La déclaration du Parti communiste français
Michel Stefani et Anissa-Flore Amziane
La voix de la défense des salariés, des précarisés, des exclus, en un mot de celles et ceux qui souffrent de la baisse du pouvoir d’achat, de l’emploi perdu ou réduit, des politiques d’austérité, de casse généralisée des services publics à commencer par l’hôpital public, de la crise du logement, de la cherté de la vie… cette voix-là est absente à l’Assemblée de Corse.
C’est en substance le constat que font les communistes qui ne voient aucun intérêt à être les loyaux gestionnaires de ce système économique qui d’un côté, détricote tous les acquis-conquis sociaux, détruit le service public aux dépens des usagers-contribuables- citoyens, dépouille et accroît la pauvreté sociale, déclasse socialement les couches moyennes, réduisant leur peu de patrimoine constitué en une vie de travail salarié et, de l’autre côté, produit l’enrichissement d’actionnaires avides de dividendes et laisse la main à un grand patronat qui organise la captation des fonds publics pour alimenter une spéculation capitaliste contraire à la satisfaction des besoins humains et à la transition écologique.
Ce qui se passe en Corse avec les carburants, la distribution des biens de consommation courante, les déchets, les transports maritimes... est comparable dans les pratiques. Résultat une infime minorité capte à son profit l’essentiel de l’argent public provenant de la solidarité nationale et s’enrichit au détriment du plus grand nombre. La production de richesses en Corse a progressé en 20 ans de 72 % mais les inégalités et la pauvreté elles n’ont pas reculé.
Avec la crise sanitaire cela va en s’aggravant. L’urgence sociale exige une autre utilisation de l’argent public, l’arrêt du détournement des réfactions de TVA sur les produits de consommation courante et les carburants, un encadrement des prix et un contrôle démocratique pour rendre du pouvoir d’achat aux ménages.
Ces mesures fiscales de soutien à la consommation s’élèvent à près de 200 millions d’euros par an, hors continuité territoriale (187 millions d’euros) incluant le franco de port. En outre, les entreprises insulaires perçoivent prés de 100 millions d’euros par an au titre du CICorse et du FIP. Cet argent public doit aussi servir à l’augmentation des salaires, à défendre l’emploi stable et la formation, à extraire la Corse de sa dépendance au tout tourisme en posant les bases d’un modèle de développement productif et durable.
Face à ces politiques néfastes, il s’agit de faire prévaloir l’intérêt commun, social et économique, environnemental et culturel de la Corse. Cet avenir en rupture avec les politiques publiques actuelles, les communistes l’inscrivent dans le cadre républicain de la nation française, celle de 1789, 1793, de la Commune, du Front Populaire, de la Résistance, de l’insurrection populaire victorieuse, ici, en septembre 1943 ; celle de la Libération qui a su instaurer le droit à la protection sociale… et qu’il faut préserver par la lutte des classes dans les conditions aujourd’hui.
Un des enjeux politiques essentiels de ces élections sera, par conséquent, de regagner aussi la présence d’élu(e)s communistes, de la gauche du progrès social et d’écologistes. La Corse, celles et ceux qui y vivent difficilement, ont besoin de cette présence active, digne et cohérente. Le monde du travail a besoin d’élu(e)s dont les paroles et les actes seront concordants dans le combat contre les politiques antisociales, anti-environnementales déployées au plan national et relayées ici par des "Macron-compatibles" au service des capitalistes, organisés en position dominante à travers le consortium des patrons corses.
Après la désignation de leurs chefs de file dans chaque département Michel Stefani en Haute Corse et Anissa Flore Amziane en Corse du sud, les communistes veulent, si le contexte sanitaire le permet, entrer en campagne pour convaincre au-delà de leurs rangs de la nécessité d’un retour des élu(e)s communistes et apparenté(e)s à l’Assemblée de Corse pour porter ce combat de la justice sociale et fiscale. Cette démarche de rassemblement d’une gauche clairementanticapitaliste est ouverte aux femmes et aux hommes de progrès afin de construire et de porter ensemble un projet partagé pour la Corse permettant de changer radicalement de politique et de prendre le chemin de la prospérité, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité.
C’est en substance le constat que font les communistes qui ne voient aucun intérêt à être les loyaux gestionnaires de ce système économique qui d’un côté, détricote tous les acquis-conquis sociaux, détruit le service public aux dépens des usagers-contribuables-
Ce qui se passe en Corse avec les carburants, la distribution des biens de consommation courante, les déchets, les transports maritimes... est comparable dans les pratiques. Résultat une infime minorité capte à son profit l’essentiel de l’argent public provenant de la solidarité nationale et s’enrichit au détriment du plus grand nombre. La production de richesses en Corse a progressé en 20 ans de 72 % mais les inégalités et la pauvreté elles n’ont pas reculé.
Avec la crise sanitaire cela va en s’aggravant. L’urgence sociale exige une autre utilisation de l’argent public, l’arrêt du détournement des réfactions de TVA sur les produits de consommation courante et les carburants, un encadrement des prix et un contrôle démocratique pour rendre du pouvoir d’achat aux ménages.
Ces mesures fiscales de soutien à la consommation s’élèvent à près de 200 millions d’euros par an, hors continuité territoriale (187 millions d’euros) incluant le franco de port. En outre, les entreprises insulaires perçoivent prés de 100 millions d’euros par an au titre du CICorse et du FIP. Cet argent public doit aussi servir à l’augmentation des salaires, à défendre l’emploi stable et la formation, à extraire la Corse de sa dépendance au tout tourisme en posant les bases d’un modèle de développement productif et durable.
Face à ces politiques néfastes, il s’agit de faire prévaloir l’intérêt commun, social et économique, environnemental et culturel de la Corse. Cet avenir en rupture avec les politiques publiques actuelles, les communistes l’inscrivent dans le cadre républicain de la nation française, celle de 1789, 1793, de la Commune, du Front Populaire, de la Résistance, de l’insurrection populaire victorieuse, ici, en septembre 1943 ; celle de la Libération qui a su instaurer le droit à la protection sociale… et qu’il faut préserver par la lutte des classes dans les conditions aujourd’hui.
Un des enjeux politiques essentiels de ces élections sera, par conséquent, de regagner aussi la présence d’élu(e)s communistes, de la gauche du progrès social et d’écologistes. La Corse, celles et ceux qui y vivent difficilement, ont besoin de cette présence active, digne et cohérente. Le monde du travail a besoin d’élu(e)s dont les paroles et les actes seront concordants dans le combat contre les politiques antisociales, anti-environnementales déployées au plan national et relayées ici par des "Macron-compatibles" au service des capitalistes, organisés en position dominante à travers le consortium des patrons corses.
Après la désignation de leurs chefs de file dans chaque département Michel Stefani en Haute Corse et Anissa Flore Amziane en Corse du sud, les communistes veulent, si le contexte sanitaire le permet, entrer en campagne pour convaincre au-delà de leurs rangs de la nécessité d’un retour des élu(e)s communistes et apparenté(e)s à l’Assemblée de Corse pour porter ce combat de la justice sociale et fiscale. Cette démarche de rassemblement d’une gauche clairementanticapitaliste est ouverte aux femmes et aux hommes de progrès afin de construire et de porter ensemble un projet partagé pour la Corse permettant de changer radicalement de politique et de prendre le chemin de la prospérité, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité.