Pierre Savelli et son équipe entrent en campagne de second tour avec notamment le président de l'exécutif Gilles Simeoni, les trois députés et deux maires de la CAB.
C’est sous une pluie battante, mercredi matin, devant le kiosque de la Place Saint Nicolas, entouré de son équipe et de tous ses soutiens que Pierre Savelli a officiellement lancé sa campagne du second tour de l’élection municipale du 28 juin prochain. Des soutiens attendus, comme ceux des élus du groupe Femu a Corsica, députés et conseillers territoriaux, et du président de l’Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, et les soutiens affichés de maires de communes de la Communauté d’agglomération (CAB), à savoir Furiani et San Martino-di-Lota. L’objectif atteint était de montrer le rassemblement sans faille, sans aucune fausse note, de la majorité tant municipale que communautaire et de se démarquer, ainsi, de la cacophonie et des coups de théâtre qui ont caractérisé l’union d’une partie de l’opposition autour de Jean-Sébastien De Casalta.
De vieilles méthodes
Un rassemblement dont s’est félicité, d’emblée, le maire sortant, candidat à sa propre succession avec une équipe quelque peu rajeunie, avant de rappeler son bilan « dont je suis fier collectivement et qui s’est enrichi pendant les trois derniers mois de notre action au niveau de la la crise sanitaire. Tous les problèmes que nous avons eu à gérer nous ont été légués par nos successeurs... Nous avons géré en respectant nos engagements et nos valeurs : la démocratie, le respect, l'équité et la transparence. Nous avons éradiqué un certain nombre de vieilles méthodes clanistes dont on sait que certains de nos adversaires rêvent de les réinstaller dans la gestion municipale ». Le chef de file de « Bastia Più Forte Inseme », qui se dit « serein », a, ensuite, immédiatement mis « le cap » sur son action future en rappelant les trois grands piliers de son programme : la solidarité avec le logement et l'accès à la propriété comme priorité absolue, le développement durable avec trois nouveaux espaces ouverts et le tram, et la terre. Comme il l’explique, en vidéo, à Corse Net Infos :
De vieilles méthodes
Un rassemblement dont s’est félicité, d’emblée, le maire sortant, candidat à sa propre succession avec une équipe quelque peu rajeunie, avant de rappeler son bilan « dont je suis fier collectivement et qui s’est enrichi pendant les trois derniers mois de notre action au niveau de la la crise sanitaire. Tous les problèmes que nous avons eu à gérer nous ont été légués par nos successeurs... Nous avons géré en respectant nos engagements et nos valeurs : la démocratie, le respect, l'équité et la transparence. Nous avons éradiqué un certain nombre de vieilles méthodes clanistes dont on sait que certains de nos adversaires rêvent de les réinstaller dans la gestion municipale ». Le chef de file de « Bastia Più Forte Inseme », qui se dit « serein », a, ensuite, immédiatement mis « le cap » sur son action future en rappelant les trois grands piliers de son programme : la solidarité avec le logement et l'accès à la propriété comme priorité absolue, le développement durable avec trois nouveaux espaces ouverts et le tram, et la terre. Comme il l’explique, en vidéo, à Corse Net Infos :
De la cohérence
Une action qui s’inscrit dans une ligne politique, la cohérence, la fidélité et le respect des engagements pris devant les Bastiais, c’est ce qu’ont martelé tous les autres intervenants. « Au Palais Bourbon, je n’ai pas dérogé à ma ligne politique inscrite sur ma profession de foi. Je défends les intérêts collectifs du peuple corse, l’idéal d’une société juste solidaire, l’esprit d’initiative et l’efficacité économique, les ménages et les entreprises corses… J’ai défendu le rayonnement de Bastia et l’emploi sur des dossiers aussi divers que la CCI, l'hôpital, les commerçants, l'IRA... », précise le député de Bastia, Michel Castellani. « Nous avons une ligne politique et une cohérence. Je n'en dirai pas autant de mes opposants... Comment ne pas penser qu'il y a une union de façade, de circonstance, uniquement présentée par soif de pouvoir ? Comment peut-on prétendre rénover la vie politique en présentant des candidats qui se sont illustrés pendant tant d'années comme les tenants d'un immobilisme catastrophique ? Il faut que les Bastiais prennent conscience qu'ils doivent se mobiliser pour soutenir notre démarche parce c'est essentiel pour notre ville ».
