Arrivé en première position au soir du 15 mars avec 45,20 % (537 voix), Jean Giuseppi, qui mène la liste "Cambià Insemi, l'union pour le changement" affrontera, dimanche, une union totalement inattendue "Uniti pà Figari". Les deux autres candidats du 1er tour, Hervé Pacini, qui s'inscrit dans la lignée de la mandature du maire sortant Claude Pompa et a terminé deuxième avec 35,60 % des voix, s'est allié à Joseph Simoni, l'opposant historique de cette même majorité sortante qui a comptabilisé 19,19 % des suffrages. Les deux tendances, qui se sont combattues pendant des années et qui ne sont franchement pas sur la même longueur d'ondes concernant le développement et la vision de la commune, se sont retrouvées, cependant, sur un même objectif affiché et revendiqué : barrer la route à l'Indépendantiste Jean Giuseppi.
Le conseiller au cabinet du président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, qui bénéficie de 10 points d'avance sur son premier adversaire et d'une dynamique incontestable, était donné largement favori. Une pôle position qu'il garde malgré une arithmétique contraire. L'union de ses opposants, qui totalise sur le papier, 54% des suffrages, pourrait pâtir d'une certaine déperdition de voix. A Figari, 82,48 % des citoyens ont voté au 1er tour. Ce taux de participation élevé, malgré une baisse de -6,70 % par rapport à 2014, laisse une moindre marge de manoeuvre aux candidats. La campagne, qui se durcit sur la dernière ligne droite, prouve que rien n'est encore joué. Dimanche soir, le score s'annonce serré.
Le conseiller au cabinet du président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, qui bénéficie de 10 points d'avance sur son premier adversaire et d'une dynamique incontestable, était donné largement favori. Une pôle position qu'il garde malgré une arithmétique contraire. L'union de ses opposants, qui totalise sur le papier, 54% des suffrages, pourrait pâtir d'une certaine déperdition de voix. A Figari, 82,48 % des citoyens ont voté au 1er tour. Ce taux de participation élevé, malgré une baisse de -6,70 % par rapport à 2014, laisse une moindre marge de manoeuvre aux candidats. La campagne, qui se durcit sur la dernière ligne droite, prouve que rien n'est encore joué. Dimanche soir, le score s'annonce serré.