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Prison d'Arles : l'agresseur explique son geste par un blasphème d'Yvan Colonna


La rédaction avec AFP le Jeudi 3 Mars 2022 à 15:06

L'agresseur de la maison centrale d'arrêt d'Arles a expliqué son geste aux enquêteurs par un "blasphème" de Yvan Colonna, actuellement entre la vie et la mort, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.
Franck Elong Abé, détenu à la prison d'Arles pour des faits de terrorisme, a fait valoir lors de sa garde à vue qu'Yvan Colonna aurait "mal parlé du prophète" et que c'était la raison pour laquelle il l'avait agressé mercredi dans la salle de sports de la maison d'arrêt.
Le parquet national antiterroriste s'est saisi du dossier



Prison d'Arles : l'agresseur explique son geste par un blasphème d'Yvan Colonna
Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, a été victime "d'une strangulation à mains nues puis d'un étouffement" pendant qu'il faisait de la musculation seul, selon le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau.

L'agresseur d'Yvan Colonna a expliqué son geste aux enquêteurs par un "blasphème" qu'aurait commis Yvan Colonna, actuellement entre la vie et la mort, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.

Franck Elong Abé, détenu à la prison d'Arles pour des faits de terrorisme, a fait valoir lors de sa garde à vue qu'Yvan Colonna aurait "mal parlé du prophète" et que c'était la raison pour laquelle il l'avait agressé mercredi dans la salle de sports de la maison d'arrêt.


Que sait-on de son agresseur ?
Selon deux sources proches du dossier, ce Camerounais de 36 ans serait un "jihadiste". Interpellé en Afghanistan en 2012 par les Américains, il avait été remis à la France en 2014. Franck Elong Abé purgeait une peine de neuf années d'emprisonnement pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme". Au moment des faits, il assurait un service d'entretien en qualité d'auxiliaire d'étage.


Jeudi matin il était toujours entendu à Marseille par les enquêteurs de la PJ, qui était en charge de cette enquête pour "tentative d'assassinat", jusqu'à ce que le parquet antiterroriste annonce se saisir de l'enquête jeudi en début d'après-midi.
"Les circonstances des faits et les premiers éléments d'enquête qui semblent, en l'état, exclure un différend d'ordre personnel, motivent cette saisine", explique le Pnat dans un communiqué, précisant que l'enquête était ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste"