- Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat ?
- L’idée d’une nouvelle candidature n’a pas toujours été une évidence à mes yeux. Mais, j’ai constaté, ces derniers mois, que les sollicitations des Saint-Florentins ont été particulièrement nombreuses. Beaucoup d’habitants m’ont manifesté leur soutien. J’ai donc pris le temps de consulter mon conseil municipal, mes proches et même au-delà. L’idée d’une nouvelle candidature s’est fait jour afin de poursuivre et de renforcer l’action que nous avons engagée. Beaucoup de choses ont été faites mais bien d’autres restent encore à faire. C’est pour cela que je suis de nouveau candidat aujourd’hui.
- Sous quelle étiquette vous présentez-vous ?
- Chacun connaît mon parcours politique, ancré dans la famille libérale. Cependant, avec mon équipe, nous avons toujours laissé les étiquettes au vestiaire lorsqu’il s’agit de l’intérêt de Saint-Florent. À l’échelle municipale, j’ai toujours privilégié une candidature de rassemblement, en fédérant des personnalités de tous horizons. Mon seul parti, c’est Saint-Florent.
- Avec quelle liste et quels soutiens ?
- La liste que j’ai l’honneur de conduire a été baptisée à dessein « Saint-Florent, notre village, une passion ». Son intitulé reflète l’état d’esprit des femmes et des hommes qui la composent : disponibles, compétents et animés par la même volonté de servir l’intérêt général. Certains candidats sont à mes côtés depuis plusieurs années. D’autres sont des nouveaux venus en politique, issus de la société civile et fortement impliqués dans leurs domaines respectifs. Je pense par exemple au monde associatif, à la petite enfance, à l’éducation ou à l’activité touristique. Notre liste, renouvelée à 40 %, est le fruit d’une étroite association entre des élus d’expérience et des nouvelles personnalités dynamiques qui ont à cœur de s’impliquer pleinement pour Saint-Florent.
- Quel bilan tirez-vous de votre dernière mandature ?
- Je crois que notre bilan reflète le dynamisme de notre commune. Ces six dernières années, la municipalité ne s’est pas seulement employée à répondre aux besoins des habitants. Elle s’est efforcée d’anticiper l’avenir d’une commune touristique en plein développement, tout en veillant à préserver son environnement. Plus de 11 millions d’euros ont été investis sur la mandature pour des équipements structurants. C’est bien plus que la moyenne des communes de même strate. Je remarque également que Saint-Florent échappe bien mieux que les communes voisines au destin de village dortoir de la région bastiaise. Les chiffres de l’INSEE en témoignent : moins de 40 % des actifs y sont rattachés par leur emploi C’est le signe tangible d’une certaine vitalité de notre territoire, notamment d’un point de vue économique.
- Les réalisations les plus marquantes de votre mandat et les réponses aux critiques ?
- Les réalisations ont été multiples. Sans faire d’inventaire à la Prévert, nous pourrions citer l’aménagement de tous les espaces publics du centre-ville, la rénovation du patrimoine bâti, notamment notre église paroissiale, Sainte-Anne, la requalification de l’entrée sud de la ville. Je pense aussi à la construction d’une passerelle pour accéder à La Roya, permettant d’envisager le développement de cette zone qui va également faire l’objet d’une importante requalification. Dans quelques semaines, un nouveau complexe polyvalent sera livré, il a pour vocation d’accueillir les activités du monde associatif, sportives et culturelles. Tous ces projets ont été menés en veillant à une gestion rigoureuse des finances de la commune. Nous avons d’ailleurs des taux d’imposition parmi les plus bas de Corse et nettement inférieurs aux moyennes des villes de même strate.
- Quel est votre projet pour cette nouvelle mandature ?
- La nouvelle mandature aura vocation à amplifier notre démarche. Nous avons doté Saint-Florent de la plupart des équipements structurants qu’une commune de cette envergure est en droit d’attendre. Les années à venir seront consacrées en premier lieu à l’amélioration du cadre de vie. Je reste persuadé que notre espace vital peut et doit être élargi. C’est pourquoi la prochaine mandature devra voir l’accomplissement d’un grand projet d’ouverture au public de l’espace qui sépare le Poggio de l’Aliso. Notre objectif est d’y implanter un grand parc public, qui sera un véritable « poumon vert » et un nouveau lieu de vie.
