- Musique, photos et voyages : d’où viennent vos trois passions?
- Ces trois passions sont assez interdépendantes aujourd’hui, mais cela n’a pas toujours été le cas.
La musique est entrée tôt dans ma vie, en tant que pratiquant j’ai commencé le piano à 6 ans puis l’ai étudié 10 ans au conservatoire. En tant qu’auditeur, c’est durant tous les voyages de mon enfance essentiellement sur notre île et sur le continent, que nous avions pour habitude avec mes parents de sélectionner un artiste ou un album que nous écoutions en boucle afin d’associer ces musiques à des souvenirs précis. Cette tradition m’est toujours restée. Enfin, j’ai commencé à mixer en soirée d’école de commerce et j’ai été alors certain que rien ne me procurerait davantage de plaisir que de faire danser. Durant ma scolarité dans cette même école, ces trois passions se sont développées : j’ai eu la chance de faire un échange universitaire de 8 mois en Asie, durant lequel j’ai pu visiter 6 pays de la région, et j’ai alors commencé à vraiment monter en compétence en photo et vidéo. J’ai depuis voyagé dans une quarantaine de pays, notamment grâce à des partenariats Instagram, avec une envie débordante de continuer.
Aujourd’hui, j’arrive enfin à créer des synergies entre ces trois passions, j’ai pu filmer par exemple le clip de mon premier single Island en Martinique en Janvier, et nous venons d’atteindre les 100.000 écoutes!
- Quel est votre mode de vie ?
- Mes journées se partagent entre shootings, retouches photos et montage vidéos, composition de nouvelles musiques, sport (tennis, MMA), sorties avec les copains, et préparation des prochains voyages. Ça change du métro boulot dodo que j’ai vécu pendant des années lors de ma vie en entreprise!
- Pourquoi êtes-vous revenu en Corse?
- Moi qui ai quitté le foyer familial assez tôt pour mes études, je souhaitais me rapprocher géographiquement de ma famille, la majorité de celle-ci vivant en Corse. D’autre part, je tenais vraiment à progresser en langue Corse, et le meilleur moyen est vraiment de pratiquer sur place, ce que je fais ici tous les jours.
Enfin, cela me tenait à coeur d’essayer de faire connaître mon projet musical ici, avant de tenter une conquête napoléonienne. Le confinement n’a pas rendu la situation optimale, mais la qualité de vie reste ici exceptionnelle, avec ou sans mesure sanitaire.
- Parlez-nous de votre musique.
- Le projet musical que j’ai commencé à développer l’année dernière s’appelle PalaisVert. Cela fait référence à une expression Corse : durant les siècles précédents, certains bandits insulaires prenaient alors le maquis pour fuir l’autorité française et s’autoproclamaient Rois du Palais Vert, c’est à dire les Rois du maquis, les rois de tout, et donc de rien, d’un charisme insolent. En termes de genre, c’est une mélange de musique électronique et d’influences ethniques.
En d’autres termes, cela mélange des synthétiseurs avec des instruments traditionnels, des percussions et des chants africains et asiatiques par exemple pour ce premier album. Un mélange original que j’apprécie.
The Blaze, Fakear, Polo & Pan, Worakls, ou encore Les Gordon comptent parmi les principales influences musicales de ce premier projet musical. Mes voyages m’ont également grandement inspiré : se confronter à différentes manières de réfléchir, de parler, de bouger, et de faire de la musique, fait grandir. L’alternance des schémas rythmiques, l’utilisation d’instruments traditionnels et de chants anciens donnent ainsi de la profondeur aux sonorités électroniques.
Enfin, j’ai eu la chance de signer dans une maison de disque, Velvet Colisseum, qui m’aide énormément dans le développement de cette nouvelle carrière.
- Comptez-vous y inclure de la musique corse ou de chants corses ?
- J’ai décidé d’attendre le second album pour inclure des chants corse, car je préférais pouvoir proposer du contenu solide aux chanteurs avec qui je souhaite collaborer, et ne pas arriver les mains dans les poches en demandant de l’aide. J’ai déjà deux chanteurs insulaires que j’admire énormément qui ont répondu favorablement aux premières discussions, j’en suis très heureux, et suis excité à l’idée de travailler avec eux !
