Chacun de ses livres, des romans, est un succès, aujourd'hui immédiatement traduit par les maisons d'édition des pays concernés en 26 langues. Mais Milena Agus n'est pas mondaine et quitte rarement Cagliari et sa région où s'ancrent ses récits. C'est donc avec grand plaisir que les lecteurs bastiais on pu rencontrer cet écrivain d'une grande discrétion. Interrogée sur ses choix stylistiques comme sur les thèmes privilégiés ou sur la complexité des personnages féminins, forts et faibles, elle s'est prêtée 45 minutes durant à l'exercice des questions réponses, de façon réfléchie, humble, enrichissant nos lectures de ses éclairages. Comme elle ne parle pas le français,
C'est Oreste Sacchelli ,enseignant chercheur et cinéphile que les habitués du Festival du film italien connaissent bien, qui a servi de médiateur entre l'animatrice, la présidente de Musanostra Marie-France Bereni Canazzi, et son invitée.
C'est Oreste Sacchelli ,enseignant chercheur et cinéphile que les habitués du Festival du film italien connaissent bien, qui a servi de médiateur entre l'animatrice, la présidente de Musanostra Marie-France Bereni Canazzi, et son invitée.
Les nombreux participants de la salle des congrès, comble, ont suivi attentivement cet entretien et ont demandé des précisions sur certains aspects de l'oeuvre ou encore sur le sentiment de madame Agus quant à l'adaptation filmique par Nicole Garcia de son roman Mal de pierres
Une séance de dédicaces a clos ce moment exceptionnel
Le soir de la clôture du festival, Milena Agus a reçu le Prix spécial de la Collectivité de Corse, décerné pour la première fois, qui récompense l'ensemble de son œuvre, prix remis sur la scène par Gilles Simeoni accompagné de Josepha Giacometti.