- Quelle est votre priorité ?
- Il est difficile de hiérarchiser les chantiers, tant les priorités sont diverses. Nous avons néanmoins constaté qu’un besoin prégnant existe en matière de logement social et d’accession à la propriété. La loi de l’offre et de la demande a éloigné bon nombre de Saint-Florentins de la possibilité de devenir propriétaire ou de se loger dans leur village. D’autres se sont établis sur des communes voisines, faute de pouvoir trouver un terrain constructible. C’est pourquoi la municipalité devra engager une politique ambitieuse d’acquisitions foncières. Le plan local d’urbanisme, qui sera finalisé dans le courant de l’année, a été élaboré en ce sens et a fait de cet objectif une impérieuse nécessité. Tout en veillant à un développement harmonieux et au maintien de la mixité sociale, il s’agira, à travers cet outil, de rendre de nouvelles surfaces disponibles afin de favoriser l’accession des ménages à la propriété et la création de nouveaux logements sociaux.
- L’axe fort de votre programme ?
- Plutôt que d’axe fort, je préfère parler d’un ensemble de projets, déjà engagés pour la plupart, qui ont vocation à améliorer le cadre de vie des Saint-Florentins. Par exemple, la municipalité va lancer la création d’une médiathèque au sein du bâtiment administratif de la mairie afin d’offrir un nouvel espace consacré aux activités culturelles et aux loisirs. En parallèle, des contacts ont été pris afin d’installer une maison de santé dans la commune. Ce projet est aussi en gestation dans le but d’optimiser la couverture médicale de notre territoire. Il importe aujourd’hui d’anticiper l’avenir en projetant Saint-Florent dans les vingt prochaines années. Le projet d’agrandissement de l’école primaire s’inscrit, lui aussi, pleinement dans cet objectif.
- Quelle est la principale problématique de votre ville ?
- Comme la plupart des cités balnéaires, Saint-Florent souffre, en saison estivale, de problématiques liées à la circulation. Des aménagements ont été réalisés ces dernières années dans le coeur de ville ainsi qu’aux entrées sud et nord afin d’y apporter une réponse. Mais la fréquentation est telle que ces initiatives n’ont pas suffi. C’est pourquoi nous avons travaillé à l’aménagement d’un nouveau parking à l’entrée sud, à proximité de la gendarmerie, afin de réduire les flux entrants. Ensuite, un nouveau plan de circulation va être élaboré à travers, notamment, la création d’une aire piétonne dans la vieille ville. Cependant, une autre problématique majeure se dresse devant nous : les inondations causées par les fortes intempéries dans certains quartiers. La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes auxquels nous avons assisté ces dernières années en Corse ont eu des conséquences, notamment sur la route de la cathédrale. Afin d’identifier et de faire face aux risques sur notre territoire, un plan communal de sauvegarde a été réalisé il y a trois ans, pour assurer la protection des biens et des personnes. Mais il faut aller plus loin. Notre projet consiste à réaliser un aménagement global de ce quartier pour lequel la municipalité a sollicité, en vain jusqu’à présent, les concours des services de la collectivité de Corse, gestionnaire de la voirie. En attendant, nous avons obtenu l’accord de l’État pour curer le fleuve Poggio dans le cadre de travaux d’urgence. En parallèle, la communauté de communes du Nebbiu – Conca d’Oru a lancé une étude pour élaborer un plan de prévention des risques d’inondations et proposer des solutions concrètes.
- Quel score comptez-vous obtenir au 1er tour ?
- Il serait pour le moins malvenu de m’adonner à quelque pronostic ou à des projections. Néanmoins, je n’ai pas de raison de douter que les Saint-Florentins nous manifestent massivement leur confiance dès le premier tour.
- Que ferez-vous pour le 2nd tour ? Avez-vous déjà discuté d’éventuelles alliances ?
- Je n’ai pas eu de contact en ce sens avec mes adversaires. L’idée d’une alliance ne m’a jamais effleuré l’esprit, tant les voies sur lesquelles nous souhaitons conduire Saint-Florent me semblent antinomiques.
- Pensez-vous gagner ?
- J’ai pleinement confiance dans le jugement des électeurs, qui sont les seuls à même de décider de l’avenir qu’ils souhaitent écrire pour leur commune. Nous nous présentons devant eux avec sérénité mais également et surtout avec humilité.