De la stabilité
Le ton est donné et sera désormais repris en chorale dans un feu nourri contre la principale liste d'opposition, l'union De Casalta - Jean-Martin Mondoloni - Jean Zuccarelli. Une union de circonstance qui, martèle la majorité sortante, n'a rien en commun avec celle qui leur a permis de renverser la citadelle Zuccarelliste en 2014. « En 2014, nous avons initié un nouveau chemin constitué de parcours différents, mais qui convergent vers un même objectif : transformer cette ville et transformer la Corse... Il y a de la cohérence, du respect et de l'engagement et il y a de la stabilité. En face de nous, il y a des gens qui ont passé leur temps à trahir, à trahir leurs partenaires, à trahir les Bastiais, à trahir leurs propres engagements, et qui essayent de nous faire croire qu'ils vont se renouveler. Ils ont promis un rassemblement de leur gauche, c'est finalement un rassemblement dans la désunion », enchaîne Emmanuelle de Gentili. Pour la 1ère adjointe sortante étiquetée PS : « Il faut être clair. En 2014, nous avons fait le travail de négociation bien avant les élections pour arriver devant les électeurs avec une proposition claire. Nous sommes restés ouverts à d'autres partenaires, mais nous n'avons jamais trahi nos engagements vis-à-vis des Bastiais, du projet politique, du respect mutuel que nous avons les uns pour les autres. C'est un gage pour les Bastiais d'une stabilité dans la durée, dans nos engagements et dans la mise en place de nos projets. Par contre, Bastia a souffert des trahisons à la CAB qui n'a pas été motrice de tous les politiques publiques que nous voulions mettre en place ».
Des intérêts particuliers
La charge devient carrément féroce avec Jean-Louis Milani, adjoint de la droite centriste, qui attaque d'abord sur la solidarité : « La mairie de Bastia, avec la Collectivité de Corse, n'a pas attendu, notamment pendant la crise sanitaire, pour porter assistance aux Bastiais. Nous avons mis en place des dispositifs d'aides qui sont allouées aux plus démunis en fonction de critères bien définis. Nous ferons de même au niveau du logement social avec la remise aux normes de bâtiments qui ne l'ont jamais été. On n'est pas dans l'improvisation d'une mesure comme le Revenu universel annoncé par ci, par là et dont on ne sait même pas comment on va le financer. Je vais quand rappeler à ceux qui critiquent sans cesse de regarder les chiffres qui disent qu'on a investi autant que la ville d'Ajaccio qui a 20 000 habitants en plus ». Et de lister tous les chantiers ont été menés à bon port « sans augmenter la pression fiscale. Sur l'autre liste, il y a des gens qui, dès qu'ils ont arrivés à la CAB ont embrayé tout de suite en augmentant la taxe sur les ordures ménagères dans des proportions très fortes ». Puis le représentant de la droite dit sociale se fait un réel plaisir de démonter l'union des adversaires et, au passage, son coreligionaire de droite, pas vraiment ami, Jean-Martin Mondoloni, leader du groupe Per L'Avvene, qui a rallié ladite liste adverse. « On est en présence d'un attelage hétéroclite, d'une somme d'intérêts particuliers parce qu'on se promet le mandat... Où est la vision de Bastia dans tout cela ? Il n'y en a pas ! », comme il l'explique en vidéo :
Une action qui s’inscrit dans une ligne politique, la cohérence, la fidélité et le respect des engagements pris devant les Bastiais, c’est ce qu’ont martelé tous les autres intervenants. « Au Palais Bourbon, je n’ai pas dérogé à ma ligne politique inscrite sur ma profession de foi. Je défends les intérêts collectifs du peuple corse, l’idéal d’une société juste solidaire, l’esprit d’initiative et l’efficacité économique, les ménages et les entreprises corses… J’ai défendu le rayonnement de Bastia et l’emploi sur des dossiers aussi divers que la CCI, l'hôpital, les commerçants, l'IRA... », précise le député de Bastia, Michel Castellani. « Nous avons une ligne politique et une cohérence. Je n'en dirai pas autant de mes opposants... Comment ne pas penser qu'il y a une union de façade, de circonstance, uniquement présentée par soif de pouvoir ? Comment peut-on prétendre rénover la vie politique en présentant des candidats qui se sont illustrés pendant tant d'années comme les tenants d'un immobilisme catastrophique ? Il faut que les Bastiais prennent conscience qu'ils doivent se mobiliser pour soutenir notre démarche parce c'est essentiel pour notre ville ».
