Louis Pozzo di Borgo, président de la Communauté d'agglomération de Bastia, conseiller territorial du groupe Femu a Corsica et adjoint au maire de Furiani.
- Vous avez accédé à la présidence de la CAB. Dans quel état d’esprit ?
- D’abord avec beaucoup de fierté et de joie, mais aussi un sentiment de grande responsabilité. Derrière la fonction, la charge de travail sera colossale. Cette institution est à la dérive depuis six ans et si ce n’est à la dérive, au moins en situation de blocage complet. Il faut la remettre sur les rails et surtout redonner confiance à l’administration afin que la CAB puisse retrouver son rôle premier qui est de créer de la richesse, de développer l’économie du territoire, mais aussi d’intervenir dans le social. Nous allons être confrontés à une crise sociale importante et nous aurons un rôle essentiel à jouer.
- C’est la première fois depuis la création de la CAB que la présidence échappe à un élu bastiais. Quel message porte votre élection ?
- Un message assez simple : on change de monde, on change d’époque ! Par tradition, par droit divin, la CAB était forcément confiée au maire de Bastia. C’était souvent aussi un héritage familial. Aujourd’hui, dans sa vision de territoire et dans sa vision nationale, le parti Femu a Corsica défend un projet global. Quelque soit le représentant, qu’il soit de Bastia, de Furiani ou d’ailleurs, tant qu’il partage cette vision avec l’ensemble du mouvement, il est normal qu’il puisse gérer cette institution. De toute manière, dans une communauté d’agglomération, les intérêts de Bastia sont ceux de Furiani, de Miomo, de Pietranera, de Ville-di-Pietrabugno... Bastia est la ville-centre, ses intérêts seront préservés. Nous allons la développer sur une échelle plus importante, notamment en ce qui concerne le territoire.
- Vous installation a été marquée par une polémique avec le maire de Ville, Michel Rossi. Comptiez-vous réellement l’écarter de la gouvernance ?
- La polémique n’est pas de notre fait ! Michel Rossi a cru bon de communiquer et de mettre au cœur de l’installation de l’Assemblée délibérante, le 10 juillet, une polémique sur sa non-présence. Sauf que, dans tous les scénarii que nous avons pu imaginer, la représentativité de Ville-di-Pietrabugno a toujours été garantie. Nous n’avons pas pu discuter pour de multiples raisons. Cette absence de dialogue et le fait que nous ayons aussi été confrontés à de nombreux dossiers n’ont pas permis de mettre les choses au clair avec Michel Rossi. Mais dès l’assemblée du 10, nous avons tenu parole et surtout mis en avant notre vision du territoire où chaque commune doit être représentée et doit apporter sa pierre à l’édifice. Après l’installation des cinq premiers présidents, nous avons désigné sept autres vice-présidents. Michel Rossi est le 6ème vice-président.
- D’abord avec beaucoup de fierté et de joie, mais aussi un sentiment de grande responsabilité. Derrière la fonction, la charge de travail sera colossale. Cette institution est à la dérive depuis six ans et si ce n’est à la dérive, au moins en situation de blocage complet. Il faut la remettre sur les rails et surtout redonner confiance à l’administration afin que la CAB puisse retrouver son rôle premier qui est de créer de la richesse, de développer l’économie du territoire, mais aussi d’intervenir dans le social. Nous allons être confrontés à une crise sociale importante et nous aurons un rôle essentiel à jouer.
- C’est la première fois depuis la création de la CAB que la présidence échappe à un élu bastiais. Quel message porte votre élection ?
- Un message assez simple : on change de monde, on change d’époque ! Par tradition, par droit divin, la CAB était forcément confiée au maire de Bastia. C’était souvent aussi un héritage familial. Aujourd’hui, dans sa vision de territoire et dans sa vision nationale, le parti Femu a Corsica défend un projet global. Quelque soit le représentant, qu’il soit de Bastia, de Furiani ou d’ailleurs, tant qu’il partage cette vision avec l’ensemble du mouvement, il est normal qu’il puisse gérer cette institution. De toute manière, dans une communauté d’agglomération, les intérêts de Bastia sont ceux de Furiani, de Miomo, de Pietranera, de Ville-di-Pietrabugno... Bastia est la ville-centre, ses intérêts seront préservés. Nous allons la développer sur une échelle plus importante, notamment en ce qui concerne le territoire.
- Vous installation a été marquée par une polémique avec le maire de Ville, Michel Rossi. Comptiez-vous réellement l’écarter de la gouvernance ?
