Filippo de Carlo, candidat à la mairie de Bastia.
Pourquoi avez-vous décidé d'être candidat ?
La démarche a été faite pour donner un électrochoc à cette classe politique qui est déconnectée, vieille, avec des systèmes archaïques qu'il faut revoir. On ne peut plus continuer dans l'ancien système. Il y a des pratiques hallucinantes comme dépenser des sommes astronomiques dans une campagne tout en sachant que si l'on dépasse les 5% ce sont les gens qui rembourseront. Rien que ça nous donne l'image d'un ancien monde politique : le tractage polluant, les hauts-parleurs invitant pour les meetings... Aujourd'hui quand je fais une vidéo sur internet il y a 9.000 vues en moyenne : ça vaut tous les meetings. Même en organisant vingt meetings, le plus gros parti de corse n'aura jamais autant de visibilité.
Comment menez-vous votre campagne ? On vous décrit souvent comme un "outsider" de la politique ?
Je pense être le seul candidat que l'on aborde volontairement dans la rue. J'ai été à Lupinu pendre des photos des cages d'escaliers, des bâtiments délabrés et ce sont les gens qui sont venus vers moi. C'était spontané. Et ils ont eu affaire à moi de citoyen à citoyen et pas de citoyen à candidat.
Sous quelle étiquette vous présentez-vous ?
La démarche a été faite pour donner un électrochoc à cette classe politique qui est déconnectée, vieille, avec des systèmes archaïques qu'il faut revoir. On ne peut plus continuer dans l'ancien système. Il y a des pratiques hallucinantes comme dépenser des sommes astronomiques dans une campagne tout en sachant que si l'on dépasse les 5% ce sont les gens qui rembourseront. Rien que ça nous donne l'image d'un ancien monde politique : le tractage polluant, les hauts-parleurs invitant pour les meetings... Aujourd'hui quand je fais une vidéo sur internet il y a 9.000 vues en moyenne : ça vaut tous les meetings. Même en organisant vingt meetings, le plus gros parti de corse n'aura jamais autant de visibilité.
Comment menez-vous votre campagne ? On vous décrit souvent comme un "outsider" de la politique ?
Je pense être le seul candidat que l'on aborde volontairement dans la rue. J'ai été à Lupinu pendre des photos des cages d'escaliers, des bâtiments délabrés et ce sont les gens qui sont venus vers moi. C'était spontané. Et ils ont eu affaire à moi de citoyen à citoyen et pas de citoyen à candidat.
Sous quelle étiquette vous présentez-vous ?
Sans étiquette.
Avec quelle liste et quels soutiens ?
On présentera la liste le 22 février. Certains noms ont déjà circulé et nos adversaires ont trouvé judicieux d'aller voir nos colistiers pour tenter de les influencer, de leur faire comprendre que c'était une mauvaise idée de venir avec nous.
Pour les soutiens on a celui de nos proches, de notre famille et entourage et c'est déjà beaucoup.
Si par soutien vous étendez un soutien politique, nous n'avons aucun soutien d'aucun parti. Néanmoins il y a, sur ma liste, des familles qui ont fait parti de l'ARC d'Edmond Simeoni, d'autres du Front National de Jean-Marie Le Pen, d'autres ont été des nationalistes institutionnels, post-dépôt des armes et il y a même une personne qui vient de l'extrême gauche italienne. Tout ça prouve que pour le bien commun de la ville on est capable d'avoir des idées et d'être uni.
Pourquoi avez-vous choisi ce nom, un peu équivoque, pour votre liste ?
J'ai aimé le principe d'une force nouvelle pour Bastia. C'est sur que ça rappelle un certain parti italien un peu extrémiste ou FN, comme le Front National. J'ai forgé ma réputation sur la provocation donc oui c'était une forme de provoc mais j'aime beaucoup ce nom également.
Votre liste est-elle d'extrême droite ?