De la stabilité
Le ton est donné et sera désormais repris en chorale dans un feu nourri contre la principale liste d'opposition, l'union De Casalta - Jean-Martin Mondoloni - Jean Zuccarelli. Une union de circonstance qui, martèle la majorité sortante, n'a rien en commun avec celle qui leur a permis de renverser la citadelle Zuccarelliste en 2014. « En 2014, nous avons initié un nouveau chemin constitué de parcours différents, mais qui convergent vers un même objectif : transformer cette ville et transformer la Corse... Il y a de la cohérence, du respect et de l'engagement et il y a de la stabilité. En face de nous, il y a des gens qui ont passé leur temps à trahir, à trahir leurs partenaires, à trahir les Bastiais, à trahir leurs propres engagements, et qui essayent de nous faire croire qu'ils vont se renouveler. Ils ont promis un rassemblement de leur gauche, c'est finalement un rassemblement dans la désunion », enchaîne Emmanuelle de Gentili. Pour la 1ère adjointe sortante étiquetée PS : « Il faut être clair. En 2014, nous avons fait le travail de négociation bien avant les élections pour arriver devant les électeurs avec une proposition claire. Nous sommes restés ouverts à d'autres partenaires, mais nous n'avons jamais trahi nos engagements vis-à-vis des Bastiais, du projet politique, du respect mutuel que nous avons les uns pour les autres. C'est un gage pour les Bastiais d'une stabilité dans la durée, dans nos engagements et dans la mise en place de nos projets. Par contre, Bastia a souffert des trahisons à la CAB qui n'a pas été motrice de tous les politiques publiques que nous voulions mettre en place ».
Des intérêts particuliers
La charge devient carrément féroce avec Jean-Louis Milani, adjoint de la droite centriste, qui attaque d'abord sur la solidarité : « La mairie de Bastia, avec la Collectivité de Corse, n'a pas attendu, notamment pendant la crise sanitaire, pour porter assistance aux Bastiais. Nous avons mis en place des dispositifs d'aides qui sont allouées aux plus démunis en fonction de critères bien définis. Nous ferons de même au niveau du logement social avec la remise aux normes de bâtiments qui ne l'ont jamais été. On n'est pas dans l'improvisation d'une mesure comme le Revenu universel annoncé par ci, par là et dont on ne sait même pas comment on va le financer. Je vais quand rappeler à ceux qui critiquent sans cesse de regarder les chiffres qui disent qu'on a investi autant que la ville d'Ajaccio qui a 20 000 habitants en plus ». Et de lister tous les chantiers ont été menés à bon port « sans augmenter la pression fiscale. Sur l'autre liste, il y a des gens qui, dès qu'ils ont arrivés à la CAB ont embrayé tout de suite en augmentant la taxe sur les ordures ménagères dans des proportions très fortes ». Puis le représentant de la droite dit sociale se fait un réel plaisir de démonter l'union des adversaires et, au passage, son coreligionaire de droite, pas vraiment ami, Jean-Martin Mondoloni, leader du groupe Per L'Avvene, qui a rallié ladite liste adverse. « On est en présence d'un attelage hétéroclite, d'une somme d'intérêts particuliers parce qu'on se promet le mandat... Où est la vision de Bastia dans tout cela ? Il n'y en a pas ! », comme il l'explique en vidéo :
Deux visions en jeu
Signe des temps, c'est sous une pluie de plus en plus drue que le président du Conseil exécutif de Corse et N°7 de la liste, Gilles Simeoni, prend la parole pour une allocution raccourcie par la force des éléments, mais qui n'en fut pas moins incisive et forte. L'ancien maire de Bastia a, d'abord, rappelé l'enjeu du scrutin du 28 juin : « Au 1er tour, on choisit. Au 2ème, on élimine, on choisit qui on veut comme maire et on choisit, aussi, qui on ne veut pas ou ceux dont on ne veux pas ! Le débat, aujourd'hui, est clair : il y a deux visions totalement différentes de Bastia, de son avenir, des valeurs qui doivent soutenir l'action publique, la façon de construire la Corse d'aujourd'hui et de demain. Deux visions différentes entre la liste conduite par Dominique Rossi, pardon Jean-Sébastien De Casalta ! - et la liste que nous avons l'honneur de porter. C'est un enjeu important pour Bastia, pour la Corse et pour la démocratie ». Des valeurs dont il ne suffit pas de parler, mais de mettre en pratique, explique Gilles Simeoni en vidéo :
