ce séminaire de rentrée fut, aussi, l'occasion pour Laurent Marcangeli de préciser les raisons qui l'ont amené à créer Ajaccio… le Mouvement, d'évoquer ses grandes lignes directrices mais aussi d'évoquer la prochaine grande échéance électorale. 
Quelques passages de son intervention.

«Ce mouvement a été créé à travers une notion simple : celle d’être un citoyen d’Ajaccio, par-delà les courants de pensée traditionnels, avec pour sens premier, le "vivre ensemble »

« Le but de cette réunion aujourd’hui, c’est aussi vous dire que nous partirons en campagne avec un projet qui n’est pas « clé en main », il y a bien sûr des grandes lignes directrices, mais le rôle du mouvement c’est aussi d’être dans l’ouverture et co-construire un projet le plus en phase possible avec les habitants. »


« L’idée que les Ajacciennes et Ajacciens se font de l’action municipale dépasse de loin les clivages politiques partisans. Je ne rejette pas cette famille politique (NDLR : Les Républicains) : j’ai pris une décision indépendante, personnelle. Celle de ne plus être dans le jeu des appareils. Si l'on veut faire des Municipales une élection d’appareils, on vole aux Ajacciens une partie de leur choix. Vous allez voter pour la composition de votre conseil municipal : qu’avez-vous à faire des idéologies des uns et des autres ? Tant que vous bénéficiez d’un maire qui fait son boulot ? Que les adjoints et conseillers font en sorte que la Ville aille dans le bon sens. Vous allez leur demander pour qui ils votent aux Présidentielles ? C’est un autre débat… Certains disent « il faut que les nationalistes prennent Ajaccio » : c’est un contre-sens. Ajaccio n’est pas nationaliste, elle n’est pas de droite, elle n’est pas de gauche, elle est Ajaccienne. Ce ne sont pas les formations politiques, les idéologies, qui vont venir imposer leur marque dans une élection qui appartient avant tout aux Ajacciennes et des Ajacciens, qui ne sont pas dans des compartiments ou des catégories. »