- Vos clips sur les réseaux sont tournés dans d’autres pays, un projet pour la Corse?
- J’ai posté pas mal de photos et de courtes vidéos sur la Corse, mais pas dans le cadre de mon projet musical. J’ai aujourd’hui plusieurs projets vidéos sur notre île : je vais entamer une série de DJ Set live (concerts avec table de mixage) dans des endroits exceptionnels, filmés avec caméra réflexe et drone. J’ai eu notamment l’autorisation pour 1 heure de live au sommet de la tour du Capu Rossu en Septembre, une des vues les plus incroyables de Corse. Que ceux ou celles intéressés pour venir n’hésitent pas à me contacter sur insta!
Enfin, je pense tourner au moins un des clips du second album en Corse, en 2022, avec un scénario particulier.
- Quels sont vos projets ?
- Mon deuxième single, Masai, devrait sortir en Juillet. J’étais au mois de Mai dernier au Kenya et en Tanzanie où j’ai tourné le clip de ce titre, avec une tribu Maasai. C’était vraiment une expérience exceptionnelle que j’espère retranscrire au mieux dans cette prochaine vidéo. En juillet également, le 24, je devrais avoir la chance de jouer au festival Paoli Island à Ile Rousse, aux côtés de grands DJ internationaux comme Joris Delacroix et Pedro Winter, nous devrions passer une bonne soirée !
Mon premier album, incluant notamment les singles Island et Masai ainsi que 4 autres titres, sortira en Septembre. En parallèle, je me dois d’avancer sur le second album. Si tout démarre plutôt bien, le chemin est encore très long avant que je puisse réaliser mon rêve : vivre de la musique.
- Sur quelles plateformes peut-on vous suivre ?
- Si vous aimez les photos/vidéos de voyage sur Instagram, c’est @mathieuleca. Pour la musique, c’est @palaisvertmusic sur Instagram et Facebook. J’ai fait également quelques portraits, @mathieuleca_pro sur instagram, et Mathieu Leca Photography sur Facebook
- Ces trois passions sont assez interdépendantes aujourd’hui, mais cela n’a pas toujours été le cas.
La musique est entrée tôt dans ma vie, en tant que pratiquant j’ai commencé le piano à 6 ans puis l’ai étudié 10 ans au conservatoire. En tant qu’auditeur, c’est durant tous les voyages de mon enfance essentiellement sur notre île et sur le continent, que nous avions pour habitude avec mes parents de sélectionner un artiste ou un album que nous écoutions en boucle afin d’associer ces musiques à des souvenirs précis. Cette tradition m’est toujours restée. Enfin, j’ai commencé à mixer en soirée d’école de commerce et j’ai été alors certain que rien ne me procurerait davantage de plaisir que de faire danser. Durant ma scolarité dans cette même école, ces trois passions se sont développées : j’ai eu la chance de faire un échange universitaire de 8 mois en Asie, durant lequel j’ai pu visiter 6 pays de la région, et j’ai alors commencé à vraiment monter en compétence en photo et vidéo. J’ai depuis voyagé dans une quarantaine de pays, notamment grâce à des partenariats Instagram, avec une envie débordante de continuer.
Aujourd’hui, j’arrive enfin à créer des synergies entre ces trois passions, j’ai pu filmer par exemple le clip de mon premier single Island en Martinique en Janvier, et nous venons d’atteindre les 100.000 écoutes!
- Quel est votre mode de vie ?
- Mes journées se partagent entre shootings, retouches photos et montage vidéos, composition de nouvelles musiques, sport (tennis, MMA), sorties avec les copains, et préparation des prochains voyages. Ça change du métro boulot dodo que j’ai vécu pendant des années lors de ma vie en entreprise!
- Pourquoi êtes-vous revenu en Corse?
- Moi qui ai quitté le foyer familial assez tôt pour mes études, je souhaitais me rapprocher géographiquement de ma famille, la majorité de celle-ci vivant en Corse. D’autre part, je tenais vraiment à progresser en langue Corse, et le meilleur moyen est vraiment de pratiquer sur place, ce que je fais ici tous les jours.