- La polémique n’est pas de notre fait ! Michel Rossi a cru bon de communiquer et de mettre au cœur de l’installation de l’Assemblée délibérante, le 10 juillet, une polémique sur sa non-présence. Sauf que, dans tous les scénarii que nous avons pu imaginer, la représentativité de Ville-di-Pietrabugno a toujours été garantie. Nous n’avons pas pu discuter pour de multiples raisons. Cette absence de dialogue et le fait que nous ayons aussi été confrontés à de nombreux dossiers n’ont pas permis de mettre les choses au clair avec Michel Rossi. Mais dès l’assemblée du 10, nous avons tenu parole et surtout mis en avant notre vision du territoire où chaque commune doit être représentée et doit apporter sa pierre à l’édifice. Après l’installation des cinq premiers présidents, nous avons désigné sept autres vice-présidents. Michel Rossi est le 6ème vice-président.
- Vous dites que la CAB était à l’arrêt. Dans quel état l’avez-vous trouvé ?
- La CAB n’a pas fonctionné parce qu’il y a eu un blocage politique qui a forcément entrainé un blocage administratif. Elle n’a pas pu jouer son rôle qui doit être majeur sur le territoire. C’est un constat partagé. En ce qui concerne un constat plus technique, en termes de ressources humaines ou en termes financiers, il nous faudra un peu plus de temps pour appréhender les choses. Nous avons déjà constaté quelques dysfonctionnements. Pour autant, nous n’en tirerons pas de plans trop rapides sur la comète ! En temps et en heure, lors de la rentrée politique en septembre, nous présenterons la situation réelle et factuelle de la CAB, tant au niveau de la politique d’embauche que de la politique financière. A ce moment-là, les choses seront claires et transparentes.
- Ce changement de présidence suscite une très grande attente au niveau des personnels. Comment y réagissez-vous ?
- Ce n’est pas une surprise ! La CAB dispose de personnels de très grande qualité qui ont un peu rongé leur frein pendant six ans puisqu’ils avaient envie de produire plus pour leur territoire. A ma grande satisfaction, ils n’attendent qu’une chose : se remettre réellement au travail et être libérés de cette pression qui n’était pas de leur fait, la pression politique d’un président esseulé qui a voulu aller jusqu’au bout de l’aventure ou de la mésaventure avec, en face de lui, des vice-présidents qui ont défendu leur vision. Aujourd’hui, très concrètement, nous avons rassuré les personnels sur leur futur et sur la liberté qu’ils auront pour travailler. C’est une administration de combat prête à nous suivre.
- Vous parlez d’une nouvelle vision pour la CAB, quel en sera l’axe directeur ?
- Il va s’imposer à nous ! Nous avons tous conscience que, dès le mois de septembre, nous devrons faire face à une crise économique d’une ampleur rare. Il faudra forcément, à ce moment-là, prévoir des leviers pour aider les gens qui pourraient tomber dans des situations de précarité. L’axe premier sera, donc, forcément l’aide sociale, et, bien entendu, relancer l’investissement pour créer de la richesse afin de pallier au mieux cette future crise. D’autres axes seront développés : la continuité de la politique sportive en termes d’infrastructures, mais aussi l’extension du périmètre de la CAB. D’abord, en créant des passerelles vers le Sud, notamment Biguglia, Borgo et Lucciana, afin de proposer, à terme, dans quelques années, un territoire plus grand, plus compétitif et capable de rivaliser en termes d’impact économique avec celui de la CAPA (Communauté d’agglomération du pays ajaccien).
- Ce rêve récurrent d’un Grand Bastia n’est, de toute évidence pas partagé par Borgo ou Lucciana. Comment peut-il réellement devenir réalité ?
- A l’heure où nous parlons, vu l’historique de la CAB, il doit y avoir, en effet, peu d’envie et de volonté de nos collègues de nous rejoindre ! Pour autant, nous œuvrerons pour susciter ces volontés et promouvoir la vision d’un territoire plus grand et plus compétitif.
- Y-a-t-il une vraie pertinence à aller jusqu’à Lucciana ?
- Oui ! Lucciana, Borgo et Biguglia ont des typologies de villes périphériques et des enjeux assez similaires à ceux de Furiani qui est la porte d’entrée ou de sortie de la CAB. Nous avons tout intérêt à aller jusqu’à Lucciana, où se situe l’aéroport de Bastia-Poretta, pour mutualiser les outils déjà en place, tels que les infrastructures sportives, développer l’économie et les transports de manière rectiligne. De Lucciana à Bastia, c’est une grande ligne droite.
