Le rassemblement
Une cinquantaine d’agriculteurs se sont réunis ce mardi 9 mai, en début d’après-midi, devant la gendarmerie de Ponte-Leccia. Le motif de leur mobilisation : la garde à vue jugée « abusive » de leur confrère Philippe Flori, accusé de « vol de veau » par les services vétérinaires de l’abattoir de Ponte-Leccia. Il y a un mois, après avoir emmené son veau à l’abattoir, l’agriculteur en question s’était vu refuser le retrait de sa bête pour un problème d’identification. « Il l’a pris quand même, et il s’est fait accuser de vol », déplore Joseph Colombani, président de la Chambre d’agriculture de la Haute-Corse, présent à Ponte-Leccia.
« En Corse, depuis janvier 2023, les bovins sont soumis à une double identification. En plus de la traditionnelle boucle aux oreilles des bêtes, on impose maintenant la pose du ‘bolus’. C’est un petit tube que l’on fait ingérer à la vache, qui reste dans la panse, et que l’on peut lire de l’extérieur », explique Joseph Colombani.
« Ce qui s’est passé à l’abattoir, c’est que le veau de Philippe Flori avait sa boucle, son passeport, ainsi qu’un bolus dans le ventre, alors qu’il n’était pas censé en avoir (l'obligation ne sera effective qu’au 1er janvier 2026, NDLR). Il se trouve que ce bolus appartient aux vaches d’un agriculteur qui tuait lui aussi ses bêtes le même jour, et au même endroit. Donc ce qu’on pense, c’est qu’il y a simplement eu une confusion de panse, et qu’il ne fallait pas en faire tout un fromage. Or, l’agriculteur a fait l'objet d'une véritable défiance qui est inadmissible. Ce rassemblement, nous le faisons pour dénoncer la façon de travailler de l’administration vétérinaire. Ce zèle est excessif. »
« En Corse, depuis janvier 2023, les bovins sont soumis à une double identification. En plus de la traditionnelle boucle aux oreilles des bêtes, on impose maintenant la pose du ‘bolus’. C’est un petit tube que l’on fait ingérer à la vache, qui reste dans la panse, et que l’on peut lire de l’extérieur », explique Joseph Colombani.
« Ce qui s’est passé à l’abattoir, c’est que le veau de Philippe Flori avait sa boucle, son passeport, ainsi qu’un bolus dans le ventre, alors qu’il n’était pas censé en avoir (l'obligation ne sera effective qu’au 1er janvier 2026, NDLR). Il se trouve que ce bolus appartient aux vaches d’un agriculteur qui tuait lui aussi ses bêtes le même jour, et au même endroit. Donc ce qu’on pense, c’est qu’il y a simplement eu une confusion de panse, et qu’il ne fallait pas en faire tout un fromage. Or, l’agriculteur a fait l'objet d'une véritable défiance qui est inadmissible. Ce rassemblement, nous le faisons pour dénoncer la façon de travailler de l’administration vétérinaire. Ce zèle est excessif. »
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