Depuis 2009, les scientifiques mondiaux alertent sur les effets néfastes de la pollution atmosphérique, et les dernières données partagées par le collectif Terra confirment ces inquiétudes. Avec 1 décès sur 6, soit 16 % des décès, attribués à la pollution atmosphérique, il est désormais identifié comme le facteur de risque environnemental numéro un, selon une étude du Lancet. Les chiffres en France sont tout aussi préoccupants, avec une estimation de 100 000 décès par an attribués aux particules fines issues de la combustion des énergies fossiles. En Corse, cela équivaudrait à 578 décès annuels liés directement à la pollution atmosphérique. Depuis 2004, les associations environnementales corses, en particulier à Ajaccio, ont tenté de faire face à la pollution de l'air, en mettant en lumière notamment les émissions nocives de la centrale du Vazzio. Une action qui, selon le collectif, a conduit à une surmortalité cardiovasculaire de 9 % et de 6 % en matière de cancer, mais malheureusement, les problèmes persistent avec une activité humaine non réglementée.
Le collectif souligne également que le golfe d'Ajaccio est soumis à une pollution atmosphérique résiduelle exceptionnelle, accentuée par des courants atmosphériques circulaires bien connus des météorologues. Depuis 2015, les associations dénoncent également la pollution générée par les bateaux de croisière, qui étaient au nombre de 232 en 2023. Selon Qualitair, chargée de surveiller la qualité de l'air en Corse, bien que la pollution soit techniquement "maîtrisée" selon les normes réglementaires, les recommandations ne couvrent que les polluants pris en compte par la réglementation, négligeant d'autres éléments nocifs.
Alors, afin de prouver l'ampleur du problème, le collectif Terra s'est doté d'un instrument de mesure fiable, permettant de suivre en temps réel les particules fines et ultrafines émises par les bateaux de croisière. "Des mesures ont été effectuées à Ajaccio place Abbatucci, côté mer, le dimanche premier octobre de 15h44 à 18h30, avant le départ et pendant le démarrage des moteurs des 2 bateaux de croisières, le Celebrity Edge et le Marella Discovery, présents ce jour-là à Ajaccio, partis quasi en même temps et alors que la circulation automobile était anecdotique." explique le collectif qui indique que les chiffres enregistrés entre 17h et 17h30, au moment du départ des deux bateaux, vont de 10 000 à 321 000, soit de 2 à 60 fois la concentration moyenne en milieu urbain. Les résultats ont révélé des concentrations bien au-delà des normes urbaines acceptables, mettant en lumière l'impact sanitaire réel et "ignoré par les autorités locales. "
Les associations soulignent la nécessité de sensibiliser davantage la population et les pouvoirs publics sur cette problématique cruciale pour la santé et l'environnement. Le collectif appelle à une prise de conscience accrue et à des actions concrètes pour contrer la pollution atmosphérique générée par les bateaux de croisière à Ajaccio.
Le collectif souligne également que le golfe d'Ajaccio est soumis à une pollution atmosphérique résiduelle exceptionnelle, accentuée par des courants atmosphériques circulaires bien connus des météorologues. Depuis 2015, les associations dénoncent également la pollution générée par les bateaux de croisière, qui étaient au nombre de 232 en 2023. Selon Qualitair, chargée de surveiller la qualité de l'air en Corse, bien que la pollution soit techniquement "maîtrisée" selon les normes réglementaires, les recommandations ne couvrent que les polluants pris en compte par la réglementation, négligeant d'autres éléments nocifs.
Alors, afin de prouver l'ampleur du problème, le collectif Terra s'est doté d'un instrument de mesure fiable, permettant de suivre en temps réel les particules fines et ultrafines émises par les bateaux de croisière. "Des mesures ont été effectuées à Ajaccio place Abbatucci, côté mer, le dimanche premier octobre de 15h44 à 18h30, avant le départ et pendant le démarrage des moteurs des 2 bateaux de croisières, le Celebrity Edge et le Marella Discovery, présents ce jour-là à Ajaccio, partis quasi en même temps et alors que la circulation automobile était anecdotique." explique le collectif qui indique que les chiffres enregistrés entre 17h et 17h30, au moment du départ des deux bateaux, vont de 10 000 à 321 000, soit de 2 à 60 fois la concentration moyenne en milieu urbain. Les résultats ont révélé des concentrations bien au-delà des normes urbaines acceptables, mettant en lumière l'impact sanitaire réel et "ignoré par les autorités locales. "
Les associations soulignent la nécessité de sensibiliser davantage la population et les pouvoirs publics sur cette problématique cruciale pour la santé et l'environnement. Le collectif appelle à une prise de conscience accrue et à des actions concrètes pour contrer la pollution atmosphérique générée par les bateaux de croisière à Ajaccio.