- Quelle est votre vision du développement de Saint Florent entre urbanisation, tourisme et protection de l’environnement ?
- Au regard de ses atouts, Saint-Florent aurait pu glisser vers un développement immobilier immodéré comme la plupart des communes littorales qui ont emprunté la voie d’un modèle balnéaire et se trouvent finalement victimes de leur attractivité. Je crois que notre vigilance et notre action a permis jusqu’à présent d’éviter ce travers. Cependant, nous avons tous conscience des enjeux qui se dressent devant nous en matière de préservation de notre environnement naturel. C’est pourquoi nous veillerons à développer la commune de manière harmonieuse, dans le sillage que nous avons tracé. Cela passe également par un modèle touristique plus qualitatif, tourné davantage vers les spécificités qui forgent notre territoire et nos richesses patrimoniales. C’est sans doute l’une des conditions d’un allongement de la saison à Saint-Florent mais plus largement dans le Nebbiu.
- L'avenir du port ?
- Le port de plaisance a fait l’objet, en début de mandature, d’importants travaux d’aménagement et de modernisation. Une optimisation du plan d’eau a également été entreprise afin d’anticiper un accroissement de l’affluence et d’augmenter notre capacité d’accueil qui avoisine désormais le millier de places et fait de Saint-Florent le plus grand port de plaisance de Corse. Après les travaux de désensablement, la prochaine étape consistera à organiser le mouillage des bateaux dans le golfe et à installer des coffres d’amarrage. L’idée est de pouvoir accueillir des navires de très grande taille, jusqu’à 90 mètres, qui ne peuvent pas faire escale dans le port. Cela permettra de capter une nouvelle clientèle touristique à fort pouvoir d’achat, au profit de l’économie locale. De plus, il s’agira également de réduire l’impact des ancrages de ces grands navires sur la biodiversité marine, préjudiciable à l’environnement et aux pêcheurs. Cet objectif s’inscrit pleinement dans l’engagement écologique que le label « Pavillon bleu » est venu certifier chaque année depuis 2016, en raison des actions que nous avons menées en matière, par exemple, de gestion vertueuse des déchets et de préservation de l’écosystème marin.
- L’idée d’une nouvelle candidature n’a pas toujours été une évidence à mes yeux. Mais, j’ai constaté, ces derniers mois, que les sollicitations des Saint-Florentins ont été particulièrement nombreuses. Beaucoup d’habitants m’ont manifesté leur soutien. J’ai donc pris le temps de consulter mon conseil municipal, mes proches et même au-delà. L’idée d’une nouvelle candidature s’est fait jour afin de poursuivre et de renforcer l’action que nous avons engagée. Beaucoup de choses ont été faites mais bien d’autres restent encore à faire. C’est pour cela que je suis de nouveau candidat aujourd’hui.
- Sous quelle étiquette vous présentez-vous ?
- Chacun connaît mon parcours politique, ancré dans la famille libérale. Cependant, avec mon équipe, nous avons toujours laissé les étiquettes au vestiaire lorsqu’il s’agit de l’intérêt de Saint-Florent. À l’échelle municipale, j’ai toujours privilégié une candidature de rassemblement, en fédérant des personnalités de tous horizons. Mon seul parti, c’est Saint-Florent.
- Avec quelle liste et quels soutiens ?
- La liste que j’ai l’honneur de conduire a été baptisée à dessein « Saint-Florent, notre village, une passion ». Son intitulé reflète l’état d’esprit des femmes et des hommes qui la composent : disponibles, compétents et animés par la même volonté de servir l’intérêt général. Certains candidats sont à mes côtés depuis plusieurs années. D’autres sont des nouveaux venus en politique, issus de la société civile et fortement impliqués dans leurs domaines respectifs. Je pense par exemple au monde associatif, à la petite enfance, à l’éducation ou à l’activité touristique. Notre liste, renouvelée à 40 %, est le fruit d’une étroite association entre des élus d’expérience et des nouvelles personnalités dynamiques qui ont à cœur de s’impliquer pleinement pour Saint-Florent.
- Quel bilan tirez-vous de votre dernière mandature ?
