La manifestation organisée par les militants nationalistes et les syndicats étudiants après la tentative d'assassinat sur Yvan Colonna, violemment agressé par un codétenu de la maison centrale d'Arles mercredi dernier, a réuni des milliers de Corses ce dimanche 6 mars à Corte.
4 200 personnes selon la préfecture, près de 15 000 selon les organisateurs, ont défilé derrière des banderoles "Gloria a te Yvan" et "Statu francise assasinu", dénonçant la responsabilité des autorités dans l’agression qui a laissé dans le coma Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en 1998.
Des incidents se sont produits pendant un bon moment, à la hauteur du mur anti-émeute dressé par les forces de l'ordre pour empêcher les manifestants d'atteindre la sous-préfecture. Des manifestant ont lancé des projectiles et bombes agricoles sur les forces de l’ordre massées pour protéger l'établissement. Ces dernières ont répliqué avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Selon un bilan des pompiers, 24 manifestants ont été blessés dont des blessures à la main et aux pieds. Une voiture a été incendiée avant que le calme ne revienne en fin de journée.
Dans un communiqué le préfet de Haute-Corse "condamne les violences commises et précise "pendant 3 heures, plusieurs centaines de projectiles ont touché les gendarmes mobiles présents sur place. Des cocktails Molotov, des boules de pétanque, des bombes agricoles et bien d'autres projectiles ont blessé 4 gendarmes qui ont été pris en charge par les services de secours".
Selon les services de l'Etat des manifestants ont essayé de faire exploser une bouteille de gaz à proximité du dispositif de défense des gendarmes "au mépris de leur propre sécurité et de celle des forces de l’ordre. Face à cela, les gendarmes ont dû recourir à des moyens lacrymogènes pour tenir à distance les manifestants hostiles."
4 200 personnes selon la préfecture, près de 15 000 selon les organisateurs, ont défilé derrière des banderoles "Gloria a te Yvan" et "Statu francise assasinu", dénonçant la responsabilité des autorités dans l’agression qui a laissé dans le coma Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en 1998.
Des incidents se sont produits pendant un bon moment, à la hauteur du mur anti-émeute dressé par les forces de l'ordre pour empêcher les manifestants d'atteindre la sous-préfecture. Des manifestant ont lancé des projectiles et bombes agricoles sur les forces de l’ordre massées pour protéger l'établissement. Ces dernières ont répliqué avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Selon un bilan des pompiers, 24 manifestants ont été blessés dont des blessures à la main et aux pieds. Une voiture a été incendiée avant que le calme ne revienne en fin de journée.
Dans un communiqué le préfet de Haute-Corse "condamne les violences commises et précise "pendant 3 heures, plusieurs centaines de projectiles ont touché les gendarmes mobiles présents sur place. Des cocktails Molotov, des boules de pétanque, des bombes agricoles et bien d'autres projectiles ont blessé 4 gendarmes qui ont été pris en charge par les services de secours".
Selon les services de l'Etat des manifestants ont essayé de faire exploser une bouteille de gaz à proximité du dispositif de défense des gendarmes "au mépris de leur propre sécurité et de celle des forces de l’ordre. Face à cela, les gendarmes ont dû recourir à des moyens lacrymogènes pour tenir à distance les manifestants hostiles."