- Pourquoi ne pas avoir intégré la liste de fusion Corsica Libera / PNC au second tour ?
- J’étais candidat avec Corsica Libera afin de soutenir cette démarche et la mener le plus haut possible. Au deuxième tour, il y a eu des discussions pour aller avec plusieurs élus sur la liste du Président du Conseil exécutif sortant, ce qui ne s’est pas réalisé pour des raisons que je ne maitrise pas. Corsica Libera a fait les demandes pour que j’y sois. Idem pour la liste Avanzemu au second tour, mais personnellement, pour plusieurs raisons, je ne pouvais pas y aller. Je suis arrivé sur une liste d’union en 2018 à la demande de Corsica Libera, que je remercie, car l’agriculture, la terre, c’est notre ADN, c’est notre philosophie. J’ai fait du mieux que j’ai pu au cours de mon mandat. Le suffrage universel a parlé pour moi au premier tour. Il n’y avait après plus de chemin possible.
- Pourquoi avez-vous fait voter pour la liste conduite par Gilles Simeoni au second tour ?
- Il y a eu un match local au second tour. Des candidats de ma majorité soutenaient la liste de Gilles Simeoni, mais je n’ai donné aucune consigne, à part celle de voter nationaliste. Les gens se sont reportés vers Gilles Simeoni naturellement lors du second tour.
- Quel bilan tirez-vous de votre action en tant que président de l'ODARC ?
- Le bilan est positif. En 3 ans avec la Covid au milieu, nous avons réorganisé l’Office avec un nouvel organigramme et un budget constant de fonctionnement. Un travail engagé avec l’ensemble des salariés et la direction par intérim. Nous avons procédé à une réorganisation intégrant la partie informatique, le Telepac de l’ODARC permet à chaque agriculteur de suivre son dossier sur un site. L’ODARC vient de récupérer Corsica Agropole, une association dissoute qui n’avait plus les moyens de financer la recherche et le développement. Nous avons lancé un projet Pôle viande et un projet de Pôle expérimental sur le changement climatique à Migliacciaru. Nous avons travaillé sur un cadre de réorganisation totale de l’Office en province et en pieve, avec une nouvelle zone sur la Plaine Orientale. Le cœur de territorialisation a été à la base du travail effectué. Au cours de la crise sanitaire, nos agents ont été fortement mobilisés, nous avons pu verser des aides, mettre en place un plan d’accompagnement spécifique pour les filières et soutenir le monde agricole.
- Quelle est l'action dont vous êtes le plus satisfait ?
- Dans nos travaux, un virage décisif a été pris sur les attentes de la société corse et des perspectives prometteuses ont été ouvertes pour nos agriculteurs. Avec la directrice par intérim et l'ensemble des agents de l’Office, nous avons mené un grand travail de fond pour casser des pratiques en vigueur depuis des décennies.
- Quelle action reste incomplète ?
- Concernant la PAC (Politique agricole commune) par exemple, il y a des choses à changer, à corriger. Il faut flécher autrement ces aides. C'est ce que je propose au sein d’une nouvelle PAC et que je demande à mon successeur de mettre en oeuvre. Egalement, au sujet de la divagation, je n’ai pas fini d’y travailler. J’aurais des choses à dire avec un projet concret pour lutter contre ce fléau. Un plan stratégique devait être mis en place pour 7 ans. Je poursuivrai mon travail là-dessus. Enfin, il faudra travailler sur le foncier avec une approche opérationnelle et non administrative. L’idée à reproduire serait un Stella Mare de l’élevage.
- Quel est le dossier auquel votre successeur devra s'attaquer en priorité ?
- La prochaine PAC ! Il faut travailler à réparer les erreurs et à produire de l’égalité, une justice sociale avec un juste traitement, même avec les ouvriers. Il y a également la problématique des logements. Nous avions pour projet de créer des logements pour des ouvriers afin de les accueillir décemment toute l’année. Il faudra aussi être en mesure de former les jeunes ici, en Corse, pour ne plus avoir besoin d’en faire venir. Tout ceci prendra des décennies. Il faut, néanmoins, en attendant loger décemment les gens qui viennent pour travailler, c’est la moindre des choses ! Même si je n’ai pas un mauvais bilan, il reste encore des choses à faire…
- Avez-vous des regrets, des projets que vous n’avez pas pu terminer ?
- Je n’ai aucun regret ! En revanche, il y a des projets mis en place sous ma mandature qui devront aboutir bientôt. La politique linguistique corse de l’Office sera à mettre en place par le nouveau président. Nous avons échangé avec l’Italie, qui est le bassin culturel historique, afin d’engager plus fortement une ambassade agricole culturelle en Toscane. J’aurai souhaité la mettre en place. Dans la continuité des travaux menés à l’Odarc, il faudra travailler pour remettre de l’actif à transmettre. Il est inacceptable aujourd’hui que des éleveurs, qui travaillent, ne s’en sortent pas ! Il y a un travail de la profession à effectuer pour améliorer des choses. La nouvelle majorité devra s’y pencher, je serai disponible pour y travailler et j’amènerai un savoir-faire là-dessus, si cela l'intéresse. La justice pour les plus défavorisés, le fait que tous soient traités de la même façon, est un combat qui doit demeurer au centre des politiques engagées.
- Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Sans rancœur, je continue mon œuvre à mon niveau sur mes autres mandats dans ma région et dans ma vie pour construire ma Nation. Ma place est sur mon territoire. Mon action est quotidienne pour défendre les intérêts de ce pays. Je continue le travail de terrain. Je prendrai la parole si je dois la prendre afin de défendre des choses importantes. Même si j’ai confiance, je serai vigilant sur l’évolution de l’ODARC durant les prochaines années.
