Photos Michel Luccioni
À l'issue du 1er tour de l'élection présidentielle, avec 37,29 %, la Corse a enregistré un de plus fort taux d'abstention de France métropolitaine. Une hausse "de plus de 11 points par rapport au niveau moyen constaté en France (26, 3%) qui n’est dépassé qu’au sein des peuples d’ « outre-mer » sous domination française." constate Corsica Libera qui veut trouver un sens politique à ce score "dans un pays, le nôtre, où le taux de participation aux élections est traditionnellement élevé et constamment supérieur à la France, un tel niveau d’abstention révèle par son ampleur une dimension politique d’essence nationale incontestable."
L'appel à renforcer le boycott
Dans un communique diffusé ce jeudi 14 avril, le parti appelle à une abstention encore plus massive pour le second tour "Corsica Libera invite de nouveau les Corses qui se reconnaissent dans l’idée nationale à ne pas se rendre aux urnes dans la perspective du second.", et en explique les raisons : "dimanche 24 avril, les Corses auront le choix entre Emmanuel Macron dont le quinquennat fut le plus régressif vis-à-vis des droits du peuple corse depuis Giscard, marqué par le mépris du fait démocratique et l’assassinat d’Yvan Colonna, et Marine Le Pen, héritière du Front national, dont les thèses ne seront jamais pour nous une option tant elles sont contraires à notre combat qui est porteur d’un nationalisme de libération."
Dans ces conditions, Corsica Libera "considère que l’expression d’une abstention politique a vocation à s’amplifier encore davantage en Corse." et que l’intensité du taux d’abstention en Corse contribuera à renforcer les discussions sur "la question nationale corse qui devra figurer à l’agenda politique dès le début du quinquennat du nouveau Président d la République française."
L'appel à renforcer le boycott
Dans un communique diffusé ce jeudi 14 avril, le parti appelle à une abstention encore plus massive pour le second tour "Corsica Libera invite de nouveau les Corses qui se reconnaissent dans l’idée nationale à ne pas se rendre aux urnes dans la perspective du second.", et en explique les raisons : "dimanche 24 avril, les Corses auront le choix entre Emmanuel Macron dont le quinquennat fut le plus régressif vis-à-vis des droits du peuple corse depuis Giscard, marqué par le mépris du fait démocratique et l’assassinat d’Yvan Colonna, et Marine Le Pen, héritière du Front national, dont les thèses ne seront jamais pour nous une option tant elles sont contraires à notre combat qui est porteur d’un nationalisme de libération."
Dans ces conditions, Corsica Libera "considère que l’expression d’une abstention politique a vocation à s’amplifier encore davantage en Corse." et que l’intensité du taux d’abstention en Corse contribuera à renforcer les discussions sur "la question nationale corse qui devra figurer à l’agenda politique dès le début du quinquennat du nouveau Président d la République française."