Signe des temps, c'est sous une pluie de plus en plus drue que le président du Conseil exécutif de Corse et N°7 de la liste, Gilles Simeoni, prend la parole pour une allocution raccourcie par la force des éléments, mais qui n'en fut pas moins incisive et forte. L'ancien maire de Bastia a, d'abord, rappelé l'enjeu du scrutin du 28 juin : « Au 1er tour, on choisit. Au 2ème, on élimine, on choisit qui on veut comme maire et on choisit, aussi, qui on ne veut pas ou ceux dont on ne veux pas ! Le débat, aujourd'hui, est clair : il y a deux visions totalement différentes de Bastia, de son avenir, des valeurs qui doivent soutenir l'action publique, la façon de construire la Corse d'aujourd'hui et de demain. Deux visions différentes entre la liste conduite par Dominique Rossi, pardon Jean-Sébastien De Casalta ! - et la liste que nous avons l'honneur de porter. C'est un enjeu important pour Bastia, pour la Corse et pour la démocratie ». Des valeurs dont il ne suffit pas de parler, mais de mettre en pratique, explique Gilles Simeoni en vidéo :
Du respect des engagements
Gilles Simeoni insiste sur trois points déjà évoqués par ses colistiers : « La cohérence de notre action, la complémentarité entre ceux qui portent le combat municipal et ceux qui s'engagent à leurs côtés, enfin dire que non seulement nous nous battons pour le présent, mais nous préparons aussi l'avenir, notamment à travers des responsabilités que nous nous apprêtons à donner à des plus jeunes qui apportent leur vision, leur souffle et leurs aspirations ». Il conclut sur le respect des engagements clairs qu'il a pris devant les Bastiais : « Etre maire de Bastia est une charge à plein temps. J'avais dit que j'abandonnerai mon métier d'avocat, je l'ai fait. J'avais dit que mon engagement pour Bastia était indissociable de mon engagement pour la Corse. J'ai eu la légitimité du suffrage universel pour faire ce que j'avais annoncé que j'allais faire. Y compris en ma qualité de président de l'Exécutif, dans le strict respect de l'équité entre toutes les communes et tous les territoires, je n'ai jamais cessé de m'engager pour Bastia parce que Bastia est ma ville, et je continuerai à le faire fortement ». C'est sur cette promesse que débute véritablement la campagne du 2nd tour...
Nicole MARI et Livia SANTANA
Gilles Simeoni insiste sur trois points déjà évoqués par ses colistiers : « La cohérence de notre action, la complémentarité entre ceux qui portent le combat municipal et ceux qui s'engagent à leurs côtés, enfin dire que non seulement nous nous battons pour le présent, mais nous préparons aussi l'avenir, notamment à travers des responsabilités que nous nous apprêtons à donner à des plus jeunes qui apportent leur vision, leur souffle et leurs aspirations ». Il conclut sur le respect des engagements clairs qu'il a pris devant les Bastiais : « Etre maire de Bastia est une charge à plein temps. J'avais dit que j'abandonnerai mon métier d'avocat, je l'ai fait. J'avais dit que mon engagement pour Bastia était indissociable de mon engagement pour la Corse. J'ai eu la légitimité du suffrage universel pour faire ce que j'avais annoncé que j'allais faire. Y compris en ma qualité de président de l'Exécutif, dans le strict respect de l'équité entre toutes les communes et tous les territoires, je n'ai jamais cessé de m'engager pour Bastia parce que Bastia est ma ville, et je continuerai à le faire fortement ». C'est sur cette promesse que débute véritablement la campagne du 2nd tour...
Nicole MARI et Livia SANTANA