Parmi eux figurent l'ancien président de la communauté d'agglomération de Bastia (CAB) François Tatti, son ancien directeur de cabinet, ainsi que l'avocat et ancien bâtonnier Jean-Sébastien de Casalta, dont la liste a été devancée au second tour.
Ce dernier "se voit reprocher la livraison de paniers repas par deux associations, et ce alors qu'il n'a jamais suscité ces initiatives caritatives spontanées" lors de l'épidémie de coronavirus, a déploré son avocat, Me Camille Romani, relevant le "caractère dérisoire" des chefs de mise en examen.
Il lui est également reproché "d'avoir acquiescé à une distribution de masques" par la communauté d'agglomération de Bastia "et d'y avoir apporté un concours qui serait illégal", a ajouté Me Romani.
"Mon client est un personnel administratif qui n'a rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés", a réagi de son côté Me Jean-François Casalta, qui défend l'ancien directeur de cabinet.
Les deux avocats ont annoncé des recours pour contester les poursuites.
Dans cette information judiciaire menée par un juge d'instruction parisien, treize personnes avaient été entendues en garde à vue. Aucune poursuite immédiate n'avait été décidée à l'issue.
L'enquête avait été ouverte en juin 2020 par le parquet de Bastia, pour "suspicion de fraude électorale", à la suite du dépôt d'une plainte dans l'entre-deux tours de l'élection municipale de Bastia, puis dépaysée à Paris.
Dans cette plainte, l'association "Victoria", qui avait pour objet initial le financement du Parti radical de gauche (PRG) à Bastia, était soupçonnée d'avoir "dans l'entre-deux tours des élections modifié ses statuts pour distribuer de la nourriture aux nécessiteux", avait expliqué à l'époque le parquet de Bastia.
La campagne électorale bastiaise s'était déroulée dans un climat conflictuel avec le dépôt de plusieurs plaintes.
Le maire sortant de Bastia, Pierre Savelli, avait été réélu avec 49,37% des suffrages exprimés, devant la liste d'union de M. de Casalta (39,73%).
Ce dernier "se voit reprocher la livraison de paniers repas par deux associations, et ce alors qu'il n'a jamais suscité ces initiatives caritatives spontanées" lors de l'épidémie de coronavirus, a déploré son avocat, Me Camille Romani, relevant le "caractère dérisoire" des chefs de mise en examen.
Il lui est également reproché "d'avoir acquiescé à une distribution de masques" par la communauté d'agglomération de Bastia "et d'y avoir apporté un concours qui serait illégal", a ajouté Me Romani.
"Mon client est un personnel administratif qui n'a rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés", a réagi de son côté Me Jean-François Casalta, qui défend l'ancien directeur de cabinet.
Les deux avocats ont annoncé des recours pour contester les poursuites.
Dans cette information judiciaire menée par un juge d'instruction parisien, treize personnes avaient été entendues en garde à vue. Aucune poursuite immédiate n'avait été décidée à l'issue.
L'enquête avait été ouverte en juin 2020 par le parquet de Bastia, pour "suspicion de fraude électorale", à la suite du dépôt d'une plainte dans l'entre-deux tours de l'élection municipale de Bastia, puis dépaysée à Paris.
Dans cette plainte, l'association "Victoria", qui avait pour objet initial le financement du Parti radical de gauche (PRG) à Bastia, était soupçonnée d'avoir "dans l'entre-deux tours des élections modifié ses statuts pour distribuer de la nourriture aux nécessiteux", avait expliqué à l'époque le parquet de Bastia.
La campagne électorale bastiaise s'était déroulée dans un climat conflictuel avec le dépôt de plusieurs plaintes.
Le maire sortant de Bastia, Pierre Savelli, avait été réélu avec 49,37% des suffrages exprimés, devant la liste d'union de M. de Casalta (39,73%).
-
120 ans du SC Bastia : une soirée historique gâchée, un avenir sportif désormais menacé
-
Rugby : Dédé Giamarchi a reçu le Coq d'Or de la FFR
-
« C’est une fierté de représenter la Corse » : Manon Mateus en route pour l’élection de Miss France 2026
-
Sur son nouvel album, le rappeur Jul signe deux duos inattendus avec I Muvrini et Marcu Antone Fantoni
-
Jean-Louis Leca parmi les « jeunes dirigeants qui jouent ou sont appelés à jouer un rôle majeur dans le sport français »









Envoyer à un ami
Version imprimable