Qu'est-ce qu'on identifie par extrême droite ? Si cela signifie avoir l'amour de sa terre, vouloir protéger l'endroit qui nous a accueilli, là où on vit, faire passer les siens en priorité. Si c'est se tourner vers la corsisation des emplois, de l'habitat alors je vous dis oui nous sommes d'extrême droite. Si maintenant ça veut dire un racisme tout venant, gratuit et bourré de haine, non, nous ne le sommes pas. Nous sommes des corsistes nationalistes mais il faut accepter qu'il y ait aujourd'hui un nationalisme qui soit de droite et pas seulement un nationalisme institutionnel de gauche.
Quel bilan tirez-vous de l'action du maire sortant ? -
Pour moi le maire sortant c'est Gilles Simeoni. Ce n'est pas Mr Savelli. Mr Savelli est un maire par défaut. Je n'ai rien de personnel contre aucun de mes adversaires politiques, seulement il faut appeler un chat un chat. Si on tire le bilan de ses 4 ans de mandature, il n'a déballé des cartons que des projets d'Emile Zuccarelli, de l'ancienne mandature. Le fait est que Bastia est dans un comas critique. Nous ne disons pas que nous allons arriver avec des baguettes magiques et que nous allons tout résoudre. Après ce massacre politique il va y avoir du boulot derrière : pour re développer la ville, au niveau des infrastructures, le tunnel est au bout de sa vie, les routes sont inadaptées... Le projet de port est une aberration étant donné que l'on a dépensé des millions pour la Spassimare et on redépense des millions encore pour faire le trait d'union entre le Vieux Port et la Spassi Mare et enfin on veut nous faire un port en plein milieu. Tout ça c'est de l'argent public foutu en l'air. Combien de familles on aurait pu aider ? Combien de personnes aurait-on pu aider à sortir de la misère ? C'est pas en voulant donner des aides comme cherche à le faire Mr De Casalta qu'on va s'en sortir. Les gens ont besoin de travail, de se développer et de se divertir, de sécurité.
Y-t-il des réalisations concrètes de la part du maire sortant que vous critiquez plus que d'autres ?
Il y a d'abord une mauvaise gestion de l'Alb'Oru, ensuite il y a une spéculation faite autour des bâtiments à Lupinu et la construction du nouveau port retirerait aux habitants du quartier, leur seule plage qui est l'Arinella.
Quels sont vos projets pour la ville ?
D'abord nous voudrions que l'allée des bars deviennent piétonne, comme ça les terrasses peuvent se développer tout en gagnant de la place sur la place St Nicolas et en rendant le tout plus sécurisé pour les serveurs et la population. Ensuite nous voudrions ajouter des places de parking en supprimant le terrain de boule sur la place Saint Nicolas, enfin nous pourrions aussi construire un parking en silo derrière le Géant de Toga.
L'axe fort de votre programme ?
Travail, sécurité, développement et divertissement. Bastia est une ville où l'on ne s'amuse plus.
Quel score comptez-vous obtenir au premier tour ?
Les Bastiais jugeront. Même 0,1%, ce sera 0,1% que j'aurais pris à des politiciens de métier. Je fais avec les armes et les ressources que j'ai et que nous avons choisi d'avoir étant donné que nous avons choisi d'avoir la forme la plus économique possible. Même si on franchit la barre des 5%, nous n'aurons coûté que deux ou trois milles euros au contribuable.
Que ferez-vous pour le second tour ?
Si je franchis les 5% ma campagne s'arrête, il n'y aura aucune alliance ni consignes de votes.
Avec quelle liste et quels soutiens ?
On présentera la liste le 22 février. Certains noms ont déjà circulé et nos adversaires ont trouvé judicieux d'aller voir nos colistiers pour tenter de les influencer, de leur faire comprendre que c'était une mauvaise idée de venir avec nous.
Pour les soutiens on a celui de nos proches, de notre famille et entourage et c'est déjà beaucoup.
Si par soutien vous étendez un soutien politique, nous n'avons aucun soutien d'aucun parti. Néanmoins il y a, sur ma liste, des familles qui ont fait parti de l'ARC d'Edmond Simeoni, d'autres du Front National de Jean-Marie Le Pen, d'autres ont été des nationalistes institutionnels, post-dépôt des armes et il y a même une personne qui vient de l'extrême gauche italienne. Tout ça prouve que pour le bien commun de la ville on est capable d'avoir des idées et d'être uni.