- La CAB n’a pas fonctionné parce qu’il y a eu un blocage politique qui a forcément entrainé un blocage administratif. Elle n’a pas pu jouer son rôle qui doit être majeur sur le territoire. C’est un constat partagé. En ce qui concerne un constat plus technique, en termes de ressources humaines ou en termes financiers, il nous faudra un peu plus de temps pour appréhender les choses. Nous avons déjà constaté quelques dysfonctionnements. Pour autant, nous n’en tirerons pas de plans trop rapides sur la comète ! En temps et en heure, lors de la rentrée politique en septembre, nous présenterons la situation réelle et factuelle de la CAB, tant au niveau de la politique d’embauche que de la politique financière. A ce moment-là, les choses seront claires et transparentes.
- Ce changement de présidence suscite une très grande attente au niveau des personnels. Comment y réagissez-vous ?
- Ce n’est pas une surprise ! La CAB dispose de personnels de très grande qualité qui ont un peu rongé leur frein pendant six ans puisqu’ils avaient envie de produire plus pour leur territoire. A ma grande satisfaction, ils n’attendent qu’une chose : se remettre réellement au travail et être libérés de cette pression qui n’était pas de leur fait, la pression politique d’un président esseulé qui a voulu aller jusqu’au bout de l’aventure ou de la mésaventure avec, en face de lui, des vice-présidents qui ont défendu leur vision. Aujourd’hui, très concrètement, nous avons rassuré les personnels sur leur futur et sur la liberté qu’ils auront pour travailler. C’est une administration de combat prête à nous suivre.
- Vous parlez d’une nouvelle vision pour la CAB, quel en sera l’axe directeur ?
- Il va s’imposer à nous ! Nous avons tous conscience que, dès le mois de septembre, nous devrons faire face à une crise économique d’une ampleur rare. Il faudra forcément, à ce moment-là, prévoir des leviers pour aider les gens qui pourraient tomber dans des situations de précarité. L’axe premier sera, donc, forcément l’aide sociale, et, bien entendu, relancer l’investissement pour créer de la richesse afin de pallier au mieux cette future crise. D’autres axes seront développés : la continuité de la politique sportive en termes d’infrastructures, mais aussi l’extension du périmètre de la CAB. D’abord, en créant des passerelles vers le Sud, notamment Biguglia, Borgo et Lucciana, afin de proposer, à terme, dans quelques années, un territoire plus grand, plus compétitif et capable de rivaliser en termes d’impact économique avec celui de la CAPA (Communauté d’agglomération du pays ajaccien).
- Ce rêve récurrent d’un Grand Bastia n’est, de toute évidence pas partagé par Borgo ou Lucciana. Comment peut-il réellement devenir réalité ?
- A l’heure où nous parlons, vu l’historique de la CAB, il doit y avoir, en effet, peu d’envie et de volonté de nos collègues de nous rejoindre ! Pour autant, nous œuvrerons pour susciter ces volontés et promouvoir la vision d’un territoire plus grand et plus compétitif.
- Y-a-t-il une vraie pertinence à aller jusqu’à Lucciana ?
- Oui ! Lucciana, Borgo et Biguglia ont des typologies de villes périphériques et des enjeux assez similaires à ceux de Furiani qui est la porte d’entrée ou de sortie de la CAB. Nous avons tout intérêt à aller jusqu’à Lucciana, où se situe l’aéroport de Bastia-Poretta, pour mutualiser les outils déjà en place, tels que les infrastructures sportives, développer l’économie et les transports de manière rectiligne. De Lucciana à Bastia, c’est une grande ligne droite.
- Comment concevez-vous la mobilité dans l’agglomération ?
- La priorité est de diminuer le flux de voitures. Nous avons les moyens d’avoir des transports en commun beaucoup plus efficients, notamment le train. Il n’y a pas de raison de ne pas l’employer davantage. Avec la création déjà effective de parkings relais, nous devons inciter les gens à prendre le train. Pourquoi ne pas aussi s’orienter rapidement vers un train plus propre ? La CAB doit être vertueuse en matière de transport avec une mobilité douce, des pistes cyclables, des voies et des connexions douces entre les villes. Aujourd’hui, tout est dédié aux voitures, il est très difficile de passer de Furiani à Bastia en toute sécurité. C’est en ce sens qu’il faudra repenser le plan de mobilité douce, tout d’abord par l’adoption dans les mois à-venir du futur Plan global de déplacement, ensuite par la rédaction de la nouvelle DSP (Délégation de service public) Bus-Transports en commun pour décembre 2021.