- J’étais candidat avec Corsica Libera afin de soutenir cette démarche et la mener le plus haut possible. Au deuxième tour, il y a eu des discussions pour aller avec plusieurs élus sur la liste du Président du Conseil exécutif sortant, ce qui ne s’est pas réalisé pour des raisons que je ne maitrise pas. Corsica Libera a fait les demandes pour que j’y sois. Idem pour la liste Avanzemu au second tour, mais personnellement, pour plusieurs raisons, je ne pouvais pas y aller. Je suis arrivé sur une liste d’union en 2018 à la demande de Corsica Libera, que je remercie, car l’agriculture, la terre, c’est notre ADN, c’est notre philosophie. J’ai fait du mieux que j’ai pu au cours de mon mandat. Le suffrage universel a parlé pour moi au premier tour. Il n’y avait après plus de chemin possible.
- Pourquoi avez-vous fait voter pour la liste conduite par Gilles Simeoni au second tour ?
- Il y a eu un match local au second tour. Des candidats de ma majorité soutenaient la liste de Gilles Simeoni, mais je n’ai donné aucune consigne, à part celle de voter nationaliste. Les gens se sont reportés vers Gilles Simeoni naturellement lors du second tour.
- Quel bilan tirez-vous de votre action en tant que président de l'ODARC ?
- Le bilan est positif. En 3 ans avec la Covid au milieu, nous avons réorganisé l’Office avec un nouvel organigramme et un budget constant de fonctionnement. Un travail engagé avec l’ensemble des salariés et la direction par intérim. Nous avons procédé à une réorganisation intégrant la partie informatique, le Telepac de l’ODARC permet à chaque agriculteur de suivre son dossier sur un site. L’ODARC vient de récupérer Corsica Agropole, une association dissoute qui n’avait plus les moyens de financer la recherche et le développement. Nous avons lancé un projet Pôle viande et un projet de Pôle expérimental sur le changement climatique à Migliacciaru. Nous avons travaillé sur un cadre de réorganisation totale de l’Office en province et en pieve, avec une nouvelle zone sur la Plaine Orientale. Le cœur de territorialisation a été à la base du travail effectué. Au cours de la crise sanitaire, nos agents ont été fortement mobilisés, nous avons pu verser des aides, mettre en place un plan d’accompagnement spécifique pour les filières et soutenir le monde agricole.
- Quelle est l'action dont vous êtes le plus satisfait ?
- Dans nos travaux, un virage décisif a été pris sur les attentes de la société corse et des perspectives prometteuses ont été ouvertes pour nos agriculteurs. Avec la directrice par intérim et l'ensemble des agents de l’Office, nous avons mené un grand travail de fond pour casser des pratiques en vigueur depuis des décennies.
- Quelle action reste incomplète ?
- Concernant la PAC (Politique agricole commune) par exemple, il y a des choses à changer, à corriger. Il faut flécher autrement ces aides. C'est ce que je propose au sein d’une nouvelle PAC et que je demande à mon successeur de mettre en oeuvre. Egalement, au sujet de la divagation, je n’ai pas fini d’y travailler. J’aurais des choses à dire avec un projet concret pour lutter contre ce fléau. Un plan stratégique devait être mis en place pour 7 ans. Je poursuivrai mon travail là-dessus. Enfin, il faudra travailler sur le foncier avec une approche opérationnelle et non administrative. L’idée à reproduire serait un Stella Mare de l’élevage.
- Quel est le dossier auquel votre successeur devra s'attaquer en priorité ?
- La prochaine PAC ! Il faut travailler à réparer les erreurs et à produire de l’égalité, une justice sociale avec un juste traitement, même avec les ouvriers. Il y a également la problématique des logements. Nous avions pour projet de créer des logements pour des ouvriers afin de les accueillir décemment toute l’année. Il faudra aussi être en mesure de former les jeunes ici, en Corse, pour ne plus avoir besoin d’en faire venir. Tout ceci prendra des décennies. Il faut, néanmoins, en attendant loger décemment les gens qui viennent pour travailler, c’est la moindre des choses ! Même si je n’ai pas un mauvais bilan, il reste encore des choses à faire…
- Avez-vous des regrets, des projets que vous n’avez pas pu terminer ?
- Je n’ai aucun regret ! En revanche, il y a des projets mis en place sous ma mandature qui devront aboutir bientôt. La politique linguistique corse de l’Office sera à mettre en place par le nouveau président. Nous avons échangé avec l’Italie, qui est le bassin culturel historique, afin d’engager plus fortement une ambassade agricole culturelle en Toscane. J’aurai souhaité la mettre en place. Dans la continuité des travaux menés à l’Odarc, il faudra travailler pour remettre de l’actif à transmettre. Il est inacceptable aujourd’hui que des éleveurs, qui travaillent, ne s’en sortent pas ! Il y a un travail de la profession à effectuer pour améliorer des choses. La nouvelle majorité devra s’y pencher, je serai disponible pour y travailler et j’amènerai un savoir-faire là-dessus, si cela l'intéresse. La justice pour les plus défavorisés, le fait que tous soient traités de la même façon, est un combat qui doit demeurer au centre des politiques engagées.
- Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Sans rancœur, je continue mon œuvre à mon niveau sur mes autres mandats dans ma région et dans ma vie pour construire ma Nation. Ma place est sur mon territoire. Mon action est quotidienne pour défendre les intérêts de ce pays. Je continue le travail de terrain. Je prendrai la parole si je dois la prendre afin de défendre des choses importantes. Même si j’ai confiance, je serai vigilant sur l’évolution de l’ODARC durant les prochaines années.