Cette résidence d’écriture rassemblait les autrices Claire Cecchini, Astrid Chaffringeon et Dominique Memmi, le plasticien Simon Lambrey, la dessinatrice Cécile Carer, la comédienne Soliane Moisset et le poète en langue corse Paul Miniconi. Profitant de la présence de Claire Cecchini et Cécile Carer, la médiathèque de Propriano organisait d’ailleurs jeudi 8 et aussi lundi 12 un atelier d’écriture pour les 8/12 ans sur le thème de la piraterie.
À l’origine de ce voyage littéraire et artistique, le personnage de Louise Antonini. Née à Ajaccio en 1771, elle s’exile dès 1781 avec son père, Pierre-Jean Antonini, pour rejoindre Pascal Paoli à Londres. Une échappée qui s’achèvera sur les côtes bretonnes où l’orpheline rejoindra sa famille maternelle. De son perchoir lorientais, elle ne songe qu’à prendre le large. Et le 23 mai 1790, elle embarque sur le brick Revanche pour une épopée malgache avortée. Et malgré́ ce premier échec, se faisant appeler Louis Antonini, «elle» monte ensuite sur la frégate Cornélie durant huit ans pour harceler les navires britanniques lors de leurs courses vers les Antilles. Capturée par la Royal Navy, elle met fin à sa flibusterie après plus d’un an sur les « catacombes des mers », le ponton de Plymouth. Poursuivant ensuite une carrière militaire sans cesse interrompue par la découverte de sa féminité, elle s’amarre définitivement à Nantes où elle meurt à l’âge de 90 ans.
En réunissant un équipage pluridisciplinaire pendant une semaine autour de la corsaire ajaccienne Louise Antonini, les éditions Fabulla ont pour ambition de réunir plumes, presse, fils, voix et sonorités aquatiques pour faire émerger une histoire d’écumes. Puiser dans la mémoire insulaire marine – ses figures de proue des sept mers – pour se glisser dans leurs ellipses et faire émerger un récit de voyage polyphonique. Ce projet est porté par l’éditrice-autrice, Claire Cecchini, dont le travail n’a de cesse de mettre en valeur les talents créatifs insulaires et ancrer la création au cœur de la Corse. À travers sa revue d’anticipation Fabulla, elle explore depuis 6 ans la Corse et la Méditerranée comme laboratoire. Au-delà̀ de l’objectif scriptural et graphique, les créations issues de la résidence nourriront plusieurs moments qui jalonneront le festival LittOral – festival des mémoires réelles et imaginaires de la mer consacré cette année aux Battaglia Navali. Elles feront ensuite l’objet d’une publication sous la forme de carnet de bords édités aux éditions Fabulla. Rendez-vous fin août à Propriano.
À l’origine de ce voyage littéraire et artistique, le personnage de Louise Antonini. Née à Ajaccio en 1771, elle s’exile dès 1781 avec son père, Pierre-Jean Antonini, pour rejoindre Pascal Paoli à Londres. Une échappée qui s’achèvera sur les côtes bretonnes où l’orpheline rejoindra sa famille maternelle. De son perchoir lorientais, elle ne songe qu’à prendre le large. Et le 23 mai 1790, elle embarque sur le brick Revanche pour une épopée malgache avortée. Et malgré́ ce premier échec, se faisant appeler Louis Antonini, «elle» monte ensuite sur la frégate Cornélie durant huit ans pour harceler les navires britanniques lors de leurs courses vers les Antilles. Capturée par la Royal Navy, elle met fin à sa flibusterie après plus d’un an sur les « catacombes des mers », le ponton de Plymouth. Poursuivant ensuite une carrière militaire sans cesse interrompue par la découverte de sa féminité, elle s’amarre définitivement à Nantes où elle meurt à l’âge de 90 ans.
En réunissant un équipage pluridisciplinaire pendant une semaine autour de la corsaire ajaccienne Louise Antonini, les éditions Fabulla ont pour ambition de réunir plumes, presse, fils, voix et sonorités aquatiques pour faire émerger une histoire d’écumes. Puiser dans la mémoire insulaire marine – ses figures de proue des sept mers – pour se glisser dans leurs ellipses et faire émerger un récit de voyage polyphonique. Ce projet est porté par l’éditrice-autrice, Claire Cecchini, dont le travail n’a de cesse de mettre en valeur les talents créatifs insulaires et ancrer la création au cœur de la Corse. À travers sa revue d’anticipation Fabulla, elle explore depuis 6 ans la Corse et la Méditerranée comme laboratoire. Au-delà̀ de l’objectif scriptural et graphique, les créations issues de la résidence nourriront plusieurs moments qui jalonneront le festival LittOral – festival des mémoires réelles et imaginaires de la mer consacré cette année aux Battaglia Navali. Elles feront ensuite l’objet d’une publication sous la forme de carnet de bords édités aux éditions Fabulla. Rendez-vous fin août à Propriano.