Core ln Fronte s'inquiète de la situation économique et sociale qui est en train de s'installer en Corse, suite à l'épidémie de Coronavirus. Il convient, cependant, de rappeler que le virus n'est que le révélateur d'une économie corse déjà en grande difficulté. Néanmoins, les conséquences sont déjà fortes sur l'emploi et l'économie et si nous n'y prenons garde, elles pourraient être encore plus importantes.
55 000 salariés sont en chômage partiel avec une perte conséquente de salaire. Les inscriptions à Pôle Emploi ont bondi de 6, et de nombreux intérirnaires, CDD, apprentis ou intermittents du spectacle sont dans une situation précaire. Idem pour les artisans, les agriculteurs ou les PME et TPE de Corse, qui constituent 98, du tissu économique insulaire, qui sont en grande difficulté. 30, des TPE, sujettes à la fermeture administrative du 15 mars, sont déjà à bout de souffle et sans trésorerie. Une situation d'autant plus tendue qu'une grande partie de l'économie de la Corse, les restaurants, les hôtels, les campings, les transports, ne pourra probablement pas compter sur la saison touristique, même si le tourisme ne saurait constituer notre seule activité. D'ailleurs, cette situation difficile à venir est la conséquence cies choix de société opérés en Corse, ces dernières années, sur l'économie résidentielle et le tourisme de masse. La Corse paie, aujourd'hui, le prix fort du libéralisme mortifère.
Core ln Fronte souhaite
• La mobilisation des grosses entreprises corses qui ont cumulé des bénéfices ces dernières années (sociétés pétrolières, grande distribution, compagnies de transport) pour abonder avec CdC. la CCI, un fond de solidarité.
Cet argent peut servir à aider à des investissements et à maintenir des emplois. Un tel fo. de solidarité devra avoir une totale transparence profitable à tous.
• Le renforcement des mesures d'urgence pour les TPE, les indépendants, les auto entrepreneurs, les professions libérales... Les aides promises sont illusions et les prêts bancaires octroyés sont remboursables dans seulement 1 an, ce qui est un délai trop court pour reconstituer une trésorerie.
• L'effacement total des charges fiscales pour les petites entreprises, afin d'éviter des faillites.
• Un soutien plus actif des banques, pour certaines florissantes grâce à l'épargne corse, pour aider et accompagner les entreprises, notamment sur les crédits en cours.
• Une refondation du système agricole pour permettre à l'agriculture de devenir pleinement productive et nourricière en Corse. Idem avec les métiers de l'artisanat. Dans un élan de solidarité, il faut des conventions entre la grande distribution, les grossistes et les producteurs afin de privilégier tout ce qui peut être produit en Corse. Nous souhaitons que la CdC puissent encadrer les prix et les quotas d'achat. Les structures qui font l'effort d'acheter local pourraient, en compensation, avoir un avantage fiscal sur les taxes CCI, de la Chambre des Métiers ou des Communautés des Communes.
55 000 salariés sont en chômage partiel avec une perte conséquente de salaire. Les inscriptions à Pôle Emploi ont bondi de 6, et de nombreux intérirnaires, CDD, apprentis ou intermittents du spectacle sont dans une situation précaire. Idem pour les artisans, les agriculteurs ou les PME et TPE de Corse, qui constituent 98, du tissu économique insulaire, qui sont en grande difficulté. 30, des TPE, sujettes à la fermeture administrative du 15 mars, sont déjà à bout de souffle et sans trésorerie. Une situation d'autant plus tendue qu'une grande partie de l'économie de la Corse, les restaurants, les hôtels, les campings, les transports, ne pourra probablement pas compter sur la saison touristique, même si le tourisme ne saurait constituer notre seule activité. D'ailleurs, cette situation difficile à venir est la conséquence cies choix de société opérés en Corse, ces dernières années, sur l'économie résidentielle et le tourisme de masse. La Corse paie, aujourd'hui, le prix fort du libéralisme mortifère.
Core ln Fronte souhaite
• La mobilisation des grosses entreprises corses qui ont cumulé des bénéfices ces dernières années (sociétés pétrolières, grande distribution, compagnies de transport) pour abonder avec CdC. la CCI, un fond de solidarité.
Cet argent peut servir à aider à des investissements et à maintenir des emplois. Un tel fo. de solidarité devra avoir une totale transparence profitable à tous.
• Le renforcement des mesures d'urgence pour les TPE, les indépendants, les auto entrepreneurs, les professions libérales... Les aides promises sont illusions et les prêts bancaires octroyés sont remboursables dans seulement 1 an, ce qui est un délai trop court pour reconstituer une trésorerie.
• L'effacement total des charges fiscales pour les petites entreprises, afin d'éviter des faillites.
• Un soutien plus actif des banques, pour certaines florissantes grâce à l'épargne corse, pour aider et accompagner les entreprises, notamment sur les crédits en cours.
• Une refondation du système agricole pour permettre à l'agriculture de devenir pleinement productive et nourricière en Corse. Idem avec les métiers de l'artisanat. Dans un élan de solidarité, il faut des conventions entre la grande distribution, les grossistes et les producteurs afin de privilégier tout ce qui peut être produit en Corse. Nous souhaitons que la CdC puissent encadrer les prix et les quotas d'achat. Les structures qui font l'effort d'acheter local pourraient, en compensation, avoir un avantage fiscal sur les taxes CCI, de la Chambre des Métiers ou des Communautés des Communes.
Core In Fronte plaide pour un plan de relance ambitieux qui vise à construire un nouveau modèle économique juste, maîtrisé, durable ou l'écologie, les circuits-courts, le commerce local et l'homme soient remis au centre des enjeux. L'ultra libéralisme ravageur n'est en rien compatible avec un projet d'émancipation. Il incombe au Mouvement National de saisir cette opportunité pour opérer de nouveaux choix de société et anticiper les crises à venir.