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Référendum pour les animaux : les députés corses interpellés par Global Earth Keeper


Dagan Texier le Mardi 6 Octobre 2020 à 19:20

Le Référendum d’Initiatives Partagées, aussi appelé référendum pour les animaux a pour but, de faire avancer la condition animale dans un sens plus responsable, plus maîtrisé et plus respectueux. L'ONG Global Earth Keeper s'est chargée de représenter la Corse.



Référendum pour les animaux : les députés corses interpellés par Global Earth Keeper
En Corse, le RIP est défendu par l’association Global Earth Keeper, connue pour ses multiples actions de défense et de sensibilisation animale et environnementale sur l’île.  "Notre association a sollicité tous les députés de l’île afin qu’ils se positionnent clairement sur la question, d’autant plus que les sujets abordés ne concerne que très peu les pratiques de l’île. Il est donc aisé d’y souscrire. », précise la présidente, Laurence Constantin. L’ONG a présenté ce projet sur son stand durant la dernière édition de la foire de Porto Vecchio. Elle a également tourné un clip vidéo qu’elle a diffusé sur sa page Facebook, déjà visionnée plusieurs milliers de fois.

En quoi consiste ce référendum ? 
 
Le RIP est un moyen que les citoyens et les parlementaires peuvent mettre en commun pour faire élire des lois en faveur de cette cause. Pour qu’il soit défendu à l’Assemblée Nationale, il ne manque plus qu’une petite cinquantaine de signatures de parlementaires, qui s’ajouteront aux 140 qui l’ont déjà signé. 
 
Cette initiative avait été lancée début juillet par le journaliste Hugo Clément et la navigatrice Marie Tabarly. Courant août, soit un mois et demi seulement après, plus d’un demi million de personnes avait signé la pétition de soutien de ce projet. 
 
Les 6 mesures proposées sont:
 
1) En finir avec les élevages en cage car il est le plus douloureux pour les animaux. En France, il concerne encore 58% des poules pondeuses, 99% des lapins et la majorité des dindes, oies ou canards.
Entassés à plusieurs dans un espace minuscule, sans possibilité de se dresser sur leurs pates ou d’étendre leurs ailes, ces animaux souffrent de manière abominable du premier au dernier jour de leur existence.
 
2) En finir avec les elevages sans espaces extérieurs. En France, l’élevage intensif fournit la grande majorité de la viande consommée.
Ainsi, 95% des porcs sont élevés dans des bâtiments fermés sur caillebotis (sol grillagé), sans aucun accès à l’extérieur.
 
3) En finir avec l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques et autres parcs. Dans le monde, 60% des animaux sauvages ont disparu ces quarante dernières années.
L’effondrement de la biodiversité et les découvertes toujours plus fascinantes sur l’intelligence et la sensibilité animale devraient nous pousser à bien traiter les animaux captifs.
 
4) Fermer les elevages pour la fourrure. Dans notre pays, des visons continuent d’être élevés en cage dans des conditions abominables.
Ils sont abattus dans le seul but de produire de la fourrure, alors que l’industrie du textile a depuis longtemps développé d’autres matières isolantes très efficaces, y compris de la fausse fourrure.
 
5) Remplacer les tests sur les animaux par les méthodes substitutives existantes. L'expérimentation animale en France concerne près de 2 millions d'espèces. Ce chiffre passe à 4 millions si l’on ajoute les animaux transgéniques qui ne sont pas comptabilisés comme le font les autres pays. En Europe, la France se classe en première position pour le nombre de chiens et de primates expérimentés. 
 
6) En finir avec les chasses à courre, appelée aussi vénerie. Elle consiste à traquer un animal (souvent un cerf) jusqu’à épuisement à l’aide d’une meute de chiens et de cavaliers.  Cette pratique issue de l’aristocratie est particulièrement cruelle pour l’animal poursuivi, puisque la traque peut durer plusieurs heures, provoquant un stress intense.