Enfin, cela me tenait à coeur d’essayer de faire connaître mon projet musical ici, avant de tenter une conquête napoléonienne. Le confinement n’a pas rendu la situation optimale, mais la qualité de vie reste ici exceptionnelle, avec ou sans mesure sanitaire.
- Parlez-nous de votre musique.
- Le projet musical que j’ai commencé à développer l’année dernière s’appelle PalaisVert. Cela fait référence à une expression Corse : durant les siècles précédents, certains bandits insulaires prenaient alors le maquis pour fuir l’autorité française et s’autoproclamaient Rois du Palais Vert, c’est à dire les Rois du maquis, les rois de tout, et donc de rien, d’un charisme insolent. En termes de genre, c’est une mélange de musique électronique et d’influences ethniques.
En d’autres termes, cela mélange des synthétiseurs avec des instruments traditionnels, des percussions et des chants africains et asiatiques par exemple pour ce premier album. Un mélange original que j’apprécie.
The Blaze, Fakear, Polo & Pan, Worakls, ou encore Les Gordon comptent parmi les principales influences musicales de ce premier projet musical. Mes voyages m’ont également grandement inspiré : se confronter à différentes manières de réfléchir, de parler, de bouger, et de faire de la musique, fait grandir. L’alternance des schémas rythmiques, l’utilisation d’instruments traditionnels et de chants anciens donnent ainsi de la profondeur aux sonorités électroniques.
Enfin, j’ai eu la chance de signer dans une maison de disque, Velvet Colisseum, qui m’aide énormément dans le développement de cette nouvelle carrière.
- Comptez-vous y inclure de la musique corse ou de chants corses ?
- J’ai décidé d’attendre le second album pour inclure des chants corse, car je préférais pouvoir proposer du contenu solide aux chanteurs avec qui je souhaite collaborer, et ne pas arriver les mains dans les poches en demandant de l’aide. J’ai déjà deux chanteurs insulaires que j’admire énormément qui ont répondu favorablement aux premières discussions, j’en suis très heureux, et suis excité à l’idée de travailler avec eux !
- Vos clips sur les réseaux sont tournés dans d’autres pays, un projet pour la Corse?
- J’ai posté pas mal de photos et de courtes vidéos sur la Corse, mais pas dans le cadre de mon projet musical. J’ai aujourd’hui plusieurs projets vidéos sur notre île : je vais entamer une série de DJ Set live (concerts avec table de mixage) dans des endroits exceptionnels, filmés avec caméra réflexe et drone. J’ai eu notamment l’autorisation pour 1 heure de live au sommet de la tour du Capu Rossu en Septembre, une des vues les plus incroyables de Corse. Que ceux ou celles intéressés pour venir n’hésitent pas à me contacter sur insta!
Enfin, je pense tourner au moins un des clips du second album en Corse, en 2022, avec un scénario particulier.
- Quels sont vos projets ?
- Mon deuxième single, Masai, devrait sortir en Juillet. J’étais au mois de Mai dernier au Kenya et en Tanzanie où j’ai tourné le clip de ce titre, avec une tribu Maasai. C’était vraiment une expérience exceptionnelle que j’espère retranscrire au mieux dans cette prochaine vidéo. En juillet également, le 24, je devrais avoir la chance de jouer au festival Paoli Island à Ile Rousse, aux côtés de grands DJ internationaux comme Joris Delacroix et Pedro Winter, nous devrions passer une bonne soirée !
Mon premier album, incluant notamment les singles Island et Masai ainsi que 4 autres titres, sortira en Septembre. En parallèle, je me dois d’avancer sur le second album. Si tout démarre plutôt bien, le chemin est encore très long avant que je puisse réaliser mon rêve : vivre de la musique.
- Sur quelles plateformes peut-on vous suivre ?
- Si vous aimez les photos/vidéos de voyage sur Instagram, c’est @mathieuleca. Pour la musique, c’est @palaisvertmusic sur Instagram et Facebook. J’ai fait également quelques portraits, @mathieuleca_pro sur instagram, et Mathieu Leca Photography sur Facebook