Depuis janvier 2019, il était directeur Régional des caisses locales de la Sécurité Sociale des travailleurs indépendants (CSSTI) de Nice et de Marseille. Auparavant, il a exercé les fonctions de Directeur de Cabinet à la CPAM des Alpes Maritimes. Il a aussi piloté de nombreux projets, parmi lesquels la mise en œuvre de la carte vitale, les échanges de données informatisées, la dématérialisation et le déploiement des services en ligne pour nos publics, mené les négociations avec les médecins sur le dossier « Génériques », qui ont abouti à l’accord local « Tiers Payant, contre générique », repris ensuite dans la Loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2007.
Dans les secteurs de la prévention et de l’accès aux soins, il a conduit le projet « Sophia » qui permet un accompagnement attentionné et personnalisé des patients diabétiques, il a assuré le pilotage du dispositif de coaching en ligne « Santé Active » et mis en place les actions de lutte contre le renoncement et le non recours, à travers de nombreux partenariats et la création de la cellule de Lutte contre le Renoncement aux soins.
Plus récemment, en charge de la transformation numérique en santé, il a accompagné le déploiement du dossier médical partagé et de la messagerie sécurisée de Santé pour les professionnels de santé et conduit également à titre expérimental, le projet d’une carte vitale électronique sur smartphone, appelée «Appli Carte Vitale».
C’est donc une personne très expérimentée qui prend en charge la CPAM de Haute-Corse à la suite de Christophe Van Der Linden qui assurait l’intérim depuis février 2019, après le départ la directrice Catherine Petraszko qui avait dirigé la caisse de 2015 à 2019.
Une arrivée saluée à l’unanimité du conseil d'administration
Cette nomination a été très bien accueillie par les membres du conseil d’administration qui étaient présents ce lundi lors de la présentation du nouveau directeur. «Par cette arrivée, la CNAM nous a rassurés car nous craignions la venue d’un autre directeur par interim. Or Maclou Rigobert vient pour travailler dans le long terme » expliquait Jean Brignole (STC), troisième vice-président du conseil. «Il arrive avec des projets et aujourd’hui on va tout mettre en œuvre pour que les deux caisses de Corse, Haute-Corse et Corse-du-Sud, travaillent en harmonie. Les deux caisses connaissent les mêmes problèmes alors pourquoi ne pas développer des solutions communes ? Les économies réalisées seront bénéfiques à nos assurés » soulignait de son coté Louise Nicolaï (U2P) présidente du conseil d'administration. «Nous souhaitons développer tout ce qui du domaine du social avec une priorité sur l’accès aux soins et la précarité ». Même satisfaction pour la CFDT et Marie-Paule Fiorella, deuxième vice-présidente et François Savelli (Mutualité), premier vice-président : «Cette arrivée est une belle opportunité pour notre caisse. Maclou Rigobert est au courant de bien des dossiers, il va travailler dans la durée et c’est un avantage pour tous les assurés».
De son coté le nouveau directeur se disait ravi de retrouver la Corse et indiquait qu’il n’avait pas hésité une seconde à accepter le poste proposé par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. «On a beaucoup d’ambition pour la caisse» déclarait d’entrée M.Rigobert. «En rejoignant aujourd’hui la CPAM de la Haute Corse, je souhaite apporter mes compétences et mon expérience acquise depuis plus de trente ans dans le pilotage, le développement et la conduite du changement. Je m’inscris dans le temps avec déjà des priorités et un programme sur tout le territoire : prévention, précarité, accès aux soins, centres de santé. Nous voulons aller au plus prés des assurés avec des structures adaptées ». Maclou Rigobert et les membres du CA sont conscients des lacunes actuelles. «Nous ne possédons qu’un Centre d’Examens de Santé sur Lupino, trop peu connu d’ailleurs, et nous souhaitons en mettre en place plusieurs sur le département. Cela passe par des conventions avec les communes pour nous recevoir. On va travailler aussi avec la MSA (Mutualité Sociale Agricole), pour mettre en place plus de prévention, peut-être à partir de bus itinérants. Nous allons former des personnels pour se battre pour les assurés sociaux, pour les aider à leur trouver des solutions, pour aller dans les micro-régions. La ruralité est un problème d’où l’idée de proximité, d’itinérance».
Dans un premier temps la CPAM pourrait déjà organiser des Journées Portes Ouvertes pour mieux faire connaître la caisse et son centre de santé de Lupino. «Sur plusieurs milliers d’assurés sociaux, ce centre, ouvert à tous, n’accueille environ que 800 personnes par an » explique Jean Brignole. «Il faut savoir que la Haute-Corse représente quand même 55% des assurés de toute l’île ».
Le Centre d’examens de santé
C’est un lieu finalement peu connu du public, hébergé à la Maison des services publics à Lupino. «Ce centre permet à tous les assurés un accès rapide aux premiers soins et l’établissement de bilans» précisait Laetitia Graziani, chargée de Communication de la CPAM. «Sur rendez-vous* on peut consulter gratuitement infirmière, médecin ou dentiste. L’infirmière est là pour effectuer les prises de sang, bilan urinaire, electrocardiogramme, bilan sensoriel, capacité respiratoire. De son coté le dentiste peut établir un diagnostic bucco-dentaire. Le médecin est là aussi pour aborder tous les sujets qui préoccupent l’assuré ». Deux fois par mois intervient également une tabacologue et le CES propose aussi des ateliers « promotion santé » avec trois thématiques : hygiène alimentaire, hygiène bucco dentaire et activité physique.