- Je crois que notre bilan reflète le dynamisme de notre commune. Ces six dernières années, la municipalité ne s’est pas seulement employée à répondre aux besoins des habitants. Elle s’est efforcée d’anticiper l’avenir d’une commune touristique en plein développement, tout en veillant à préserver son environnement. Plus de 11 millions d’euros ont été investis sur la mandature pour des équipements structurants. C’est bien plus que la moyenne des communes de même strate. Je remarque également que Saint-Florent échappe bien mieux que les communes voisines au destin de village dortoir de la région bastiaise. Les chiffres de l’INSEE en témoignent : moins de 40 % des actifs y sont rattachés par leur emploi C’est le signe tangible d’une certaine vitalité de notre territoire, notamment d’un point de vue économique.
- Les réalisations les plus marquantes de votre mandat et les réponses aux critiques ?
- Les réalisations ont été multiples. Sans faire d’inventaire à la Prévert, nous pourrions citer l’aménagement de tous les espaces publics du centre-ville, la rénovation du patrimoine bâti, notamment notre église paroissiale, Sainte-Anne, la requalification de l’entrée sud de la ville. Je pense aussi à la construction d’une passerelle pour accéder à La Roya, permettant d’envisager le développement de cette zone qui va également faire l’objet d’une importante requalification. Dans quelques semaines, un nouveau complexe polyvalent sera livré, il a pour vocation d’accueillir les activités du monde associatif, sportives et culturelles. Tous ces projets ont été menés en veillant à une gestion rigoureuse des finances de la commune. Nous avons d’ailleurs des taux d’imposition parmi les plus bas de Corse et nettement inférieurs aux moyennes des villes de même strate.
- Quel est votre projet pour cette nouvelle mandature ?
- La nouvelle mandature aura vocation à amplifier notre démarche. Nous avons doté Saint-Florent de la plupart des équipements structurants qu’une commune de cette envergure est en droit d’attendre. Les années à venir seront consacrées en premier lieu à l’amélioration du cadre de vie. Je reste persuadé que notre espace vital peut et doit être élargi. C’est pourquoi la prochaine mandature devra voir l’accomplissement d’un grand projet d’ouverture au public de l’espace qui sépare le Poggio de l’Aliso. Notre objectif est d’y implanter un grand parc public, qui sera un véritable « poumon vert » et un nouveau lieu de vie.
- Quelle est votre priorité ?
- Il est difficile de hiérarchiser les chantiers, tant les priorités sont diverses. Nous avons néanmoins constaté qu’un besoin prégnant existe en matière de logement social et d’accession à la propriété. La loi de l’offre et de la demande a éloigné bon nombre de Saint-Florentins de la possibilité de devenir propriétaire ou de se loger dans leur village. D’autres se sont établis sur des communes voisines, faute de pouvoir trouver un terrain constructible. C’est pourquoi la municipalité devra engager une politique ambitieuse d’acquisitions foncières. Le plan local d’urbanisme, qui sera finalisé dans le courant de l’année, a été élaboré en ce sens et a fait de cet objectif une impérieuse nécessité. Tout en veillant à un développement harmonieux et au maintien de la mixité sociale, il s’agira, à travers cet outil, de rendre de nouvelles surfaces disponibles afin de favoriser l’accession des ménages à la propriété et la création de nouveaux logements sociaux.
- L’axe fort de votre programme ?
- Plutôt que d’axe fort, je préfère parler d’un ensemble de projets, déjà engagés pour la plupart, qui ont vocation à améliorer le cadre de vie des Saint-Florentins. Par exemple, la municipalité va lancer la création d’une médiathèque au sein du bâtiment administratif de la mairie afin d’offrir un nouvel espace consacré aux activités culturelles et aux loisirs. En parallèle, des contacts ont été pris afin d’installer une maison de santé dans la commune. Ce projet est aussi en gestation dans le but d’optimiser la couverture médicale de notre territoire. Il importe aujourd’hui d’anticiper l’avenir en projetant Saint-Florent dans les vingt prochaines années. Le projet d’agrandissement de l’école primaire s’inscrit, lui aussi, pleinement dans cet objectif.
- Quelle est la principale problématique de votre ville ?
