Corse Net Infos - Pure player corse

« Fifi hurle de joie » de Mitra Farahani présenté à Bastia


Philippe Jammes le Mercredi 19 Janvier 2022 à 17:51

Les festivals Arte Mare et Corsica Doc présentent ce jeudi 20 janvier à 19 heures au cinéma Le Régent* à Bastia un documentaire exceptionnel de la réalisatrice iranienne Mitra Farahani de 2013 : « Fifi hurle de joie »



Il s’agit d’un film documentaire (Prod France-USA), une reprise d’un film dans la thématique 2021 de Corsica Doc « L’amour de l’art ». Ce film témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, peintre, légende de l’art moderne iranien. La réalisatrice Mitra Farahani, peintre elle-même, poursuit dans ce film son exigeante interrogation sur les figures cardinales de la modernité en Iran.
Mitra Farahani, née en Iran, travaille à Téhéran et à Paris. Après des études d’art l’université Azad de Téhéran, elle intègre l’École des Arts Décoratifs de Paris et réalise un premier film en 2001, « Juste une femme », un documentaire sur une transsexuelle
Prostituée à Téhéran. Ce film avait remporté le prix spécial du jury, au festival de Berlin en 2002. Elle réalisera d’autres films et notamment en 2004, « Tabous », un long métrage, documentaire poétique sur l’amour et la sexualité en Iran, d’après un poème libertin de Iraj Mirza au 19e siècle, Zohre et Manouchehr.
Le documentaire de ce jeudi, « Fifi Hurle de joie », sélectionné au festival de Berlin ainsi qu’au Cinéma du Réel à Paris où il a remporté le prix SCAM dans la catégorie internationale, sera présenté à Bastia par le critique d’art et écrivain Hervé Gauville et la présidente de Corsica Doc Annick Peigné-Guily.


Synopis
« Bahman Mohasses est un peintre iranien exilé à Rome depuis 1954. Lorsque Mitra Farahani le retrouve dans sa chambre d'hôtel italienne, c'est un vieil homme, dandy solitaire, qui ne crée plus depuis longtemps. S'il accueille la visite de la caméra avec méfiance, la jeune cinéaste parvient peu à peu à l'amadouer. Le maître livre alors, avec tout l'humour et la spiritualité acerbe qui le caractérisent, le récit de sa vie, le rapport compliqué à son œuvre et à son pays qui l'a oublié. Un dialogue complice s'engage et se dessine alors une réflexion sur la création, la notion de testament et la place accordée à l'art dans une histoire tourmentée ».
 
*Le Régent 19 heures - entrée 4€ (pass sanitaire)