*Tel : 04.95.30.13.40
Dans les secteurs de la prévention et de l’accès aux soins, il a conduit le projet « Sophia » qui permet un accompagnement attentionné et personnalisé des patients diabétiques, il a assuré le pilotage du dispositif de coaching en ligne « Santé Active » et mis en place les actions de lutte contre le renoncement et le non recours, à travers de nombreux partenariats et la création de la cellule de Lutte contre le Renoncement aux soins.
Plus récemment, en charge de la transformation numérique en santé, il a accompagné le déploiement du dossier médical partagé et de la messagerie sécurisée de Santé pour les professionnels de santé et conduit également à titre expérimental, le projet d’une carte vitale électronique sur smartphone, appelée «Appli Carte Vitale».
C’est donc une personne très expérimentée qui prend en charge la CPAM de Haute-Corse à la suite de Christophe Van Der Linden qui assurait l’intérim depuis février 2019, après le départ la directrice Catherine Petraszko qui avait dirigé la caisse de 2015 à 2019.
Une arrivée saluée à l’unanimité du conseil d'administration
Cette nomination a été très bien accueillie par les membres du conseil d’administration qui étaient présents ce lundi lors de la présentation du nouveau directeur. «Par cette arrivée, la CNAM nous a rassurés car nous craignions la venue d’un autre directeur par interim. Or Maclou Rigobert vient pour travailler dans le long terme » expliquait Jean Brignole (STC), troisième vice-président du conseil. «Il arrive avec des projets et aujourd’hui on va tout mettre en œuvre pour que les deux caisses de Corse, Haute-Corse et Corse-du-Sud, travaillent en harmonie. Les deux caisses connaissent les mêmes problèmes alors pourquoi ne pas développer des solutions communes ? Les économies réalisées seront bénéfiques à nos assurés » soulignait de son coté Louise Nicolaï (U2P) présidente du conseil d'administration. «Nous souhaitons développer tout ce qui du domaine du social avec une priorité sur l’accès aux soins et la précarité ». Même satisfaction pour la CFDT et Marie-Paule Fiorella, deuxième vice-présidente et François Savelli (Mutualité), premier vice-président : «Cette arrivée est une belle opportunité pour notre caisse. Maclou Rigobert est au courant de bien des dossiers, il va travailler dans la durée et c’est un avantage pour tous les assurés».
De son coté le nouveau directeur se disait ravi de retrouver la Corse et indiquait qu’il n’avait pas hésité une seconde à accepter le poste proposé par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. «On a beaucoup d’ambition pour la caisse» déclarait d’entrée M.Rigobert. «En rejoignant aujourd’hui la CPAM de la Haute Corse, je souhaite apporter mes compétences et mon expérience acquise depuis plus de trente ans dans le pilotage, le développement et la conduite du changement. Je m’inscris dans le temps avec déjà des priorités et un programme sur tout le territoire : prévention, précarité, accès aux soins, centres de santé. Nous voulons aller au plus prés des assurés avec des structures adaptées ». Maclou Rigobert et les membres du CA sont conscients des lacunes actuelles. «Nous ne possédons qu’un Centre d’Examens de Santé sur Lupino, trop peu connu d’ailleurs, et nous souhaitons en mettre en place plusieurs sur le département. Cela passe par des conventions avec les communes pour nous recevoir. On va travailler aussi avec la MSA (Mutualité Sociale Agricole), pour mettre en place plus de prévention, peut-être à partir de bus itinérants. Nous allons former des personnels pour se battre pour les assurés sociaux, pour les aider à leur trouver des solutions, pour aller dans les micro-régions. La ruralité est un problème d’où l’idée de proximité, d’itinérance».
Dans un premier temps la CPAM pourrait déjà organiser des Journées Portes Ouvertes pour mieux faire connaître la caisse et son centre de santé de Lupino. «Sur plusieurs milliers d’assurés sociaux, ce centre, ouvert à tous, n’accueille environ que 800 personnes par an » explique Jean Brignole. «Il faut savoir que la Haute-Corse représente quand même 55% des assurés de toute l’île ».
Le Centre d’examens de santé
C’est un lieu finalement peu connu du public, hébergé à la Maison des services publics à Lupino. «Ce centre permet à tous les assurés un accès rapide aux premiers soins et l’établissement de bilans» précisait Laetitia Graziani, chargée de Communication de la CPAM. «Sur rendez-vous* on peut consulter gratuitement infirmière, médecin ou dentiste. L’infirmière est là pour effectuer les prises de sang, bilan urinaire, electrocardiogramme, bilan sensoriel, capacité respiratoire. De son coté le dentiste peut établir un diagnostic bucco-dentaire. Le médecin est là aussi pour aborder tous les sujets qui préoccupent l’assuré ». Deux fois par mois intervient également une tabacologue et le CES propose aussi des ateliers « promotion santé » avec trois thématiques : hygiène alimentaire, hygiène bucco dentaire et activité physique.
*Tel : 04.95.30.13.40