- Comme la plupart des cités balnéaires, Saint-Florent souffre, en saison estivale, de problématiques liées à la circulation. Des aménagements ont été réalisés ces dernières années dans le coeur de ville ainsi qu’aux entrées sud et nord afin d’y apporter une réponse. Mais la fréquentation est telle que ces initiatives n’ont pas suffi. C’est pourquoi nous avons travaillé à l’aménagement d’un nouveau parking à l’entrée sud, à proximité de la gendarmerie, afin de réduire les flux entrants. Ensuite, un nouveau plan de circulation va être élaboré à travers, notamment, la création d’une aire piétonne dans la vieille ville. Cependant, une autre problématique majeure se dresse devant nous : les inondations causées par les fortes intempéries dans certains quartiers. La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes auxquels nous avons assisté ces dernières années en Corse ont eu des conséquences, notamment sur la route de la cathédrale. Afin d’identifier et de faire face aux risques sur notre territoire, un plan communal de sauvegarde a été réalisé il y a trois ans, pour assurer la protection des biens et des personnes. Mais il faut aller plus loin. Notre projet consiste à réaliser un aménagement global de ce quartier pour lequel la municipalité a sollicité, en vain jusqu’à présent, les concours des services de la collectivité de Corse, gestionnaire de la voirie. En attendant, nous avons obtenu l’accord de l’État pour curer le fleuve Poggio dans le cadre de travaux d’urgence. En parallèle, la communauté de communes du Nebbiu – Conca d’Oru a lancé une étude pour élaborer un plan de prévention des risques d’inondations et proposer des solutions concrètes.
- Quel score comptez-vous obtenir au 1er tour ?
- Il serait pour le moins malvenu de m’adonner à quelque pronostic ou à des projections. Néanmoins, je n’ai pas de raison de douter que les Saint-Florentins nous manifestent massivement leur confiance dès le premier tour.
- Que ferez-vous pour le 2nd tour ? Avez-vous déjà discuté d’éventuelles alliances ?
- Je n’ai pas eu de contact en ce sens avec mes adversaires. L’idée d’une alliance ne m’a jamais effleuré l’esprit, tant les voies sur lesquelles nous souhaitons conduire Saint-Florent me semblent antinomiques.
- Pensez-vous gagner ?
- J’ai pleinement confiance dans le jugement des électeurs, qui sont les seuls à même de décider de l’avenir qu’ils souhaitent écrire pour leur commune. Nous nous présentons devant eux avec sérénité mais également et surtout avec humilité.
- Quelle est votre vision du développement de Saint Florent entre urbanisation, tourisme et protection de l’environnement ?
- Au regard de ses atouts, Saint-Florent aurait pu glisser vers un développement immobilier immodéré comme la plupart des communes littorales qui ont emprunté la voie d’un modèle balnéaire et se trouvent finalement victimes de leur attractivité. Je crois que notre vigilance et notre action a permis jusqu’à présent d’éviter ce travers. Cependant, nous avons tous conscience des enjeux qui se dressent devant nous en matière de préservation de notre environnement naturel. C’est pourquoi nous veillerons à développer la commune de manière harmonieuse, dans le sillage que nous avons tracé. Cela passe également par un modèle touristique plus qualitatif, tourné davantage vers les spécificités qui forgent notre territoire et nos richesses patrimoniales. C’est sans doute l’une des conditions d’un allongement de la saison à Saint-Florent mais plus largement dans le Nebbiu.
- L'avenir du port ?
- Le port de plaisance a fait l’objet, en début de mandature, d’importants travaux d’aménagement et de modernisation. Une optimisation du plan d’eau a également été entreprise afin d’anticiper un accroissement de l’affluence et d’augmenter notre capacité d’accueil qui avoisine désormais le millier de places et fait de Saint-Florent le plus grand port de plaisance de Corse. Après les travaux de désensablement, la prochaine étape consistera à organiser le mouillage des bateaux dans le golfe et à installer des coffres d’amarrage. L’idée est de pouvoir accueillir des navires de très grande taille, jusqu’à 90 mètres, qui ne peuvent pas faire escale dans le port. Cela permettra de capter une nouvelle clientèle touristique à fort pouvoir d’achat, au profit de l’économie locale. De plus, il s’agira également de réduire l’impact des ancrages de ces grands navires sur la biodiversité marine, préjudiciable à l’environnement et aux pêcheurs. Cet objectif s’inscrit pleinement dans l’engagement écologique que le label « Pavillon bleu » est venu certifier chaque année depuis 2016, en raison des actions que nous avons menées en matière, par exemple, de gestion vertueuse des déchets et de préservation de l’écosystème marin.