
- Comment expliquez-vous cette reprise de l’épidémie ?
- On a à faire à un virus de plus en plus transmissible avec des personnes qui ne sont pas toutes immunisées. Le vaccin protège des formes graves, mais ne permet pas d’empêcher la transmissibilité, donc le système immunitaire n’est pas capable de bloquer le virus, ce qui assure sa survie. Pour le moment, le niveau d’hospitalisations n’a pas augmenté, même si on s’attend à ce que ça arrive avec les personnes fragiles, celles qui n’ont pas été vaccinées ou n’ont pas contracté le virus.
- Peut-on parler donc parler d’un vrai rebond épidémique ?
- Au regard des courbes, oui. Les cas positifs par jour avaient beaucoup diminué et maintenant cela repart. La dynamique fait vraiment penser à un rebond épidémique.
- Doit-on craindre le variant BA.2 ?
- Il est plus transmissible, il domine aujourd’hui, mais il n’est pas plus virulent. Il n’y a pas plus de formes graves.
- Quel est le scénario le plus plausible pour la suite ?
- Vu la dynamique, on va continuer à augmenter. On a cru arriver à un plateau ces derniers jours, mais c’est reparti à la hausse donc on n’a pas atteint le pic épidémique.
- A votre avis, en France, les mesures ont été levées trop rapidement ?
- Oui, très clairement. Avec l’assouplissement des mesures barrières, on va avoir plus de contaminations, le virus va forcément plus circuler. Après, il arrive à un moment où il faut apprendre à vivre avec le virus. Chacun doit pouvoir estimer les moments où le masque est préférable de façon à continuer à limiter sa circulation.
- Le président de la République a évoqué dernièrement un retour au masque. Doit-on craindre de nouvelles mesures ?
- Les mesures seront de toute façon les mêmes : le masque et les gestes barrières. On a appris maintenant à se les approprier.
- À présent, on ne peut plus parler de virus saisonnier ?
- Le virus saisonnier va mettre du temps à s’implanter si tenter qu’il s’implante puisqu’il circule même quand il fait chaud. Il y a toutefois des températures plus favorables à la transmission. Sa transmissibilité est plutôt liée au niveau d’immunisation de la population.
- La campagne vaccinale en Corse semble à l'arrêt, faudrait-il la reprendre ?
- Les gens dont la deuxième dose date d’il y a fort longtemps font partie de la population la plus à risque au niveau des contaminations. Il y a tout de même une immunité cellulaire qui limite les formes graves, mais ils participeront à l’augmentation du niveau de transmission. À présent il faut savoir ce qu’on est prêt à accepter. Est-ce que nous allons arriver à un schéma du type grippe avec une vaccination des plus fragiles et accepter ses virus qui circulent ? Ce qui est important c’est d’avoir une immunisation de la population. Il faut aussi surveiller l’évolution du virus de façon à empêcher au plus tôt l’émergence de nouveaux variants.
- On a à faire à un virus de plus en plus transmissible avec des personnes qui ne sont pas toutes immunisées. Le vaccin protège des formes graves, mais ne permet pas d’empêcher la transmissibilité, donc le système immunitaire n’est pas capable de bloquer le virus, ce qui assure sa survie. Pour le moment, le niveau d’hospitalisations n’a pas augmenté, même si on s’attend à ce que ça arrive avec les personnes fragiles, celles qui n’ont pas été vaccinées ou n’ont pas contracté le virus.
- Peut-on parler donc parler d’un vrai rebond épidémique ?
- Au regard des courbes, oui. Les cas positifs par jour avaient beaucoup diminué et maintenant cela repart. La dynamique fait vraiment penser à un rebond épidémique.
- Doit-on craindre le variant BA.2 ?
- Il est plus transmissible, il domine aujourd’hui, mais il n’est pas plus virulent. Il n’y a pas plus de formes graves.
- Quel est le scénario le plus plausible pour la suite ?
- Vu la dynamique, on va continuer à augmenter. On a cru arriver à un plateau ces derniers jours, mais c’est reparti à la hausse donc on n’a pas atteint le pic épidémique.
- A votre avis, en France, les mesures ont été levées trop rapidement ?
- Oui, très clairement. Avec l’assouplissement des mesures barrières, on va avoir plus de contaminations, le virus va forcément plus circuler. Après, il arrive à un moment où il faut apprendre à vivre avec le virus. Chacun doit pouvoir estimer les moments où le masque est préférable de façon à continuer à limiter sa circulation.
- Le président de la République a évoqué dernièrement un retour au masque. Doit-on craindre de nouvelles mesures ?
- Les mesures seront de toute façon les mêmes : le masque et les gestes barrières. On a appris maintenant à se les approprier.
- À présent, on ne peut plus parler de virus saisonnier ?
- Le virus saisonnier va mettre du temps à s’implanter si tenter qu’il s’implante puisqu’il circule même quand il fait chaud. Il y a toutefois des températures plus favorables à la transmission. Sa transmissibilité est plutôt liée au niveau d’immunisation de la population.
- La campagne vaccinale en Corse semble à l'arrêt, faudrait-il la reprendre ?
- Les gens dont la deuxième dose date d’il y a fort longtemps font partie de la population la plus à risque au niveau des contaminations. Il y a tout de même une immunité cellulaire qui limite les formes graves, mais ils participeront à l’augmentation du niveau de transmission. À présent il faut savoir ce qu’on est prêt à accepter. Est-ce que nous allons arriver à un schéma du type grippe avec une vaccination des plus fragiles et accepter ses virus qui circulent ? Ce qui est important c’est d’avoir une immunisation de la population. Il faut aussi surveiller l’évolution du virus de façon à empêcher au plus tôt l’émergence de nouveaux variants.