Pourquoi avez-vous choisi ce nom, un peu équivoque, pour votre liste ?
J'ai aimé le principe d'une force nouvelle pour Bastia. C'est sur que ça rappelle un certain parti italien un peu extrémiste ou FN, comme le Front National. J'ai forgé ma réputation sur la provocation donc oui c'était une forme de provoc mais j'aime beaucoup ce nom également.
Votre liste est-elle d'extrême droite ?
Qu'est-ce qu'on identifie par extrême droite ? Si cela signifie avoir l'amour de sa terre, vouloir protéger l'endroit qui nous a accueilli, là où on vit, faire passer les siens en priorité. Si c'est se tourner vers la corsisation des emplois, de l'habitat alors je vous dis oui nous sommes d'extrême droite. Si maintenant ça veut dire un racisme tout venant, gratuit et bourré de haine, non, nous ne le sommes pas. Nous sommes des corsistes nationalistes mais il faut accepter qu'il y ait aujourd'hui un nationalisme qui soit de droite et pas seulement un nationalisme institutionnel de gauche.
Quel bilan tirez-vous de l'action du maire sortant ? -
Pour moi le maire sortant c'est Gilles Simeoni. Ce n'est pas Mr Savelli. Mr Savelli est un maire par défaut. Je n'ai rien de personnel contre aucun de mes adversaires politiques, seulement il faut appeler un chat un chat. Si on tire le bilan de ses 4 ans de mandature, il n'a déballé des cartons que des projets d'Emile Zuccarelli, de l'ancienne mandature. Le fait est que Bastia est dans un comas critique. Nous ne disons pas que nous allons arriver avec des baguettes magiques et que nous allons tout résoudre. Après ce massacre politique il va y avoir du boulot derrière : pour re développer la ville, au niveau des infrastructures, le tunnel est au bout de sa vie, les routes sont inadaptées... Le projet de port est une aberration étant donné que l'on a dépensé des millions pour la Spassimare et on redépense des millions encore pour faire le trait d'union entre le Vieux Port et la Spassi Mare et enfin on veut nous faire un port en plein milieu. Tout ça c'est de l'argent public foutu en l'air. Combien de familles on aurait pu aider ? Combien de personnes aurait-on pu aider à sortir de la misère ? C'est pas en voulant donner des aides comme cherche à le faire Mr De Casalta qu'on va s'en sortir. Les gens ont besoin de travail, de se développer et de se divertir, de sécurité.
Y-t-il des réalisations concrètes de la part du maire sortant que vous critiquez plus que d'autres ?
Il y a d'abord une mauvaise gestion de l'Alb'Oru, ensuite il y a une spéculation faite autour des bâtiments à Lupinu et la construction du nouveau port retirerait aux habitants du quartier, leur seule plage qui est l'Arinella.
Quels sont vos projets pour la ville ?
D'abord nous voudrions que l'allée des bars deviennent piétonne, comme ça les terrasses peuvent se développer tout en gagnant de la place sur la place St Nicolas et en rendant le tout plus sécurisé pour les serveurs et la population. Ensuite nous voudrions ajouter des places de parking en supprimant le terrain de boule sur la place Saint Nicolas, enfin nous pourrions aussi construire un parking en silo derrière le Géant de Toga.
L'axe fort de votre programme ?
Travail, sécurité, développement et divertissement. Bastia est une ville où l'on ne s'amuse plus.
Quel score comptez-vous obtenir au premier tour ?
Les Bastiais jugeront. Même 0,1%, ce sera 0,1% que j'aurais pris à des politiciens de métier. Je fais avec les armes et les ressources que j'ai et que nous avons choisi d'avoir étant donné que nous avons choisi d'avoir la forme la plus économique possible. Même si on franchit la barre des 5%, nous n'aurons coûté que deux ou trois milles euros au contribuable.
Que ferez-vous pour le second tour ?
Si je franchis les 5% ma campagne s'arrête, il n'y aura aucune alliance ni consignes de votes.