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VIDEO - Tempête Bella : le bateau des phares et balises s'échoue dans le golfe d’Ajaccio


La rédaction le Lundi 28 Décembre 2020 à 08:56

La tempête Bella a déjà causé quelques dégâts en Corse-du-Sud : le bâtiment remorqueur des phares et balises "I Sanguinari" a rompu ses amarres et s’est échoué au fond du golfe d’Ajaccio, à coté du quai des Torpilleurs. Malgré l'importante quantité de carburant dans le réservoir du navire pour le moment il n'y a pas de traces de gasoil dans la mer. Personne n’était a bord du bateau, qui fait 36 mètres de long, au moment de l'accident. Une intervention conjointe entre les sapeurs-pompiers d’Ajaccio et les services du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) a duré toute la journée afin de prévenir un risque éventuel de pollution.




Un barrage de 100 mètres, prêté par la ville d'Ajaccio, a été installé pour contenir les risques d'une éventuelle pollution aux hydrocarbures posés par les 50.000 litres de carburant à bord du navire. L'opération de pompage pourrait démarrer demain si les conditions météo le permettent.


Mais comment, malgré l'avis de tempête, ce bâtiment de 36 mètres de long a pu rompre ses amarres au cours de la nuit dernière ?  Pourquoi l'équipage n'était pas à bord ?


"Tout le monde se pose des questions et il y a de quoi" affirme Paul Marcaggi. Même si depuis ce lundi matin chacun "se renvoie la balle" pour le président de la CCI de Corse-du-Sud "le joueur c’est la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM)."
Selon Marcaggi non seulement il n’y avait personne sur le bateau, mais personne n’a été en mesure non plus de réagir rapidement à terre. "On se demande comment cela se fait que les amarres n’ont pas été sécurisées, qu’il n’y ait personne à bord, et que le temps de réaction ait été aussi long." 
"La CCI a mis a disposition un coffre d’amarrage refait entièrement mais la responsabilité pleine et entière revient à la DDTM.  - ajoute le président - Aujourd'hui on s’interroge car on avait voulu construire un projet de parking aux phares et balises et on nous avait objecté qu’il y avait 21 personnes qui travaillaient là-bas mais personne n’a été là au moments des faits"