Originaire de Cagliari, Milana Agus a commencé à écrire très jeune. «J’ai commencé toute jeune car je ne voulais pas oublier ce que je vivais, perdre mes souvenirs. Au début ce n’étaient que des poésies, de petits récits ou des nouvelles» nous apprend t-elle. C’est à l’âge de 40 ans que Milena Agus écrit son premier roman. «Pour celui-ci j’ai en fait intégré les personnages de mes différentes nouvelles, je l’ai les fait se rencontrer. En fait l’idée est venue de mon compagnon. Et l’originalité de mes romans c’est qu’ils se situent tous en Sardaigne et se terminent toujours par un coup de théâtre».
Aujourd’hui, la romancière, auteure d’une quinzaine d’ouvrages, est connue dans le monde entier, traduite en 23 langues. «La France, l’Allemagne, Israël sont les pays où mes romans ont le plus de succès. Mais ils commencent aussi à bien se vendre au Japon, en Chine et dans les pays arabes. C’est en visionnant le film français « Les souvenirs » que j’ai compris pourquoi ils étaient très lus en France. D’un sujet plutôt dur, l’abandon d’une personne âgée par sa famille, le réalisateur a su en faire un film tendre. Quand je suis sorti du cinéma, les gens qui me connaissaient m’ont fait remarquer que les personnages auraient très bien pu sortir de mes romans, tellement ils en étaient proches ». Un des romans de Milena Agus a d’ailleurs été adapté au cinéma : « Mal de pierre ». Adapté par le corse Jacques Fieschi, il a été réalisé par Nicole Garcia. «Le film n’est pas fidèle à mon roman, mais c’est un beau film. Le personnage central est bien éloigné de celui du livre ».
L’auteure a succès nous apprend qu’en avril sortira en Italie son nouveau roman, intitulé « Un tempo gentile ». Pour la France il faudra attendre janvier 2021. «Ce livre est différent des autres car il n’y a pas de personnage central. Cette fois il s‘agit d’un groupe. Et donc le je est remplacé par le nous. C’est l’histoire d’un petit village sarde, délaissé par sa jeunesse. Un jour, des migrants d’Afrique et du Moyen-Orient y débarquent par erreur. Les gens du village ne leur font pas un bon accueil et souhaitent qu’ils partent. Seules les femmes du village tentent de les comprendre, de les connaitre mieux. Les maris et les autres villageois mettent alors quelque peu ces femmes à l’écart. Grâce à leur ténacité elles parviennent peu à peu à convaincre leur mari. C’est un roman imaginaire mais sur un thème d’actualité ». Un roman que de l’avis même de l’auteure, elle n’aurait pas pu écrire voilà quelques années : «Quand j’étais plus jeune, je m’intéressais de loin à l’actualité. Aujourd’hui j’éprouve de plus en plus de douleurs et de souffrances pour les déshérités, les gens qui souffrent dans le monde ».
Malgré son succès, Milena Agus ne parcourt pas le monde et coule une vie tranquille dans sa Sardaigne. «Je suis bien chez moi à Cagliari, c’est toute ma vie. Ailleurs, je n’aurais pas tant d’inspiration ».
Quant à la Corse, elle la connaît bien. « Je viens souvent, elle ressemble à mon île. Par contre je ne connaissais pas Bastia. C’est une ville splendide, elle a quelque chose de Gênes. J’aime bien aussi Bonifacio et ses falaises sont bien plus belles que celles de Douvres ».
Aujourd’hui, la romancière, auteure d’une quinzaine d’ouvrages, est connue dans le monde entier, traduite en 23 langues. «La France, l’Allemagne, Israël sont les pays où mes romans ont le plus de succès. Mais ils commencent aussi à bien se vendre au Japon, en Chine et dans les pays arabes. C’est en visionnant le film français « Les souvenirs » que j’ai compris pourquoi ils étaient très lus en France. D’un sujet plutôt dur, l’abandon d’une personne âgée par sa famille, le réalisateur a su en faire un film tendre. Quand je suis sorti du cinéma, les gens qui me connaissaient m’ont fait remarquer que les personnages auraient très bien pu sortir de mes romans, tellement ils en étaient proches ». Un des romans de Milena Agus a d’ailleurs été adapté au cinéma : « Mal de pierre ». Adapté par le corse Jacques Fieschi, il a été réalisé par Nicole Garcia. «Le film n’est pas fidèle à mon roman, mais c’est un beau film. Le personnage central est bien éloigné de celui du livre ».
L’auteure a succès nous apprend qu’en avril sortira en Italie son nouveau roman, intitulé « Un tempo gentile ». Pour la France il faudra attendre janvier 2021. «Ce livre est différent des autres car il n’y a pas de personnage central. Cette fois il s‘agit d’un groupe. Et donc le je est remplacé par le nous. C’est l’histoire d’un petit village sarde, délaissé par sa jeunesse. Un jour, des migrants d’Afrique et du Moyen-Orient y débarquent par erreur. Les gens du village ne leur font pas un bon accueil et souhaitent qu’ils partent. Seules les femmes du village tentent de les comprendre, de les connaitre mieux. Les maris et les autres villageois mettent alors quelque peu ces femmes à l’écart. Grâce à leur ténacité elles parviennent peu à peu à convaincre leur mari. C’est un roman imaginaire mais sur un thème d’actualité ». Un roman que de l’avis même de l’auteure, elle n’aurait pas pu écrire voilà quelques années : «Quand j’étais plus jeune, je m’intéressais de loin à l’actualité. Aujourd’hui j’éprouve de plus en plus de douleurs et de souffrances pour les déshérités, les gens qui souffrent dans le monde ».
Malgré son succès, Milena Agus ne parcourt pas le monde et coule une vie tranquille dans sa Sardaigne. «Je suis bien chez moi à Cagliari, c’est toute ma vie. Ailleurs, je n’aurais pas tant d’inspiration ».
Quant à la Corse, elle la connaît bien. « Je viens souvent, elle ressemble à mon île. Par contre je ne connaissais pas Bastia. C’est une ville splendide, elle a quelque chose de Gênes. J’aime bien aussi Bonifacio et ses falaises sont bien plus belles que celles de Douvres ».