- Le projet du nouveau port de Bastia a été au cœur de la campagne électorale. Quelle est votre position ?
- Elle est très simple. Aujourd’hui, le président de l’Exécutif défend deux visions : Portu Novu, mais aussi – pourquoi pas ! – l’extension du port existant. Il est question de passer par un référendum citoyen pour connaître l’avis des Bastiais qui seront les premiers impactés par l’extension du port ou son déplacement. A la CAB, nous sommes convaincus qu’il faut un nouvel outil ou un outil amélioré. Les études et le référendum le diront. Nous collerons parfaitement à la volonté qui sera exprimée dans le sillage du président de l’Exécutif et du maire de Bastia.
- Vous faites du développement économique, une priorité. Comment l’envisagez-vous ?
- Nous sommes convaincus que Bastia, la ville-centre doit être la locomotive économique. S’il est vrai que ces dernières années, elle n’a pas gagné aussi rapidement et autant de richesse économique que les communes périurbaines, la Ville a une vision très claire de son devenir à laquelle nous nous associons. Je pense à l’îlot de la Poste, la requalification du quartier du Fango, et à bien d’autres projets qui ont déjà été ou seront bientôt présentés par le maire. Comment redynamiser Bastia ? On voit bien que le modèle de développement axé sur les grandes surfaces est derrière nous, il faut remettre en centre-ville des commerces de proximité, pouvoir sortir et rentrer facilement en ville. Les parkings ne résoudront pas tout. Il faut redimensionner les transports en commun, les rendre plus efficients afin de faire converger vers le cœur de Bastia des populations qui viennent du Sud, mais aussi du Nord.
- La priorité est de diminuer le flux de voitures. Nous avons les moyens d’avoir des transports en commun beaucoup plus efficients, notamment le train. Il n’y a pas de raison de ne pas l’employer davantage. Avec la création déjà effective de parkings relais, nous devons inciter les gens à prendre le train. Pourquoi ne pas aussi s’orienter rapidement vers un train plus propre ? La CAB doit être vertueuse en matière de transport avec une mobilité douce, des pistes cyclables, des voies et des connexions douces entre les villes. Aujourd’hui, tout est dédié aux voitures, il est très difficile de passer de Furiani à Bastia en toute sécurité. C’est en ce sens qu’il faudra repenser le plan de mobilité douce, tout d’abord par l’adoption dans les mois à-venir du futur Plan global de déplacement, ensuite par la rédaction de la nouvelle DSP (Délégation de service public) Bus-Transports en commun pour décembre 2021.
- Le projet du nouveau port de Bastia a été au cœur de la campagne électorale. Quelle est votre position ?
- Elle est très simple. Aujourd’hui, le président de l’Exécutif défend deux visions : Portu Novu, mais aussi – pourquoi pas ! – l’extension du port existant. Il est question de passer par un référendum citoyen pour connaître l’avis des Bastiais qui seront les premiers impactés par l’extension du port ou son déplacement. A la CAB, nous sommes convaincus qu’il faut un nouvel outil ou un outil amélioré. Les études et le référendum le diront. Nous collerons parfaitement à la volonté qui sera exprimée dans le sillage du président de l’Exécutif et du maire de Bastia.
- Vous faites du développement économique, une priorité. Comment l’envisagez-vous ?
- Nous sommes convaincus que Bastia, la ville-centre doit être la locomotive économique. S’il est vrai que ces dernières années, elle n’a pas gagné aussi rapidement et autant de richesse économique que les communes périurbaines, la Ville a une vision très claire de son devenir à laquelle nous nous associons. Je pense à l’îlot de la Poste, la requalification du quartier du Fango, et à bien d’autres projets qui ont déjà été ou seront bientôt présentés par le maire. Comment redynamiser Bastia ? On voit bien que le modèle de développement axé sur les grandes surfaces est derrière nous, il faut remettre en centre-ville des commerces de proximité, pouvoir sortir et rentrer facilement en ville. Les parkings ne résoudront pas tout. Il faut redimensionner les transports en commun, les rendre plus efficients afin de faire converger vers le cœur de Bastia des populations qui viennent du Sud, mais aussi du Nord.
- Une autre compétence communautaire est le tourisme. Quel plan comptez-vous mettre en place en la matière ?
