Lorsque vous vous présentez à un croisement et que vous êtes arrêté par un agent de la force publique, c’est qu’il se passe sans doute quelque chose de pas normal. Que faire sinon suivre les consignes de sécurité et prendre son mal en patience ?
Que dire alors de la presse qui se présente devant le barrage pour faire son travail de professionnel, à savoir celui de rendre compte d’un accident de la circulation, et que le policier en faction interdit absolument le passage.
Monsieur, nous ne faisons que notre travail, d’autant que nous allons à Vero pour un rendez-vous avec les autorités de l’Etat et le centre de secours de la commune pour un reportage. Faire d’une pierre deux coups est notre quotidien ! Nous en avons l’habitude.
Vous aussi d’ailleurs…
Rien à faire ! L’agent de service ne veut rien entendre : « Non, on ne passe pas, faites comme tout le monde. Faites le grand tour par Mezzavia... »
Voilà une façon peu cavalière de répondre à des représentants de la presse qui ne veulent faire que leur travail. Le ton sec, le regard ailleurs et un seul mot : non !
Bravo messieurs, vous avez fait votre travail.
Et nous le nôtre !
Avec toutefois un rendez-vous manqué avec Mme la Préfète et le centre de secours de Vero.
Merci quand même…
