L’intersyndicale de Haute-Corse CFDT-CFE/CGC – CGTC – CGT – FO – STC – UFSU – UNSA toujours vent debout contre la réforme et même si on constatait ce jeudi une baisse du nombre de manifestants. «On a placé ce rassemblement à 15h pour se mettre en harmonie avec celui d’Ajaccio prévu à 16 heures. C’est aussi un test, mais à priori il n’est pas très porteur.» a souligné Jean Brignole du STC, derrière la banderole (la seule) de l’intersyndicale.
« Certains étaient mobilisés le 19 janvier et pas le 31, d’autres ont rejoint les cortèges le 7 février, d’autres encore qui ne pouvaient pas faire grève en raison de difficultés financières ou parfois à cause de pressions de leur patron étaient présents le samedi 11 en famille, entre amis, entre collègues pour exprimer leur refus, notre refus de cette réforme injuste et brutale » ajoute François Giudicelli (UNSA), porte-parole de l’intersyndicale et de poursuivre : « Le gouvernement prend un risque majeur et c’est son obstination et son entêtement qui vont finir par bloquer la société … C’est la dernière sommation au gouvernement avant le 7 mars. A partir de cette date, le processus parlementaire va s’accélérer et si le gouvernement reste sourd et aveugle à ce qui se passe dans la société, l’intersyndicale unie passera à une phase plus forte, plus dure : mettre à la Corse à l’arrêt. »
Une intersyndicale qui ce jour là ne devrait plus être départementale mais régionale. « On va tous se rencontrer lundi en visio-conférence avec Ajaccio pour ne plus être dans une logique départementale mais régionale » explique Jean Brignole. «On peut être alors dans une logique de grève illimitée avec toujours ces deux mots d’ordre : Non au départ à 64 ans et non aux 43 annuités. Et ça fait consensus ».
Mettre la Corse à l'arrêt le 7 mars
Consensus, union ce sont les maîtres-mots des syndicats tous alignés sur le retrait du projet de loi. « C’est une réforme injuste et inégale et on doit monter en puissance contre le gouvernement qui n’entend rien. Si on doit en arriver là, on bloquera » déclare une syndicaliste CFDT.
Durcissement, c’est bien dans les veines de la CGT comme l’explique Charles Casabianca de l’UD de Haute-Corse. « Il faut durcir le mouvement. Cela ne doit pas se cantonner à des effets d’annonces, il faut passer à l’acte avec la base, les salariés. Il y a réellement possibilité de faire reculer le gouvernement ».
FO n’est pas en reste : « Le 7 mars doit être fortement mobilisateur. Il y aura un temps de latence puisque le texte va partir au Senat, il faut en profiter pour se mobiliser encore plus. On va réfléchir à des actes forts » déclarait Paul Lanfranchi devant la préfecture de la Haute-Corse où a été lu le message de l'intersyndicale.
« Certains étaient mobilisés le 19 janvier et pas le 31, d’autres ont rejoint les cortèges le 7 février, d’autres encore qui ne pouvaient pas faire grève en raison de difficultés financières ou parfois à cause de pressions de leur patron étaient présents le samedi 11 en famille, entre amis, entre collègues pour exprimer leur refus, notre refus de cette réforme injuste et brutale » ajoute François Giudicelli (UNSA), porte-parole de l’intersyndicale et de poursuivre : « Le gouvernement prend un risque majeur et c’est son obstination et son entêtement qui vont finir par bloquer la société … C’est la dernière sommation au gouvernement avant le 7 mars. A partir de cette date, le processus parlementaire va s’accélérer et si le gouvernement reste sourd et aveugle à ce qui se passe dans la société, l’intersyndicale unie passera à une phase plus forte, plus dure : mettre à la Corse à l’arrêt. »
Une intersyndicale qui ce jour là ne devrait plus être départementale mais régionale. « On va tous se rencontrer lundi en visio-conférence avec Ajaccio pour ne plus être dans une logique départementale mais régionale » explique Jean Brignole. «On peut être alors dans une logique de grève illimitée avec toujours ces deux mots d’ordre : Non au départ à 64 ans et non aux 43 annuités. Et ça fait consensus ».
Mettre la Corse à l'arrêt le 7 mars
Consensus, union ce sont les maîtres-mots des syndicats tous alignés sur le retrait du projet de loi. « C’est une réforme injuste et inégale et on doit monter en puissance contre le gouvernement qui n’entend rien. Si on doit en arriver là, on bloquera » déclare une syndicaliste CFDT.
Durcissement, c’est bien dans les veines de la CGT comme l’explique Charles Casabianca de l’UD de Haute-Corse. « Il faut durcir le mouvement. Cela ne doit pas se cantonner à des effets d’annonces, il faut passer à l’acte avec la base, les salariés. Il y a réellement possibilité de faire reculer le gouvernement ».
FO n’est pas en reste : « Le 7 mars doit être fortement mobilisateur. Il y aura un temps de latence puisque le texte va partir au Senat, il faut en profiter pour se mobiliser encore plus. On va réfléchir à des actes forts » déclarait Paul Lanfranchi devant la préfecture de la Haute-Corse où a été lu le message de l'intersyndicale.