- Le Plan Tourisme est décliné à l’échelle régionale par l’Agence du tourisme de la Corse. Les intercommunalités ont la compétence de l’appliquer, la CAB travaillera main dans la main avec la Ville de Bastia et son Office du tourisme. Bastia est une très belle ville, un joyau, et doit être la pierre angulaire qui attire les touristes. Grâce à cet apport touristique, on pourrait irriguer les villes périphériques, notamment par le biais de sentiers de randonnée, de visites culturelles dans les chapelles ou les tours, ou via le littoral qui est assez extraordinaire, côté Nord, vers le Cap Corse. Si nous parvenons à attirer les touristes sur Bastia, toutes les autres communes alentour en profiteront forcément.
- La CAB a été très critiquée sur sa gestion des déchets. Comment comptez-vous y remédier ?
- En termes de politique des déchets, notre vision est simple : nous nous emploierons à appliquer le Plan de la Collectivité de Corse. Chose qui n’a pas toujours été faite, via le SYVADEC ou la CAB ! D’abord, nous mettrons en œuvre le porte-à-porte généralisé, la réduction des passages des fréquences de collecte… Ensuite, la gestion des déchets étant une problématique régionale qui impacte tous les territoires de l’île, il faut que chacun s’en saisisse et l’appréhende pour faire avancer ce dossier qui est crucial pour la mandature et notre futur. Dans ce rôle-là, nous serons aux côtés du président de l’Exécutif pour œuvrer à résoudre les problématiques afin qu’il y en ait le moins possible sur notre territoire.
- Changement de président, donc changement de gouvernance. Comment envisagez-vous votre gouvernance ?
- Tout d’abord, il est indispensable que cette gouvernance soit collégiale. Nous l’avons dit : cette nouvelle gouvernance procède d’une vision plus large qui est celle du parti Femu et de ce qu’il représente et se fonde sur le respect et la confiance donnée. Le bureau communautaire est composé de vice-présidents qui seront libres de travailler à partir d’une feuille de route bien claire et, surtout, nous l’avons dit, d’un vrai projet qui sera présenté lors de notre rentrée politique en septembre. Ce projet nous permettra, étape par étape, de décliner notre feuille de route et de la faire partager par tous nos administrés.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Le Plan Tourisme est décliné à l’échelle régionale par l’Agence du tourisme de la Corse. Les intercommunalités ont la compétence de l’appliquer, la CAB travaillera main dans la main avec la Ville de Bastia et son Office du tourisme. Bastia est une très belle ville, un joyau, et doit être la pierre angulaire qui attire les touristes. Grâce à cet apport touristique, on pourrait irriguer les villes périphériques, notamment par le biais de sentiers de randonnée, de visites culturelles dans les chapelles ou les tours, ou via le littoral qui est assez extraordinaire, côté Nord, vers le Cap Corse. Si nous parvenons à attirer les touristes sur Bastia, toutes les autres communes alentour en profiteront forcément.
- La CAB a été très critiquée sur sa gestion des déchets. Comment comptez-vous y remédier ?
- En termes de politique des déchets, notre vision est simple : nous nous emploierons à appliquer le Plan de la Collectivité de Corse. Chose qui n’a pas toujours été faite, via le SYVADEC ou la CAB ! D’abord, nous mettrons en œuvre le porte-à-porte généralisé, la réduction des passages des fréquences de collecte… Ensuite, la gestion des déchets étant une problématique régionale qui impacte tous les territoires de l’île, il faut que chacun s’en saisisse et l’appréhende pour faire avancer ce dossier qui est crucial pour la mandature et notre futur. Dans ce rôle-là, nous serons aux côtés du président de l’Exécutif pour œuvrer à résoudre les problématiques afin qu’il y en ait le moins possible sur notre territoire.
- Changement de président, donc changement de gouvernance. Comment envisagez-vous votre gouvernance ?
- Tout d’abord, il est indispensable que cette gouvernance soit collégiale. Nous l’avons dit : cette nouvelle gouvernance procède d’une vision plus large qui est celle du parti Femu et de ce qu’il représente et se fonde sur le respect et la confiance donnée. Le bureau communautaire est composé de vice-présidents qui seront libres de travailler à partir d’une feuille de route bien claire et, surtout, nous l’avons dit, d’un vrai projet qui sera présenté lors de notre rentrée politique en septembre. Ce projet nous permettra, étape par étape, de décliner notre feuille de route et de la faire partager par tous nos administrés.
Propos recueillis par Nicole MARI.